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The reverse side of the Soviet moon.

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Le revers de la lune soviétique
("Politique étrangère", USA)

Dix des secrets les plus excitants non résolus de la Russie.


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Le vingtième anniversaire de l'effondrement de l'Union soviétique est littéralement devenu une mine d'or pour les historiens. Portant de l'or grâce à de précieuses découvertes dans les archives et les mémoires, et les miennes - en raison de l'incrédulité intense et parfois génératrice de leurs forces, ce qui était souvent nécessaire pour les mettre en lumière. À bien des égards, nous n'effleurons que légèrement la surface de l'histoire soviétique; ce que nous avons découvert jusqu'à présent concerne principalement des rebondissements fascinants et passionnants, que nous apprenons à partir des enregistrements et des preuves d'événements autrefois secrets. Mais il y a encore beaucoup de ce que nous ne savons pas.

Prenons, par exemple, le gros livre récent Masterpieces of History: The Peaceful End of the Cold War in Europe. Ce livre est comme un entrepôt secret, qui révèle les documents top secrets les plus impressionnants sur les révolutions de 1989. Vladislav Zubok, l'un des éditeurs de la publication, l'a comparée au côté observé de la lune - quand de l'autre côté, il y a encore beaucoup d'inconnu.

À cet égard, voici ma liste tout à fait arbitraire de dix secrets soviétiques qui nous attendent de l'autre côté de la lune.

1. Qu'est-il advenu de l'or et des milliards de dollars d'argent que le Parti communiste aurait possédés après l'effondrement de l'URSS? Certains rapports de la presse étrangère à l'époque suggéraient qu'ils avaient été rapidement transférés sur des comptes auprès de banques étrangères, mais aucune preuve de cela n'a été présentée. Yegor Gaidar, Premier ministre de l'époque de Boris Eltsine, a engagé une fois un détective privé international chez Kroll Associates pour l'aider à trouver ces fonds, mais en vain. Combien étaient-ils et où sont-ils allés?

2. L'Union soviétique pourrait-elle développer une «valise» portable avec des armes nucléaires? Il y avait beaucoup des rumeurs et des spéculations les plus étranges à ce sujet, mais aucune preuve n'a jamais été donnée. Le général russe Alexander Lebed a déclaré en 1997 qu’une centaine de telles valises nucléaires de l’ère soviétique avaient été créées, et qu’environ la moitié d’entre elles avaient disparu. Mais les calculs de Lebed étaient vagues et incohérents, tandis que d'autres ont nié la présence de telles valises ou ont déclaré qu'ils pourraient éventuellement les confondre avec des mines nucléaires. Et qui avait raison?

3. Dans les premières semaines qui ont suivi la catastrophe nucléaire de Tchernobyl fin avril 1986, le dirigeant soviétique Mikhaïl Gorbatchev est étrangement resté silencieux. Il n'a rien dit à ce sujet avant le 14 mai, lorsque plus de deux semaines se sont écoulées depuis la catastrophe. Qu'est-ce qui a été dit et fait au plus haut niveau au cours des tous premiers jours de l'urgence? Pourquoi cet homme d'action avait-il l'air si paralysé?

4. Depuis le début des années 70, les dirigeants soviétiques ont approuvé un programme secret d'armes biologiques. Nous connaissons ces études en termes généraux, mais nous ne savons pratiquement rien de leur composante militaire. Y avait-il une sorte de «concept d'application et d'utilisation» ou doctrine militaire pour la guerre bactériologique? Et contre qui était-il censé mener? Et sur quel territoire? Une arme spéciale a-t-elle été créée pour de telles hostilités? Qu'est-il arrivé à tout cela après l'effondrement de l'Union soviétique?

5. Nous manquons toujours d'informations clés sur la crise des missiles cubains, ainsi que d'informations sur ce que les révolutionnaires cubains tels que Raul Castro et Che Guevara ont déclaré lors de leurs visites en Union soviétique, et Fidel Castro a également après. Bien que des transcriptions des réunions du bureau politique de cette époque et des dépêches du moment de la crise soient apparues, des preuves documentaires de leurs entretiens avec le leader soviétique Nikita Khrouchtchev avant et après la crise pourraient éclairer la question de savoir pourquoi ils ont déployé des missiles nucléaires et les leçons qu'ils ont tirées de cette situation.

6. Dans son livre de 1999, Ken Alibek, transfuge qui était directeur adjoint du programme préparatoire soviétique pour la guerre bactériologique, a déclaré que le «principal objectif» de l'opération de flûte du KGB était de mettre au point des agents biologiques psychotropes et neurotropes destinés à des opérations spéciales. KGB - y compris des «affaires humides» comme des assassinats politiques. » Quels étaient les volumes et la disposition finale de l'opération Flûte?

7. Depuis 1981, Moscou a envoyé des instructions urgentes au KGB et au GRU, le renseignement militaire soviétique, pour recueillir des informations sur une éventuelle première frappe nucléaire américaine. Ces instructions sont connues sous le nom de RYAN (attaque de missiles nucléaires). Oleg Gordievsky, un agent du KGB qui espionnait les Britanniques, a divulgué des informations sur le RYAN à l'Ouest, et les détails de ce plan ont finalement été publiés par Gordievsky et Christopher Andrew dans leur ouvrage de 1990 «KGB: histoire interne» (KGB: L'histoire intérieure). Mais nous ne savons toujours pas comment les dirigeants de Moscou, en particulier, Youri Andropov, devenu secrétaire général en 1982, ont réagi aux messages entrants. Le Kremlin pourrait-il vraiment être si paranoïaque face à la menace nucléaire? À quoi cela ressemblait-il?

8. Au début des années 80, les Soviétiques ont construit un énorme bunker souterrain dans les montagnes de l'Oural, connu sous le nom de "Grotte", qui était censé être un poste de commandement de réserve pour les Forces de missiles stratégiques (Forces de missiles stratégiques) pouvant résister à une frappe nucléaire. Le renseignement américain a repéré des signes d'un bâtiment de bunker, mais pendant longtemps, il a été entouré de mystère. Quel était le véritable objectif de la grotte?

9. Parfois, des secrets peuvent être cachés dans un tas de données. Depuis des années, les États-Unis s'interrogent - en vain - sur le véritable fardeau qui place la défense et la sécurité sur l'économie soviétique. Dans les conditions des différents systèmes, devises, méthodes et matériaux, le coût d'un char pour l'État soviétique n'était certainement pas du tout le même que pour les États-Unis. Même les rapports d'initiés modernes, tels que ceux recueillis par Vitaly Kataev, un employé du Comité central (CC), dont j'ai trouvé et utilisé Dead Hand pour mon travail, ont laissé de nombreuses questions ouvertes, tant en ce qui concerne les faits que l'analyse. Selon les estimations de Kataev, environ 20% de l'économie soviétique travaillait pour la défense (l'estimation de la CIA était de 15 à 17%), mais il y avait aussi beaucoup d'imprévisibles et inflexibles, à commencer par la façon de calculer le coût réel de la main-d'œuvre et des matériaux dans une économie planifiée avec une planification centrale, et se terminant avec les problèmes liés au fait que les usines de défense soviétiques produisaient également beaucoup plus de choses, par exemple des téléviseurs et des machines à coudre. Alors, quel était le poids de la course aux armements pour l'Union soviétique?

10. Dans quelle mesure le réseau de renseignement étranger du KGB a-t-il informé les dirigeants soviétiques? Lorsqu'il s'agissait de clarifier les détails de l'Initiative de défense stratégique (SDI) de Ronald Reagan, comme le dit Kataev, le KGB a toujours surestimé la menace parce que le comité avait peur de la sous-estimer. Gordievsky a déclaré que les reportages du KGB se composaient souvent de coupures de presse et d'extraits de reportages de journaux, faute de meilleures sources. Quelle était la qualité du renseignement du KGB? Quelle était la tendance systémique à communiquer aux dirigeants du pays ce qu'ils voulaient entendre?
 
Original message
Обратная сторона советской Луны
("Foreign Policy", США)

Десять самых волнующих неразгаданных тайн России.


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Двадцатилетие после развала Советского Союза стало буквально золотоносной шахтой для историков. Золотоносной благодаря ценным открытиям в архивах и воспоминаниях, а шахтой – из-за напряженного и порой порождающего неверие в свои силы труда, который зачастую требовался, чтобы вывести их на свет. Во многих отношениях, мы пока только слегка царапаем поверхность советской истории; то, что мы обнаружили к данному моменту, касается, в основном, увлекательных и захватывающих поворотов, о которых мы узнаем из записей и свидетельств о некогда секретных событиях. Но остается еще очень много того, чего мы не знаем.

Взять хотя бы здоровенную недавно вышедшую книгу «Шедевры истории: Мирное завершение холодной войны в Европе» (Masterpieces of History: The Peaceful End of the Cold War in Europe). Эта книга словно секретное хранилище, которое раскрывает самые впечатляющие сверхсекретные документы о революциях 1989 года. Владислав Зубок (Vladislav Zubok), один из редакторов издания, сравнил его с наблюдаемой стороной Луны – когда на другой, обратной стороне остается еще много неизведанного.

В этом отношении вот мой совершенно произвольный список десяти советских тайн, которые ждут нас на обратной стороне луны.

1. Что случилось с золотом и деньгами на миллиарды долларов, предположительно имевшимися у Коммунистической партии, после развала СССР? В некоторых сообщениях зарубежной прессы в то время предполагалось, что были быстро переведены на счета в зарубежных банках, но свидетельств этому так никогда и не было представлено. Егор Гайдар, премьер-министр времен Бориса Ельцина, однажды нанял международного частного детектива из Kroll Associates, чтобы тот помог обнаружить эти средства, но безрезультатно. Сколько их было и куда они делись?

2. Смог ли Советский Союз разработать переносной «чемоданчик» с ядерным оружием? Было много самых странных слухов и спекуляций на эту тему, но так никогда никаких доказательств и не было приведено. Российский генерал Александр Лебедь в 1997 году говорил, что таких ядерных чемоданчиков советских времен было создано около сотни, и примерно половина из них пропали. Но подсчеты Лебедя были расплывчаты и непоследовательны, а другие отрицали наличие таких чемоданчиков или говорили, что возможно могли перепутать их с ядерными минами. И кто же был прав?

3. В первые недели после Чернобыльской ядерной катастрофы в конце апреля 1986 года советский лидер Михаил Горбачев странным образом хранил молчание. Он ничего не говорил на эту тему вплоть до 14 мая, когда с момента катастрофы прошло уже больше двух недель. Что говорилось и делалось на высшем уровне в эти самые первые дни чрезвычайной ситуации? Почему этот человек действия выглядел столь парализованным?

4. С начала 1970-х годов советские лидеры одобрили секретную программу в области биологического оружия. Мы знаем об этих исследованиях в общих чертах, но практически ничего не знаем об их военной составляющей. Были ли какая-то «концепция применения и использования» или военная доктрина, для бактериологической войны? И против кого предполагалось ее вести? И на какой территории? Было ли создано какое-то оружие специального назначения для таких боевых действий? Что произошло со всем этим после краха Советского Союза?

5. Нам до сих пор не хватает ключевой информации о кубинском ракетном кризисе, а также информации о том, что говорили во время визитов в Советский Союз кубинские революционеры, такие как Рауль Кастро и Че Гевара, до кризиса 1962 года, а Фидель Кастро еще и после. Хотя появились стенограммы заседаний политбюро того времени и депеши времен кризиса, документальные свидетельства об их переговорах с советским лидером Никитой Хрущевым до и после кризиса могли бы пролить новый свет на вопрос о том, почему они разместили ядерные ракеты, и на уроки, которые они извлекли из этой ситуации.

6. В своей книге 1999 года Кен Алибек (Ken Alibek), перебежчик, который был заместителем директора советской программы подготовки к бактериологической войне, заявил, что «основной целью» операции КГБ «Флейта» было разработать психотропные и нейротропные биологические агенты для использования в спецоперациях КГБ – включая такие «мокрые дела» как политические убийства». Каковы же были объемы и окончательная диспозиция операции «Флейта»?

7. Начиная с 1981 года Москва направляла срочные инструкции КГБ и ГРУ, советской военной разведке, по сбору информации о возможном американском первом ядерном ударе. Эти инструкции стали известны как РЯН (ракетно-ядерное нападение). Олег Гордиевский, агент КГБ, шпионивший на британцев, обеспечил утечку информации о РЯН на Запад, а детали об этом плане были в конечном итоге опубликованы Гордиевским и Кристофером Эндрю (Christopher Andrew) в их работе 1990 года «КГБ: Внутренняя история» (KGB: The Inside Story). Но мы по-прежнему не знаем, как лидеры в Москве, в частности, Юрий Андропов, который стал генеральным секретарем в 1982 году, реагировал на поступавшие сообщения. Мог ли Кремль действительно быть столь параноидально настроенным по отношению к ядерной угрозе? Как это выглядело?

8. В начале 1980-х годов Советы соорудили огромный подземный бункер в горах Урала, известный как «Грот», предположительно являвшийся запасным командным пунктом для ракетных войск стратегического назначения (РВСН), который мог выдержать ядерный удар. Американская разведка засекла признаки строительства бункера, но он долгое время был окружен тайной. Какова была настоящая цель «Грота»?

9. Иногда секреты могут скрываться в целой куче данных. Соединенные Штаты годами гадали – безрезультатно – по поводу настоящего бремени, которым вопросы обороны и безопасности ложились на советскую экономику. В условиях разных систем, валют, методов и материалов, стоимость танка для советского государства была определенно совсем не такой, как для Соединенных Штатов. Даже современные инсайдерские сообщения, такие как собранные Виталием Катаевым, сотрудником Центрального комитета (ЦК), чьи бумаги я обнаружил и использовал для моей работы «Мертвая рука», оставляли открытыми многие вопросы, как в отношении фактов, так и в отношении анализа. По оценкам Катаева, примерно 20% советской экономики работало на оборону (оценка ЦРУ была 15-17%), но было также много непредсказуемого и не поддающегося анализу, начиная от того, как подсчитать реальную стоимость трудозатрат и материалов в плановой экономике с центральным планированием, и заканчивая проблемами, связанными с тем, что советские оборонные заводы также выпускали еще многие вещи, например, телевизоры и швейные машины. Так насколько тяжела была ноша гонки вооружения для Советского Союза?

10. Насколько хорошо зарубежная сеть разведки КГБ информировала советское руководство? Когда дошло до выяснения подробностей относительно Стратегической оборонной инициативы (СОИ) Рональда Рейгана, как говорит Катаев, КГБ всегда переоценивал угрозу, потому что комитет опасался ее недооценить. Гордиевский говорил, что сообщения КГБ часто состояли из вырезок и выдержек из газетных сообщений, потому что им не хватало более качественных источников. Насколько хороша была разведка КГБ? Насколько системный характер носила склонность сообщать руководству страны то, что оно хотело услышать?