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Report of the Russian Foreign Ministry

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Vers la fin de l'année, le ministère russe des Affaires étrangères a publié pour la première fois un rapport évaluant le respect des droits de l'homme à l'étranger.

Les diplomates moscovites ont critiqué la situation dans les pays baltes, consacré de longues sections aux problèmes du Royaume-Uni et de la Finlande, et ont clairement parlé de la politique de l'OTAN en Libye. Le rapport commence par une longue section sur les États-Unis et la phrase: "La situation aux États-Unis est loin des idéaux proclamés par Washington". Les politologues associent le changement de ton des relations entre la Russie et l'Occident au début de la campagne électorale du candidat à la présidence Vladimir Poutine et notent la fin de la soi-disant réinitialisation - la principale idée de politique étrangère de Dmitri Medvedev.

Cela a été confirmé par la commission des affaires internationales de la Douma d’État, que le parti Russie unie a reçu. Son nouveau président, le journaliste de télévision Alexei Pushkov, a expliqué que l'Amérique ne voulait pas que Poutine revienne au Kremlin, car il est "l'incarnation de l'idée de la Russie comme centre mondial du pouvoir et centre de l'Union eurasienne". Washington n'est pas satisfait de cela, donc il interfère dans les événements nationaux, a déclaré Pushkov, rappelant les critiques de la secrétaire d'État Hillary Clinton lors des élections législatives du 4 décembre.

Selon le chef de la commission, c'est après cela qu'il est devenu clair que le redémarrage annoncé par les présidents Dmitri Medvedev et Barack Obama était terminé. Il a exprimé sa confiance que les États-Unis continueront de se permettre de tels commentaires sans retenue et pourraient commencer à pousser à l'affaiblissement du pouvoir russe, a déclaré Pushkov, citant Vedomosti.

- Le Département d'État a encouragé les rapports sur les droits de l'homme, mais a déclaré: aux États-Unis, il n'y a pas de problème dans ce domaine.

Cependant, les analystes politiques, auxquels le journal a demandé des commentaires, ont déclaré que la Russie avait changé de ton peu de temps après l'annonce du roque de Poutine et de Medvedev, ce qui avait été fait lors du congrès de la Russie unie en septembre.

Déjà en novembre, le président russe a présenté un ultimatum à l'OTAN et aux États-Unis, menaçant qu'en l'absence d'accords de défense antimissile en Europe, la Russie fournirait non seulement une "défaite totale contre le feu" à EuroPro avec ses systèmes de frappe Iskander, mais pourrait se retirer du traité de réduction stratégique. armes offensives et abandonner les étapes de désarmement.

Il est également significatif que le Kremlin et la Maison Blanche américaine ne se soient pas entendus sur la deuxième visite d'Obama (la première fois qu'il s'est rendu à Moscou en 2009). En outre, pendant la campagne parlementaire, l'Association de Golos pour la protection des droits de vote a été accusée d'avoir agi dans l'intérêt et aux dépens des États-Unis, et Poutine, lors d'une "ligne directe" avec les Russes et lors d'une réunion avec des représentants du Front populaire panrusse, a déclaré que les organisateurs des rassemblements les protestations reçoivent de l'argent du Département d'État. Il a également rappelé les critiques électorales de Clinton, indiquant qu’en agissant ainsi, elle aurait donné un signal à certaines personnalités russes.

La tonalité critique est la nouvelle enveloppe de Poutine pour la politique, a déclaré le président du Center for Political Technologies, Boris Makarenko, notant que la Russie unie a placé une personne au vocabulaire belliciste non seulement à la tête du Comité international de la Douma d'État, mais aussi du Comité de sécurité - il s'agit d'Irina Printemps. Mais le politologue Fedor Loukianov estime que Poutine a accumulé beaucoup de revendications contre les États-Unis au cours des quatre dernières années, et maintenant ce mécontentement commence à se manifester.

Le ministère russe des Affaires étrangères rappelle les "problèmes systémiques invétérés" des États-Unis

Dans ce contexte, le ministère russe des Affaires étrangères a présenté mercredi son premier rapport (au format Word) sur la situation des droits de l'homme à l'étranger, dans lequel il critiquait les États-Unis, certains pays de l'UE et de l'OTAN, ainsi que le Canada et la Géorgie. Le document russe a le même statut que les rapports analytiques du Département d'État américain - Rapports nationaux sur les pratiques en matière de droits de l'homme, expliquent le "Vedomosti" dans un article séparé.

La critique des États-Unis est la première et principale partie du rapport. "Les problèmes systémiques de longue date de la société américaine sont en train d'aggraver, notamment la discrimination raciale, la xénophobie, le surpeuplement dans les prisons, l'application injustifiée de la peine de mort, y compris les innocents, les mineurs et les malades mentaux, l'imperfection du système électoral, la corruption", disent les diplomates russes.

Ils rappellent la prison américaine de Guantanamo, la guerre en Irak, les prisons secrètes de la CIA en Europe, la guerre "notoire" contre le terrorisme, l'espionnage des "ennemis internes", la persécution de WikiLeaks et bien plus encore, sans exclure les "exécutions massives de citoyens innocents par des malades mentaux" et la violence concernant les enfants adoptés de Russie.

Le rapport indique que les relations russo-américaines subissent de graves dommages du fait de "l'application extraterritoriale de la loi américaine", selon le site Internet d'Interfax. "Cela entraîne une violation des droits et libertés fondamentaux des Russes, notamment des arrestations arbitraires et des enlèvements dans des pays tiers, des mauvais traitements et des poursuites pénales sur la base des témoignages des" agents fictifs "et de preuves douteuses", a déclaré le ministère des Affaires étrangères.

Comme "exemples éclatants" de telles actions de l'administration américaine, les diplomates citent les affaires des Russes - le "marchand d'armes" Viktor Bout et le "pilote de cocaïne" Konstantin Yaroshenko.

Les auteurs du rapport mentionnent également la «liste Magnitski», qui comprend les noms des responsables russes impliqués, selon les États-Unis, dans la mort dans le centre de détention provisoire de Moscou de l'avocat Sergei Magnitski et indésirables sur le territoire américain. Le ministère russe des Affaires étrangères a considéré cette liste comme "des jeux politiques provocateurs contre les citoyens russes".

La liberté de la presse aux États-Unis est également "sérieusement limitée", selon Moscou: les États-Unis ne sont que 20e sur 178 dans le classement de l'organisation internationale Reporters sans frontières. La Russie occupe la 140e place dans la même note, mais le ministère des Affaires étrangères ne fournit pas ces données, remarque ironiquement Vedomosti.

Le principal objectif de l'opération de l'OTAN en Libye, le ministère des Affaires étrangères a appelé le meurtre de Kadhafi

Un fragment distinct du rapport est consacré à la politique étrangère des États-Unis et de l'OTAN. Il est allégué que lors de l'opération en Libye, les forces de l'alliance ont violé à plusieurs reprises le droit international humanitaire, tuant la population civile du pays et n'empêchant pas de nombreux crimes de l'opposition armée libyenne, écrit Izvestia.

Les diplomates moscovites citent des données spécifiques: "Lors du bombardement de Tripoli le 19 juin, neuf personnes ont été tuées; en une journée, le 20 juin, 15 personnes sont mortes des attaques de l'OTAN, dont trois enfants", indique le document.

Cependant, la déclaration selon laquelle le principal objectif de l'opération militaire en Libye était l'assassinat du leader du pays, Mouammar Kadhafi, pourrait être considérée comme la conclusion la plus scandaleuse du ministère des Affaires étrangères. "En réalisant le concept de" sécurité collective ", les membres de l'OTAN ont en fait fixé l'objectif principal du renversement et du meurtre du colonel", indique le document.

Le représentant du département des droits de l'homme, Konstantin Dolgov, a souligné lors d'un briefing mercredi que l'exemple de la Libye montre que le soi-disant principe des doubles standards se voit dans la question du respect des droits de l'homme.

De vastes sections du rapport critiquent les États baltes et la Géorgie

Une place particulière dans le rapport est une analyse des faits des violations des droits de l'homme dans les pays baltes. "Bien sûr, notre préoccupation particulière, et cela doit être dit encore une fois, malheureusement, à la fin de 2011, est la persistance d'un problème sans précédent d'apatridie de masse en Lettonie et en Estonie avec des violations flagrantes des droits politiques et sociaux fondamentaux de la minorité russophone", a déclaré Dolgov. .

«Cette minorité est estimée à des centaines de milliers de personnes dans ces deux États, pas très grands», a-t-il déclaré. "La pratique discriminatoire se poursuit, malgré les recommandations des institutions internationales des droits de l'homme", a souligné le diplomate.

Dans le même temps, il a souligné que le rapport prenait en compte le problème de la louange du nazisme dans plusieurs pays européens, y compris les États baltes. "Les préoccupations les plus sérieuses concernent l'élan croissant dans les États européens, notamment la glorification du nazisme dans les États baltes que j'ai mentionnée, les tentatives de révision des décisions du Tribunal de Nuremberg, fondamentales pour le droit international moderne. Ce sont des tendances extrêmement dangereuses et nous leur accorderons la plus grande attention de tous nos partenaires. "- a déclaré Dolgov.

En outre, le ministère des Affaires étrangères qualifie les questions de la situation des Roms, des migrants et des réfugiés dans les pays de l'UE défavorables du point de vue des droits de l'homme. De longues sections sont consacrées à la Grande-Bretagne et à la Finlande - cette dernière rappelle le cas de la femme russe Rimma Salonen.

La Géorgie est placée dans une section distincte - elle est accusée de réinstallation forcée, de dispersion de manifestants, d'oppression des droits des minorités nationales (en particulier d'Azerbaïdjanais et d'Arméniens), d'accusations non fondées d'espionnage contre des citoyens russes.

"Dans la nuit du 26 mai de cette année, la police géorgienne a dispersé un groupe de citoyens du rassemblement devant le Parlement géorgien. L'un des manifestants est décédé, des dizaines, dont des femmes, ont été violemment battus. Non seulement les manifestants, mais aussi les journalistes, ont été tués", rappellent les auteurs du document.

Les diplomates ont également constaté des problèmes de respect des droits civils au Canada, qualifiant la situation de «difficile».

Le Département d'État a encouragé les rapports sur les droits de l'homme, mais a déclaré: aux États-Unis, il n'y a pas de problème dans ce domaine

Le représentant du ministère des Affaires étrangères de la RF, Konstantin Dolgov, qui présente le rapport, a déclaré qu '"il n'y a pas de fabrications, il n'y a pas de circonstances inventées, de facteurs". "Il y a des faits spécifiques qui sont enregistrés non seulement par nous, pas seulement la Russie, mais enregistrés par des sources et des structures internationales très, très autorisées. Les pays respectifs sont bien conscients de ces problèmes. La seule question est que, probablement, ce n'est pas toujours et pas dans tout et l'admettre honnêtement. Parfois, il est beaucoup plus facile de donner une conférence à d'autres sur la façon de respecter les droits de l'homme ", a déclaré le diplomate.

Dolgov a souligné que Moscou compte sur une réaction constructive des pays critiqués, car, selon lui, le document n'est ni une réponse aux critiques russes, ni une tentative d'intervenir dans les affaires intérieures des pays étrangers.

La réaction du Département d'État ne s'est pas fait attendre. Ils ont déclaré qu'ils considéraient utiles les rapports préparés par d'autres pays sur la situation des droits de l'homme dans le monde, mais insistent sur le fait qu'il n'y a pas de problèmes particuliers aux États-Unis dans ce domaine, rapporte RIA Novosti.

Commentant le rapport russe, le porte-parole adjoint du département d'État, Mark Toner, a également souligné qu'il ne considérait pas les critiques de gouvernements étrangers, de particuliers ou d'organisations comme une ingérence dans les affaires intérieures des États-Unis.

Je pense que nous allons étudier le rapport. Cela peut prendre un certain temps. Mais en ce qui concerne l'état de nos droits de l'homme, nous sommes complètement ouverts ... Nous ne restreignons pas l'accès aux documents relatifs aux droits de l'homme, et, en passant, nous avons une presse et des médias très libres qui nous contrôlent dans cette affaire ", a déclaré Toner.

"Je dirais que les États-Unis, compte tenu du type de médias dont nous disposons et de la force de la société civile, se comportent assez bien dans le domaine du respect des droits de l'homme", a-t-il conclu.
 
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Под конец года российский МИД впервые выпустил доклад, оценивающий соблюдение прав человека за рубежом.

Московские дипломаты подвергли критике ситуацию в странах Балтии, длинные разделы посвятили проблемам в Великобритании и Финляндии, резко отозвались о политике НАТО в Ливии. Начинается же доклад с обширного раздела о США и фразы: "Положение в США далеко от провозглашаемых Вашингтоном идеалов". Политологи связывают изменение в тональности отношений России с Западом с началом предвыборной кампании кандидата в президенты Владимира Путина и констатируют конец так называемой перезагрузки - главного внешнеполитического детища Дмитрия Медведева.

Это подтвердили в доставшемся единороссам Комитете Госдумы по международным делам. Его новый председатель тележурналист Алексей Пушков объяснил, что Америка не хочет возвращения Путина в Кремль, поскольку тот является "воплощением идеи России как мирового центра силы и центра Евразийского союза". Вашингтон это не устраивает, вот он и вмешивается во внутрироссийские события, сказал Пушков, припомнив критику прошедших 4 декабря парламентских выборов со стороны госсекретаря Хиллари Клинтон.

По словам главы комитета, именно после этого стало ясно, что перезагрузка, объявленная президентами Дмитрием Медведевым и Бараком Обамой, закончилась. Он выразил уверенность, что США и дальше будут позволять себе подобные несдержанные комментарии, а могут и начать подталкивать к ослаблению российской власти, цитируют Пушкова "Ведомости".

- Госдеп поощрил доклады о правах человека, но зявил: в США проблем в этой сфере нет

Впрочем, политологи, к которым газета обратилась за комментарием, констатировали, что Россия сменила тон вскоре после объявления о рокировке Путина и Медведева, что было сделано на съезде "Единой России" в сентябре.

Уже в ноябре президент РФ предъявил НАТО и США ультиматум, пригрозив, что в случае отсутствия договоренностей по противоракетной обороне в Европе Россия не только обеспечит "тотальное огневое поражение" ЕвроПРО своими ударными системами типа "Искандер", но и может выйти из Договора о сокращении стратегических наступательных вооружений и отказаться от шагов в области разоружения.

Показательно также то, что Кремль и американский Белый дом так и не согласовали второй визит Обамы (первый раз он побывал в Москве в 2009 году). Далее, в ходе парламентской кампании ассоциацию защиты прав избирателей "Голос" обвинили в том, что она действует в интересах и за счет США, а Путин в ходе "прямой линии" с россиянами и на встрече с представителями Общероссийского народного фронта заявил, что организаторы митингов протеста получают деньги из Госдепа. Он также припомнил критику выборов Клинтон, указав, что тем самым она, дескать, дала сигнал некоторым деятелям в России.

Критическая тональность - это новая путинская обертка для политики, сказал изданию председатель правления Центра политических технологий Борис Макаренко, отмечая, что "Единая Россия" поставила человека с лексикой "ястреба" не только во главе Международного комитета Госдумы, но и Комитета по безопасности - это Ирина Яровая. А политолог Федор Лукьянов считает, что Путин за последние четыре года накопил много претензий к США, и теперь это недовольство начинает активно проявляться.

МИД России припомнил США "застарелые системные проблемы"

На этом фоне российский МИД в среду представил первый доклад (в формате документа Word) о состоянии прав человека за рубежом, где подверг критике США, некоторые страны ЕС и НАТО, а также Канаду и Грузию. Российский документ носит такой же статус, как и аналитические доклады американского Госдепа - Country Reports on Human Rights Practices, поясняют "Ведомости" в отдельной статье.

Критика США составляет первую и главную часть доклада. "Обостряются застарелые системные проблемы американского общества, включая расовую дискриминацию, ксенофобию, переполненность тюрем, необоснованное применение смертной казни, в т. ч. к невинным, несовершеннолетним и душевнобольным, несовершенство избирательной системы, коррупцию", - заявляют российские дипломаты.

Они припоминают американцам тюрьму в Гуантанамо, войну в Ираке, секретные тюрьмы ЦРУ в Европе, "пресловутую" войну с террором, шпионаж за "внутренними врагами", травлю WikiLeaks и многое другое, не исключая "массовых расстрелов невинных граждан психически нездоровыми лицами" и насилия в отношении приемных детей из России.

В докладе говорится, что российско-американские отношения испытывают серьезный ущерб от "экстерриториального применения американского законодательства", сообщается на сайте "Интерфакса". "Оно ведет к нарушению основополагающих прав и свобод россиян, включая произвольные аресты и похищения из третьих стран, жестокое обращение, уголовное преследование на основании показаний "подставных агентов" и сомнительных улик", - заявляют в МИДе.

В качестве "ярких примеров" подобных действий администрации США дипломаты приводят дела россиян - "торговца оружием" Виктора Бута и "кокаинового летчика" Константина Ярошенко.

Авторы доклада упоминают и "список Магнитского", куда внесены имена российских чиновников, причастных, по мнению США, к смерти в московском СИЗО юриста Сергея Магнитского и нежеланных на американской территории. В российском внешнеполитическом ведомстве этот список расценили как "провокационные политические игры против российских граждан".

Свобода прессы в США тоже "серьезно ограничена", считают в Москве: США лишь на 20-м месте из 178 в рейтинге международной организации "Репортеры без границ". Россия в этом же рейтинге на 140-м месте, однако МИД эти данные не приводит, иронически замечают "Ведомости".

Главной целью операции НАТО в Ливии МИД назвал убийство Каддафи

Отдельный фрагмент доклада посвящен внешней политике США и НАТО. Как утверждается, силы альянса во время операции в Ливии неоднократно нарушали международное гуманитарное право, убивая мирное население страны и не препятствуя многочисленным преступлениям со стороны ливийской вооруженной оппозиции, пишут "Известия".

Московские дипломаты приводят конкретные данные: "В ходе бомбардировки Триполи 19 июня убиты девять человек; за один только день, 20 июня, от ударов НАТО погибли 15 человек, включая трех детей", - говорится в документе.

Однако едва ли не самым скандальным выводом МИДа можно считать заявление о том, что главной целью военной операции в Ливии было убийство лидера страны Муаммара Каддафи. "Реализуя концепцию "коллективной безопасности", натовцы, по сути, ставили главной целью свержение и убийство полковника", - говорится в документе.

Уполномоченный ведомства по правам человека Константин Долгов подчеркнул на брифинге в среду, что на примере Ливии видно, что в вопросе соблюдения прав человека просматривается так называемый принцип двойных стандартов.

Обширные разделы доклада посвящены критике Прибалтики и Грузии

Особое место в докладе занимает анализ фактов, свидетельствующих о нарушениях прав человека в странах Балтии. "Безусловно, нашу особую озабоченность, и об этом вновь приходится говорить, к сожалению, на исходе 2011 года, вызывает сохранение беспрецедентной по своим масштабам проблеме массового безгражданства в Латвии и Эстонии с вопиющими нарушениями основополагающих политических и социальных прав русскоговорящего меньшинства", - сказал Долгов.

"Это меньшинство исчисляется сотнями тысяч людей в этих двух, не очень-то больших по населению государствах", - отметил он. "Дискриминационная практика продолжается, несмотря на рекомендации международных правозащитных институтов", - подчеркнул дипломат.

При этом он особо отметил, что в докладе уделено внимание проблеме восхваления нацизма в ряде стран Европы, включая прибалтийские государства. "Самую серьезную обеспокоенность вызывают набирающие обороты в европейских государствах, в том числе, в упомянутых мною государствах Прибалтики прославление нацизма, попытки ревизии основополагающих для современного международного права решений Нюрнбергского трибунала. Это исключительно опасные тенденции и мы будем обращать на них самые пристальное внимание всех наших партнеров", - сказал Долгов.

Кроме того, неблагополучными с точки зрения прав человека МИД называет вопросы положения цыган, мигрантов и беженцев в странах ЕС. Длинные разделы посвящены Великобритании и Финляндии - последней припоминают дело россиянки Риммы Салонен.

В отдельный раздел вынесена Грузия - ей вменяется в вину принудительное переселение, разгоны демонстрантов, угнетение прав нацменьшинств (особенно азербайджанцев и армян), необоснованные обвинения в шпионаже против российских граждан.

"В ночь на 26 мая с.г. грузинская полиция разогнала группу митингующих граждан перед зданием парламента Грузии. Один из демонстрантов погиб, десятки, включая женщин, жестко избиты. Расправе подверглись не только демонстранты, но и журналисты", - напоминают авторы документа.

Также дипломаты нашли проблемы с соблюдением общегражданских прав в Канаде, назвав ситуацию там "непростой".

Госдеп поощрил доклады о правах человека, но зявил: в США проблем в этой сфере нет

Уполномоченный МИД РФ по правам человека Константин Долгов, представляя доклад, заявил, что в нем "нет никаких выдумок, нет никаких придуманных обстоятельств, факторов". "Есть конкретные факты, которые фиксируются не только нами, не только Россией, но фиксируются весьма и весьма авторитетными международными источниками и структурами. Соответствующие страны прекрасно знают об этих проблемах. Вопрос только в том, что, наверное, не всегда и не во всем открыто и честно признаются. Иногда гораздо проще прочитать лекцию другим о том, как надо соблюдать права человека", - отметил дипломат.

Долгов подчеркнул, что в Москве рассчитывают на конструктивную реакцию со стороны подвергнутых критике стран, поскольку, по его словам, документ является ни ответом на критику России, ни попыткой вмешательства во внутренние дела зарубежных стран.

Реакция из Госдепа не заставила себя ждать. Там заявили, что считают подготавливаемые другими странами доклады о состоянии прав человека в мире полезными, однако настаивают на том, что в США особых проблем в этой сфере нет, передает РИА "Новости".

Комментируя российский доклад, заместитель официального представителя Госдепартамента Марк Тонер также подчеркнул, что не считает критику со стороны иностранных правительств, частных лиц или организаций вмешательством во внутренние дела США.

Думаю, мы изучим доклад. Возможно, это займет некоторое время. Но что касается состояния у нас прав человека, мы совершенно открыты… Мы не ограничиваем доступ к документам, касающимся прав человека, и, кстати, у нас очень свободная пресса и медиа, которые нас в этом вопросе контролируют", - заявил Тонер.

"Я бы сказал, что США, учитывая, какие у нас СМИ и насколько крепкое гражданское общество, ведут себя достаточно хорошо в сфере соблюдения прав человека", - заключил он.

Матушкин Андрей Николаевич

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On ne sait pas exactement ce que c'est. Mouvement tactique, ou avons-nous déjà compté sur tellement (est douteux) que nous pouvons pointer vers les États-Unis et l'UE sur leurs «montants»? :?:
 
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Непонятно только что это. Тактический ход или мы уже на столько оперились (вызывает сомнение), что можем указывать США и ЕС на их "косяки"? :?:

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Игорь Эдуардович

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La Russie doit être forte .... de plus elle ne doit rien à personne !!!
 
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Россия должна быть сильной....больше она никому и ничего не должна!!!

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Remercier! ... seulement la vérité et rien que la vérité ... Et "leurs" doubles standards ont depuis longtemps épuisé tout le monde ...
 
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Спасибо! ...только правду и ничего кроме правды... А "их" двойные стандарты уже давно всех подутомили...

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