Les entreprises militaires arrêtées engagées dans la production d'armes chimiques et d'explosifs pendant l'Union soviétique menacent les quatre régions de Russie d'une véritable "apocalypse chimique".
Des entreprises de défense abandonnées menacées de catastrophes technologiques de grande ampleur sont situées dans les régions de Volgograd, Krasnoyarsk, Sverdlovsk et Tula. L'État n'a pas trouvé d'argent pour empêcher d'éventuelles tragédies, écrit Izvestia aujourd'hui.
Selon la publication, le ministère de l'Industrie et du Commerce avait précédemment demandé des fonds du budget fédéral pour l'utilisation des installations de production pour 2012, mais on ne sait pas encore si les besoins et les souhaits du département seront pris en compte et quels montants il pourra finalement recevoir. Pendant ce temps, la liquidation de la production nécessite des coûts énormes.
Selon le ministère de l'Industrie et du Commerce, jusqu'à 11,15 milliards de roubles seront nécessaires pour disposer du Volgograd Khimprom OJSC. Dans cette usine, à l'époque de l'URSS, des armes chimiques à base de chlore ont été produites. Pendant des décennies, les eaux usées toxiques et les déchets solides ont été rejetés dans le collecteur de boues de la mer Blanche, où jusqu'à 1,5 million de mètres cubes ont finalement été accumulés. mètres de composés dangereux. Le collecteur de boues est situé à seulement 200 m de la Volga. Notez qu'il y avait déjà un précédent lorsque les déchets de la production de l'usine ont pollué la Volga.
Actuellement, l'usine est engagée dans la production de produits chimiques à usage industriel, en particulier des composés inorganiques et organochlorés, des polymères, des biens de consommation, y compris des détergents synthétiques.
La prochaine production, menaçant l'environnement et les personnes, est FKP "Aleksinsky Chemical Plant", située dans la région de Tula, à seulement 170 km de Moscou. Ici jusqu'en 1995. de la nitrocellulose a été produite. En raison du manque de commandes du ministère de la Défense, l'entreprise a accumulé jusqu'à 200 000 tonnes de déchets provenant de la production de nitrates de cellulose et de matières premières pour la production d'explosifs. Les substances dangereuses sont stockées dans des fosses septiques sous une couche d'eau, mais si elles sont séchées, elles peuvent facilement exploser, le rayon des dommages atteindra 5-6 km. Des produits chimiques mortellement dangereux, dont 2 150 tonnes de mélanges d'acides nitrique et sulfurique, sont stockés dans des conteneurs qui fuient. Chaque année, 12,7 tonnes d'acide sulfurique et 8 tonnes d'acide nitrique tombent dans l'atmosphère. 2,47 milliards de roubles sont nécessaires pour l'élimination des déchets.
2,1 milliards de roubles sont nécessaires pour éliminer les déchets de l'usine chimique de Krasnoïarsk Yenisei. En cas d'explosion de composés chimiques dangereux dans cette entreprise congelée de la région, jusqu'à 12 mille personnes peuvent mourir: les déchets peuvent couvrir le territoire de l'usine biochimique voisine, une usine de caoutchouc synthétique et une usine de pâtes et papiers.
Enfin, l'usine chimique de Krasnouralsky dans la région de Sverdlovsk, qui a fait faillite en 2006, constitue également une menace. Cette usine a produit du RDX à l'échelle industrielle. En cas d'explosion, les dégâts dans la région pourraient atteindre 50 à 70 milliards de roubles.
Il convient de noter que les gouverneurs des régions indiquées ont également fait appel au ministère de l'Industrie et du Commerce, qui a demandé une assistance pour l'élimination des déchets. Dans le même temps, les écologistes ne tirent pas la sonnette d'alarme à propos de ces entreprises: en raison du statut particulier de la production, elles n'ont jamais été autorisées à planter des plantes.
Lire en entier: [DLMURL] https://top.rbc.ru/society/25/10/2011/621951.shtml [/ DLMURL]
Des entreprises de défense abandonnées menacées de catastrophes technologiques de grande ampleur sont situées dans les régions de Volgograd, Krasnoyarsk, Sverdlovsk et Tula. L'État n'a pas trouvé d'argent pour empêcher d'éventuelles tragédies, écrit Izvestia aujourd'hui.
Selon la publication, le ministère de l'Industrie et du Commerce avait précédemment demandé des fonds du budget fédéral pour l'utilisation des installations de production pour 2012, mais on ne sait pas encore si les besoins et les souhaits du département seront pris en compte et quels montants il pourra finalement recevoir. Pendant ce temps, la liquidation de la production nécessite des coûts énormes.
Selon le ministère de l'Industrie et du Commerce, jusqu'à 11,15 milliards de roubles seront nécessaires pour disposer du Volgograd Khimprom OJSC. Dans cette usine, à l'époque de l'URSS, des armes chimiques à base de chlore ont été produites. Pendant des décennies, les eaux usées toxiques et les déchets solides ont été rejetés dans le collecteur de boues de la mer Blanche, où jusqu'à 1,5 million de mètres cubes ont finalement été accumulés. mètres de composés dangereux. Le collecteur de boues est situé à seulement 200 m de la Volga. Notez qu'il y avait déjà un précédent lorsque les déchets de la production de l'usine ont pollué la Volga.
Actuellement, l'usine est engagée dans la production de produits chimiques à usage industriel, en particulier des composés inorganiques et organochlorés, des polymères, des biens de consommation, y compris des détergents synthétiques.
La prochaine production, menaçant l'environnement et les personnes, est FKP "Aleksinsky Chemical Plant", située dans la région de Tula, à seulement 170 km de Moscou. Ici jusqu'en 1995. de la nitrocellulose a été produite. En raison du manque de commandes du ministère de la Défense, l'entreprise a accumulé jusqu'à 200 000 tonnes de déchets provenant de la production de nitrates de cellulose et de matières premières pour la production d'explosifs. Les substances dangereuses sont stockées dans des fosses septiques sous une couche d'eau, mais si elles sont séchées, elles peuvent facilement exploser, le rayon des dommages atteindra 5-6 km. Des produits chimiques mortellement dangereux, dont 2 150 tonnes de mélanges d'acides nitrique et sulfurique, sont stockés dans des conteneurs qui fuient. Chaque année, 12,7 tonnes d'acide sulfurique et 8 tonnes d'acide nitrique tombent dans l'atmosphère. 2,47 milliards de roubles sont nécessaires pour l'élimination des déchets.
2,1 milliards de roubles sont nécessaires pour éliminer les déchets de l'usine chimique de Krasnoïarsk Yenisei. En cas d'explosion de composés chimiques dangereux dans cette entreprise congelée de la région, jusqu'à 12 mille personnes peuvent mourir: les déchets peuvent couvrir le territoire de l'usine biochimique voisine, une usine de caoutchouc synthétique et une usine de pâtes et papiers.
Enfin, l'usine chimique de Krasnouralsky dans la région de Sverdlovsk, qui a fait faillite en 2006, constitue également une menace. Cette usine a produit du RDX à l'échelle industrielle. En cas d'explosion, les dégâts dans la région pourraient atteindre 50 à 70 milliards de roubles.
Il convient de noter que les gouverneurs des régions indiquées ont également fait appel au ministère de l'Industrie et du Commerce, qui a demandé une assistance pour l'élimination des déchets. Dans le même temps, les écologistes ne tirent pas la sonnette d'alarme à propos de ces entreprises: en raison du statut particulier de la production, elles n'ont jamais été autorisées à planter des plantes.
Lire en entier: [DLMURL] https://top.rbc.ru/society/25/10/2011/621951.shtml [/ DLMURL]
Original message
Остановленные военные предприятия, во времена Советского Союза занимавшиеся производством химического оружия и взрывчатых веществ, угрожают четырем регионам России подлинным "химическим апокалипсисом".
Брошенные оборонные предприятия, угрожающие масштабными техногенными катастрофами, расположены в Волгограде, Красноярске, Свердловской и Тульской областях. У государства на предотвращение возможных трагедий денег не нашлось, пишут сегодня "Известия".
По данным издания, ранее Министерство промышленности и торговли запросило из федерального бюджета средства на утилизацию производств на 2012г., однако пока не известно, будут ли учтены нужды и пожелания ведомства и какие суммы оно может в итоге получить. Между тем ликвидация производств требует колоссальных затрат.
По оценкам Минпромторга, на утилизацию волгоградского ОАО "Химпром" понадобится до 11,15 млрд руб. На этом заводе во времена СССР производилось химическое оружие на основе хлора. В течение десятков лет ядовитые сточные воды и твердые отходы сбрасывали в шламонакопитель "Белое море", где в итоге накопилось до 1,5 млн куб. метров опасных соединений. Шламонакопитель расположен всего в 200 м от Волги. Отметим, что уже был прецедент, когда отходы от производства завода загрязняли акваторию Волги.
В настоящий момент завод занимается производством химической продукции технического назначения, в частности неорганических и хлорорганических соединений, полимеров, товаров народного потребления, в том числе синтетических моющих средств.
Следующим производством, угрожающим экологии и людям, является ФКП "Алексинский химический комбинат", расположенный в Тульской области, всего в 170 км от Москвы. Здесь до 1995г. производилась нитроцеллюлоза. Вследствие отсутствия заказов от Минобороны на предприятии скопилось до 200 тыс. тонн отходов производства нитратов целлюлозы и сырья для производства взрывчатки. Опасные вещества хранятся в отстойниках под слоем воды, однако в случае высыхания они запросто могут сдетонировать, радиус поражения достигнет 5-6 км. Смертельно опасные химические реагенты, в том числе 2150 т смесей азотной и серной кислот, хранятся в протекающих емкостях. Ежегодно в атмосферу попадает 12,7 т испарений серной кислоты и 8 т азотной кислоты. На утилизацию отходов необходимо 2,47 млрд рублей.
На ликвидацию отходов красноярского химкомбината "Енисей" необходимо 2,1 млрд рублей. В случае взрыва опасных химических соединений на этом замороженном предприятии в регионе могут погибнуть до 12 тыс. человек: отходы могут накрыть территорию соседних биохимического завода, завода синтетических каучуков и целлюлозно-бумажный комбината.
Наконец, угрозу представляет и Красноуральский химический завод в Свердловской области, обанкротившийся в 2006г. Этот завод производил гексоген в промышленных масштабах. В случае взрыва нанесенный региону ущерб может достигнуть 50-70 млрд рублей.
Отметим, что в Минпромторг обращались и губернаторы указанных регионов, которые просили оказать содействие в ликвидации отходов. При этом экологи не бьют тревогу по поводу этих предприятий: в связи с особым статусом производств их никогда не допускали на законсервированные заводы.
Читать полностью: [DLMURL]https://top.rbc.ru/society/25/10/2011/621951.shtml[/DLMURL]
Брошенные оборонные предприятия, угрожающие масштабными техногенными катастрофами, расположены в Волгограде, Красноярске, Свердловской и Тульской областях. У государства на предотвращение возможных трагедий денег не нашлось, пишут сегодня "Известия".
По данным издания, ранее Министерство промышленности и торговли запросило из федерального бюджета средства на утилизацию производств на 2012г., однако пока не известно, будут ли учтены нужды и пожелания ведомства и какие суммы оно может в итоге получить. Между тем ликвидация производств требует колоссальных затрат.
По оценкам Минпромторга, на утилизацию волгоградского ОАО "Химпром" понадобится до 11,15 млрд руб. На этом заводе во времена СССР производилось химическое оружие на основе хлора. В течение десятков лет ядовитые сточные воды и твердые отходы сбрасывали в шламонакопитель "Белое море", где в итоге накопилось до 1,5 млн куб. метров опасных соединений. Шламонакопитель расположен всего в 200 м от Волги. Отметим, что уже был прецедент, когда отходы от производства завода загрязняли акваторию Волги.
В настоящий момент завод занимается производством химической продукции технического назначения, в частности неорганических и хлорорганических соединений, полимеров, товаров народного потребления, в том числе синтетических моющих средств.
Следующим производством, угрожающим экологии и людям, является ФКП "Алексинский химический комбинат", расположенный в Тульской области, всего в 170 км от Москвы. Здесь до 1995г. производилась нитроцеллюлоза. Вследствие отсутствия заказов от Минобороны на предприятии скопилось до 200 тыс. тонн отходов производства нитратов целлюлозы и сырья для производства взрывчатки. Опасные вещества хранятся в отстойниках под слоем воды, однако в случае высыхания они запросто могут сдетонировать, радиус поражения достигнет 5-6 км. Смертельно опасные химические реагенты, в том числе 2150 т смесей азотной и серной кислот, хранятся в протекающих емкостях. Ежегодно в атмосферу попадает 12,7 т испарений серной кислоты и 8 т азотной кислоты. На утилизацию отходов необходимо 2,47 млрд рублей.
На ликвидацию отходов красноярского химкомбината "Енисей" необходимо 2,1 млрд рублей. В случае взрыва опасных химических соединений на этом замороженном предприятии в регионе могут погибнуть до 12 тыс. человек: отходы могут накрыть территорию соседних биохимического завода, завода синтетических каучуков и целлюлозно-бумажный комбината.
Наконец, угрозу представляет и Красноуральский химический завод в Свердловской области, обанкротившийся в 2006г. Этот завод производил гексоген в промышленных масштабах. В случае взрыва нанесенный региону ущерб может достигнуть 50-70 млрд рублей.
Отметим, что в Минпромторг обращались и губернаторы указанных регионов, которые просили оказать содействие в ликвидации отходов. При этом экологи не бьют тревогу по поводу этих предприятий: в связи с особым статусом производств их никогда не допускали на законсервированные заводы.
Читать полностью: [DLMURL]https://top.rbc.ru/society/25/10/2011/621951.shtml[/DLMURL]
