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"18 février 2012 | Auteur: irina incognito note: 5 sur 5 - 8 votes
Il y a cinq ans, j'ai commis un crime. Je ne me sens pas comme un héros, mais ma conscience ne me tourmente pas non plus. Pourquoi? Et voici pourquoi.
La Crimée est le nom du chien. Mon grand-père lui a trouvé un chiot en 2001. Une seule fois en hiver est venu avec un paquet d'où sortait la tête d'un chiot aux grands yeux. Je n'ai pas moi-même assisté à la première apparition de la Crimée dans la maison, ma mère m'en a parlé. Quelqu'un a laissé un chiot dans la neige à la clôture d’un voisin et, comme son grand-père l’a trouvé le matin, il a bien sûr passé la nuit dans le froid. Rien, ils se réchauffaient, ils buvaient du lait, économisaient, en général. Alors voilà. Un nouveau membre de la famille a tout de suite pris racine, et comme son grand-père vivait seul dans une cabane, personne n'était contre l'apparition d'un animal de compagnie. Le toutou s'est avéré être des races domestiques, mais, comme toutes les races domestiques, il était excessivement intelligent et vif d'esprit. Par la première année de vie sur le compte de la Crimée étaient: des pousses de la cour entourées d'une clôture - 3 fois; étranglé les poulets voisins, qui, soit dit en passant, étaient dans une pièce fermée à clé - 2 pièces; versé dans les chaussures par de mauvaises personnes, en l'absence totale de cas de faussaires amicaux - 5 fois. Il y avait des incidents encore plus étonnants, mais cette petite boule de laine agile devenait de plus en plus intelligente de jour en jour, et dès la première année de vie, il était complètement impossible de l'attraper à la lèpre. Autrement dit, il est clair qui a triché, mais n'a pas été pris en flagrant délit. À plusieurs reprises, par exemple, avec les premières bottes énervées, la Crimée a magistralement encadré un chat qui a été fourré avec son visage dans des étrangers, en fait, du ssaki.
Caractère capricieux, la Crimée n'a jamais personnellement ruiné son grand-père et, avec un certain instinct, il a senti la frontière, qui ne peut pas être franchie. Lorsque des étrangers apparaissent dans la cour, le chien doit en informer le propriétaire avec un aboiement bruyant - c'est son travail principal, et ils l'ont nourri pour cela. Alors, un grand-père est entré dans la cour. Crimée consciencieusement intrus obhakavat, mais connaissance, contraire
Selon ses attentes, il ne s'est pas arrêté, mais a poursuivi son chemin et n'a réagi d'aucune façon à la source de bruit. Ici, vous devez faire une petite digression et décrire l'apparence de la Crimée. Le chien était de petite taille, 30 centimètres au garrot, avec une queue au crochet, de couleur jaune, un long pelage, un museau arrogant. Nous allons continuer. Dans le village (c'est le nom du village du territoire de Krasnodar, si quelqu'un ne le sait pas), où vit son grand-père, il appelle ces chiens des chiens oisifs, et personne ne s'attend à rien d'autre que des effets sonores de leur part. Oui, et ils ne sont pas dangereux pour un adulte - vous pouvez facilement donner un coup de pied, afin que ces chiens n'attaquent pas une personne, en gardant la jambe tendue. Donc, cette connaissance est passée devant le chien, elle n'avait même pas l'air, je suppose. Mais la Crimée était jeune et chaude, il n'a jamais reçu de coups de pied, alors il a décidé de prendre l'initiative. S'imaginant un descendant des St. Bernards et d'autres Rottweilers, notre héros a sauté sur l'intrus. Plutôt, sur une jambe de pantalon. Ce que la jambe de pantalon en pensait, l'histoire est silencieuse, mais les pensées du grand-père d'un ami ont été entendues dans la rue. Grand-père a trouvé un lieu d'événements sur un tapis sélectif et a trouvé son invité assis sur le cinquième point et levant sa jambe en biais. Sur sa jambe, serrant la jambe de son pantalon avec une prise étouffante, accroché au visage un protecteur intrépide du propriétaire et sauveur de la propriété. En général, je mord la Crimée uniquement pour les vêtements, il s'agit de réaliser les limites de ce qui est permis, donc, en plus des vêtements surprises et gâtés, le mordu n'a subi aucun inconvénient.
Après tous les "arts" canins, la patience du grand-père a cessé et il a décidé de mettre le chien sur la chaîne. À peine dit que c'était fait. Toute la famille a construit un chenil, déterminé l'endroit, et voici le premier jour dans le rôle d'un chien de chaîne. La Crimée, qui a pris une part active à la construction du chenil (marqué personnellement deux planches), étant mise sur une chaîne, n'était pas satisfaite. L'insatisfaction a été exprimée à haute voix, mais le propriétaire a pris une décision et n'allait pas la changer. La Crimée aboya et se calma. En toute honnêteté, il convient de noter que le chien a été périodiquement libéré de la chaîne, donc tout n'est pas si mauvais, mais pour les gens, c'est si bon.
Et puis la durée de vie mesurée du chien de garde a coulé. Ils se nourrissent, boivent, ne blessent pas. Nous avons rendu visite à notre grand-père souvent, le chien nous a accueillis avec une aboiement gai et fort et était simplement heureux quand l'un des parents est venu caresser la peau du cou ou se gratter derrière l'oreille. En vacances, les os juteux se sont avérés être dans un bol près de la Crimée, pas du pain avec du ragoût, comme d'habitude. Ce sont de simples joies canines. Le chien a survécu, servant fidèlement le propriétaire jusqu'à l'âge de six ans.
Il faisait déjà chaud au printemps dans la nuit du 23 au 24 février. En vacances, tous les parents se sont réunis dans notre maison. Et alors, comme ils ont fêté joyeusement, ils ont décidé de passer la nuit avec nous aussi. Le matin, je suis allé voir mon grand-père à la maison, car personne n'avait annulé la gueule de bois, et le soir mon grand-père a exacerbé le clair de lune avec de la bière. Nous sommes entrés dans la cour, avons marché jusqu'au porche, et alors seulement j'ai senti inconsciemment que quelque chose n'allait pas, quelque chose manquait. Il réfléchit une minute et réalisa - le silence. Personne ne nous a rencontrés avec une écorce amicale. Laissant mon grand-père chercher des chaussures sur le porche, je suis allé au chenil. Je n'ai pas vu immédiatement la Crimée, mais j'ai réalisé que quelque chose de grave s'était produit. Autour du chenil, il y avait beaucoup de vieilles briques, le bol était retourné, le chenil était cassé à plusieurs endroits. En traçant la chaîne, j'ai trouvé le corps du chien au-delà du chenil. Je n'oublierai jamais ce que j'ai vu. La Crimée était simplement brisée, il n'y a pas d'autre mot à trouver, tout couvert de sang. Tête, corps, jambes, tout s'est transformé en désordre. Et le pire de tout, le chien était toujours en vie. Il respirait et, me sentant ensuite, il a même essayé de pleurnicher. Des larmes coulèrent de mes yeux. J'ai réalisé que le chien était battu avec des briques, mais je ne comprenais pas pourquoi. Que peut faire un chien en chaîne qui mérite une mort aussi terrible? Rassurant le pauvre animal, j'ai quand même décidé de le prendre dans mes bras afin d'alléger un peu la souffrance. En fin de compte, il a été battu même lorsqu'il ne pouvait plus se tenir debout et, tombant sur le côté, il a partiellement retenu le côté droit du museau et l'œil droit. Avec cet œil unique, la Crimée m'a regardé et a pleuré. Jamais de ma vie je n'avais vu un chien pleurer, et jamais après. En me voyant, le chien a pris une profonde inspiration et est mort.
Il est impossible de décrire ce qui se passait dans mon âme. Ces non-gens qui y sont allés, j'étais prêt à me déchirer à mains nues. Le même jour, mon grand-père et moi avons demandé aux voisins. Il s'est avéré que la nuit, des ivrognes locaux sont passés devant la cour. Naturellement, ils sont également des défenseurs de la patrie et également impliqués dans les forces armées. À la poubelle, bref. Ce qu'ils n'aimaient pas chez notre chien, personne ne pouvait le dire, les voisins sont intervenus quand le chien n'aboyait plus, mais criait. C'était comme ça: on ne sait pas pourquoi, ces salauds sont entrés dans la cour. Des fenêtres sombres, apparemment, ces monstres ont deviné que les propriétaires n'étaient pas chez eux, peut-être qu'ils voulaient voler quelque chose. En général, la Crimée est le seul obstacle. Pour la plupart des chiens, une brique abandonnée, même si elle ne touche pas la cible, est une excellente raison d'entrer dans le chenil avant l'arrivée des propriétaires. Mais notre Crimée était désespérément courageuse. Ni ses ennemis, ni ses briques, ni ses blessures ne l'ont blessé. Comme l'ont dit les voisins, le chien n'a jamais gémi de douleur. Au début, des aboiements ont été entendus, puis, apparemment, lorsque la brique a cassé la mâchoire du chien - un cri. Jusqu'au dernier chien, il a défendu la cour des attaquants, bien qu'il puisse lui sauver la vie en se cachant dans un chenil. Ce n'est que lorsque le bruit est devenu insupportable que les voisins ont quitté la maison, ce qui a effrayé l'écume. Cependant, deux membres de ce gang ont été identifiés par des personnes. Ils résidaient dans une rue voisine, tout le quartier connaissait très bien la compagnie des scumbags, car le matin, soit ils mendiaient pour de l'argent, soit ils demandaient du travail pour se nourrir. Et le soir, il y avait des soirées bruyantes avec la participation de la police. Habituellement réunis dans la maison de l'un d'eux, tout le monde le savait. Un village est un village.
Le lendemain soir, armés de boutures de pelles, alors populaires auprès des jeunes stanitsa, mon père et moi sommes entrés dans la maison où ces salauds ont cogné. Nous nous sommes approchés du jardin, donc personne ne nous a vus. Les chiens, bien sûr, n'étaient pas dans la cour. Je me souviens mal des détails. Tout est dans le brouillard. Nous sommes passés par la porte ouverte, avons dépassé la pièce où elle empestait les fumées et avons commencé à battre tout ce qui se détachait sur le sol et le canapé. Les nuits dans le sud sont sombres, et la maison avait toujours un œil, donc au début, ils ne l'ont pas frappée de façon ciblée, mais quand les cris de douleur ont commencé, les objectifs sont apparus. Combien nous y sommes restés, je ne me souviens pas. Ils ont battu jusqu'à ce que les cris cessent, puis sont partis. Les corps ont été retrouvés quatre jours plus tard.
Encore une fois, je ne me considère pas comme un héros. De plus, maintenant que j'ai une femme et un enfant, je ne prendrais pas une telle mesure. Mais alors je n'ai pensé ni à la police, ni au fait que j'ai battu des gens à cause du chien. Mais il y a un sentiment intérieur qu'il a tout fait correctement.
Mon grand-père m'a dit plus tard: "Le chien a vécu jusqu'au matin seulement pour s'assurer que tout allait bien pour nous, et il a rempli son devoir de chien." Dès que la Crimée m'a vu, dans ce monde rien ne le retenait, donc, il est mort dans mes bras. Désolé, mon pote, pour ne pas avoir économisé. "
https://www.xa-xa.org/2012/02/18/pro-sob ... stost.html
Il y a cinq ans, j'ai commis un crime. Je ne me sens pas comme un héros, mais ma conscience ne me tourmente pas non plus. Pourquoi? Et voici pourquoi.
La Crimée est le nom du chien. Mon grand-père lui a trouvé un chiot en 2001. Une seule fois en hiver est venu avec un paquet d'où sortait la tête d'un chiot aux grands yeux. Je n'ai pas moi-même assisté à la première apparition de la Crimée dans la maison, ma mère m'en a parlé. Quelqu'un a laissé un chiot dans la neige à la clôture d’un voisin et, comme son grand-père l’a trouvé le matin, il a bien sûr passé la nuit dans le froid. Rien, ils se réchauffaient, ils buvaient du lait, économisaient, en général. Alors voilà. Un nouveau membre de la famille a tout de suite pris racine, et comme son grand-père vivait seul dans une cabane, personne n'était contre l'apparition d'un animal de compagnie. Le toutou s'est avéré être des races domestiques, mais, comme toutes les races domestiques, il était excessivement intelligent et vif d'esprit. Par la première année de vie sur le compte de la Crimée étaient: des pousses de la cour entourées d'une clôture - 3 fois; étranglé les poulets voisins, qui, soit dit en passant, étaient dans une pièce fermée à clé - 2 pièces; versé dans les chaussures par de mauvaises personnes, en l'absence totale de cas de faussaires amicaux - 5 fois. Il y avait des incidents encore plus étonnants, mais cette petite boule de laine agile devenait de plus en plus intelligente de jour en jour, et dès la première année de vie, il était complètement impossible de l'attraper à la lèpre. Autrement dit, il est clair qui a triché, mais n'a pas été pris en flagrant délit. À plusieurs reprises, par exemple, avec les premières bottes énervées, la Crimée a magistralement encadré un chat qui a été fourré avec son visage dans des étrangers, en fait, du ssaki.
Caractère capricieux, la Crimée n'a jamais personnellement ruiné son grand-père et, avec un certain instinct, il a senti la frontière, qui ne peut pas être franchie. Lorsque des étrangers apparaissent dans la cour, le chien doit en informer le propriétaire avec un aboiement bruyant - c'est son travail principal, et ils l'ont nourri pour cela. Alors, un grand-père est entré dans la cour. Crimée consciencieusement intrus obhakavat, mais connaissance, contraire
Selon ses attentes, il ne s'est pas arrêté, mais a poursuivi son chemin et n'a réagi d'aucune façon à la source de bruit. Ici, vous devez faire une petite digression et décrire l'apparence de la Crimée. Le chien était de petite taille, 30 centimètres au garrot, avec une queue au crochet, de couleur jaune, un long pelage, un museau arrogant. Nous allons continuer. Dans le village (c'est le nom du village du territoire de Krasnodar, si quelqu'un ne le sait pas), où vit son grand-père, il appelle ces chiens des chiens oisifs, et personne ne s'attend à rien d'autre que des effets sonores de leur part. Oui, et ils ne sont pas dangereux pour un adulte - vous pouvez facilement donner un coup de pied, afin que ces chiens n'attaquent pas une personne, en gardant la jambe tendue. Donc, cette connaissance est passée devant le chien, elle n'avait même pas l'air, je suppose. Mais la Crimée était jeune et chaude, il n'a jamais reçu de coups de pied, alors il a décidé de prendre l'initiative. S'imaginant un descendant des St. Bernards et d'autres Rottweilers, notre héros a sauté sur l'intrus. Plutôt, sur une jambe de pantalon. Ce que la jambe de pantalon en pensait, l'histoire est silencieuse, mais les pensées du grand-père d'un ami ont été entendues dans la rue. Grand-père a trouvé un lieu d'événements sur un tapis sélectif et a trouvé son invité assis sur le cinquième point et levant sa jambe en biais. Sur sa jambe, serrant la jambe de son pantalon avec une prise étouffante, accroché au visage un protecteur intrépide du propriétaire et sauveur de la propriété. En général, je mord la Crimée uniquement pour les vêtements, il s'agit de réaliser les limites de ce qui est permis, donc, en plus des vêtements surprises et gâtés, le mordu n'a subi aucun inconvénient.
Après tous les "arts" canins, la patience du grand-père a cessé et il a décidé de mettre le chien sur la chaîne. À peine dit que c'était fait. Toute la famille a construit un chenil, déterminé l'endroit, et voici le premier jour dans le rôle d'un chien de chaîne. La Crimée, qui a pris une part active à la construction du chenil (marqué personnellement deux planches), étant mise sur une chaîne, n'était pas satisfaite. L'insatisfaction a été exprimée à haute voix, mais le propriétaire a pris une décision et n'allait pas la changer. La Crimée aboya et se calma. En toute honnêteté, il convient de noter que le chien a été périodiquement libéré de la chaîne, donc tout n'est pas si mauvais, mais pour les gens, c'est si bon.
Et puis la durée de vie mesurée du chien de garde a coulé. Ils se nourrissent, boivent, ne blessent pas. Nous avons rendu visite à notre grand-père souvent, le chien nous a accueillis avec une aboiement gai et fort et était simplement heureux quand l'un des parents est venu caresser la peau du cou ou se gratter derrière l'oreille. En vacances, les os juteux se sont avérés être dans un bol près de la Crimée, pas du pain avec du ragoût, comme d'habitude. Ce sont de simples joies canines. Le chien a survécu, servant fidèlement le propriétaire jusqu'à l'âge de six ans.
Il faisait déjà chaud au printemps dans la nuit du 23 au 24 février. En vacances, tous les parents se sont réunis dans notre maison. Et alors, comme ils ont fêté joyeusement, ils ont décidé de passer la nuit avec nous aussi. Le matin, je suis allé voir mon grand-père à la maison, car personne n'avait annulé la gueule de bois, et le soir mon grand-père a exacerbé le clair de lune avec de la bière. Nous sommes entrés dans la cour, avons marché jusqu'au porche, et alors seulement j'ai senti inconsciemment que quelque chose n'allait pas, quelque chose manquait. Il réfléchit une minute et réalisa - le silence. Personne ne nous a rencontrés avec une écorce amicale. Laissant mon grand-père chercher des chaussures sur le porche, je suis allé au chenil. Je n'ai pas vu immédiatement la Crimée, mais j'ai réalisé que quelque chose de grave s'était produit. Autour du chenil, il y avait beaucoup de vieilles briques, le bol était retourné, le chenil était cassé à plusieurs endroits. En traçant la chaîne, j'ai trouvé le corps du chien au-delà du chenil. Je n'oublierai jamais ce que j'ai vu. La Crimée était simplement brisée, il n'y a pas d'autre mot à trouver, tout couvert de sang. Tête, corps, jambes, tout s'est transformé en désordre. Et le pire de tout, le chien était toujours en vie. Il respirait et, me sentant ensuite, il a même essayé de pleurnicher. Des larmes coulèrent de mes yeux. J'ai réalisé que le chien était battu avec des briques, mais je ne comprenais pas pourquoi. Que peut faire un chien en chaîne qui mérite une mort aussi terrible? Rassurant le pauvre animal, j'ai quand même décidé de le prendre dans mes bras afin d'alléger un peu la souffrance. En fin de compte, il a été battu même lorsqu'il ne pouvait plus se tenir debout et, tombant sur le côté, il a partiellement retenu le côté droit du museau et l'œil droit. Avec cet œil unique, la Crimée m'a regardé et a pleuré. Jamais de ma vie je n'avais vu un chien pleurer, et jamais après. En me voyant, le chien a pris une profonde inspiration et est mort.
Il est impossible de décrire ce qui se passait dans mon âme. Ces non-gens qui y sont allés, j'étais prêt à me déchirer à mains nues. Le même jour, mon grand-père et moi avons demandé aux voisins. Il s'est avéré que la nuit, des ivrognes locaux sont passés devant la cour. Naturellement, ils sont également des défenseurs de la patrie et également impliqués dans les forces armées. À la poubelle, bref. Ce qu'ils n'aimaient pas chez notre chien, personne ne pouvait le dire, les voisins sont intervenus quand le chien n'aboyait plus, mais criait. C'était comme ça: on ne sait pas pourquoi, ces salauds sont entrés dans la cour. Des fenêtres sombres, apparemment, ces monstres ont deviné que les propriétaires n'étaient pas chez eux, peut-être qu'ils voulaient voler quelque chose. En général, la Crimée est le seul obstacle. Pour la plupart des chiens, une brique abandonnée, même si elle ne touche pas la cible, est une excellente raison d'entrer dans le chenil avant l'arrivée des propriétaires. Mais notre Crimée était désespérément courageuse. Ni ses ennemis, ni ses briques, ni ses blessures ne l'ont blessé. Comme l'ont dit les voisins, le chien n'a jamais gémi de douleur. Au début, des aboiements ont été entendus, puis, apparemment, lorsque la brique a cassé la mâchoire du chien - un cri. Jusqu'au dernier chien, il a défendu la cour des attaquants, bien qu'il puisse lui sauver la vie en se cachant dans un chenil. Ce n'est que lorsque le bruit est devenu insupportable que les voisins ont quitté la maison, ce qui a effrayé l'écume. Cependant, deux membres de ce gang ont été identifiés par des personnes. Ils résidaient dans une rue voisine, tout le quartier connaissait très bien la compagnie des scumbags, car le matin, soit ils mendiaient pour de l'argent, soit ils demandaient du travail pour se nourrir. Et le soir, il y avait des soirées bruyantes avec la participation de la police. Habituellement réunis dans la maison de l'un d'eux, tout le monde le savait. Un village est un village.
Le lendemain soir, armés de boutures de pelles, alors populaires auprès des jeunes stanitsa, mon père et moi sommes entrés dans la maison où ces salauds ont cogné. Nous nous sommes approchés du jardin, donc personne ne nous a vus. Les chiens, bien sûr, n'étaient pas dans la cour. Je me souviens mal des détails. Tout est dans le brouillard. Nous sommes passés par la porte ouverte, avons dépassé la pièce où elle empestait les fumées et avons commencé à battre tout ce qui se détachait sur le sol et le canapé. Les nuits dans le sud sont sombres, et la maison avait toujours un œil, donc au début, ils ne l'ont pas frappée de façon ciblée, mais quand les cris de douleur ont commencé, les objectifs sont apparus. Combien nous y sommes restés, je ne me souviens pas. Ils ont battu jusqu'à ce que les cris cessent, puis sont partis. Les corps ont été retrouvés quatre jours plus tard.
Encore une fois, je ne me considère pas comme un héros. De plus, maintenant que j'ai une femme et un enfant, je ne prendrais pas une telle mesure. Mais alors je n'ai pensé ni à la police, ni au fait que j'ai battu des gens à cause du chien. Mais il y a un sentiment intérieur qu'il a tout fait correctement.
Mon grand-père m'a dit plus tard: "Le chien a vécu jusqu'au matin seulement pour s'assurer que tout allait bien pour nous, et il a rempli son devoir de chien." Dès que la Crimée m'a vu, dans ce monde rien ne le retenait, donc, il est mort dans mes bras. Désolé, mon pote, pour ne pas avoir économisé. "
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Original message
"18 февраля 2012 | Автор: ирина инкогнито рейтинг: 5 из 5 - 8 голосов
Пять лет тому назад я совершил преступление. Героем я себя не чувствую, но и совесть меня не мучает. Почему? А вот почему.
Крым – это кличка собаки. Мой дедушка нашёл его щенком в 2001 году. Просто однажды зимой пришел со свертком, из которого торчала глазастая щенячья голова. Сам я не был свидетелем первого появления Крыма в доме, мне об этом рассказала мама. Щенка кто-то оставил на снегу у соседского забора, а так как дед нашёл его утром, то, понятное дело, ночь пёс провёл на морозе. Ничего, обогрели, молоком напоили, спасли, в общем. Так вот. Прижился новый член семьи сразу, а так как дед жил в избе один, никто против появления питомца не был. Пёсик оказался дворовых пород, но, как и все дворовые, был не в меру умён и сообразителен. К первому году жизни на Крымовом счету были: побеги со двора, обнесённого забором, - 3 раза; задушено соседских кур, которые, к слову, находились в запираемом помещении – 2 штуки; нассано в ботинки нехорошим людям, при полном отсутствии случаев френдли файера, - 5 раз. Были и ещё удивительные происшествия, но этот маленький юркий комок шерсти умнел не по дням, и к первому году жизни поймать его на проказах стало совершенно невозможно. То есть, понятно кто нашкодил, но с поличным не пойман. Несколько раз, например, при первых зассаных ботинках, Крым мастерски подставил кота, который был тыкан мордой в чужие, по сути, ссаки.
Своенравен по характеру, Крым никогда не пакостил лично деду, и каким-то чутьём чувствовал границу, которую нельзя переступать. При появлении во дворе незнакомцев, пёс должен оповестить хозяина громким лаем – это его основная работа, за это и кормили. Так однажды во двор зашёл один дедов знакомец. Крым добросовестно обгавкал нарушителя, но знакомец, вопреки
пёсьим ожиданиям, не остановился, а продолжил путь и никак не реагировал на источник шума. Тут нужно сделать небольшое отступление и описать Крымскую внешность. Роста пёс был небольшого, сантиметров 30 в холке, хвост крючком, окрас жёлтый, шерсть длинная, морда наглая. Продолжим. В станице (это так деревня называется в Краснодарском крае, если кто не знает), где живёт дед, таких собак называет пустолайками, и никто от них ничего, кроме звуковых эффектов, не ожидает. Да и не опасны они для взрослого человека – пинком отбросить можно легко, поэтому собаки такие на человека не нападают, держась на расстоянии вытянутой ноги. Вот и шёл этот знакомый мимо пса, даже не взглянул, наверное. Но Крым был молод и горяч, пинков никогда не получал, поэтому решил проявить инициативу. Возомнив себя потомком сенбернаров и прочих ротвейлеров, наш герой напрыгнул на нарушителя. Вернее на нарушительскую штанину. Что об этом подумала штанина, история умалчивает, но вот мысли дедова знакомого услышали по всей улице. Дедушка нашёл место событий по отборному мату, и застал своего гостя, сидящим на пятой точке и поднявшим ногу вверх под углом. На ноге, вцепившись в штанину удушающей хваткой, висел бесстрашный защитник хозяина и спаситель хозяйского имущества в одной морде. Крым вообще кусал только за одежду, это я об осознании границ дозволенного, так что, кроме неожиданности и испорченной одежды, укушенные никаких неудобств не испытывали.
После всех собачьих «художеств», терпение деда кончилось, и он решил посадить пса на цепь. Сказано – сделано. Всей семьёй построили конуру, определили место и вот первый день в роли цепного пса. Крым, принимавший активное участие в строительстве конуры (лично пометил две доски), будучи посаженным на цепь, остался недоволен. Выражалось недовольство громко, но хозяин решение принял, и менять его не собирался. Полаял Крым и успокоился. Справедливости ради, стоит отметить, что с цепи пса периодически отпускали, так что не всё так плохо, а для людей так вообще хорошо.
И вот потекла размеренная жизнь сторожевого пса. Кормят, поят, не обижают. Заходили мы к деду часто, пёс встречал нас весёлым громким лаем и был просто счастлив, когда кто-нибудь из родственников подходил потрепать загривок или почесать за ушком. По праздникам в миске у Крыма оказывались сочные кости, а не хлеб с похлёбкой, как обычно. Такие вот нехитрые собачьи радости. Дожил пёс, служа хозяину верой и правдой до шести лет.
Ночью с 23-го на 24-е февраля было уже по-весеннему тепло. На праздник вся родня собралась у нас в доме. А так, как праздновали весело, решили ночевать тоже у нас. Поутру, я пошел провожать дедушку до дома, потому что похмелье никто не отменял, а дед вечером усугубил самогон пивом. Зашли мы во двор, прошли до крыльца и только тут я подсознательно почувствовал, что что-то не правильно, чего-то не хватает. Минуту соображал и понял – тишина. Никто не встретил нас приветливым лаем. Оставив дедушку разуваться на крыльце, я пошёл к конуре. Крыма я сразу не увидел, но понял, что случилось что-то плохое. Вокруг конуры валялось много старых кирпичей, миска была перевёрнута, конура пробита в нескольких местах. Проследив по цепи, я нашёл тело пса за конурой. Никогда мне не уже не забыть того, что я увидел. Крым был просто разбит, другого слова не подобрать, весь в запёкшейся крови. Голова, туловище, лапы, всё превратилось в месиво. И что самое страшное, пёс был ещё жив. Он дышал, и, почуяв меня рядом, даже попытался скулить. Слёзы катились у меня из глаз. Я понял, что собаку забили кирпичами, но не понимал за что. Что мог сделать цепной пёс, чем заслужил такую жуткую смерть? Успокаивая бедное животное, я всё же решил взять его на руки, чтобы хоть немного облегчить страдания. Как оказалось, его били, даже когда он не мог больше стоять, и, упав на бок, он частично сохранил правую часть морды и правый глаз. Вот этим своим единственным глазом Крым смотрел на меня и плакал. Никогда в жизни до этого я не видел, чтобы собака плакала, и никогда после. Увидев меня, пёс глубоко вздохнул, и умер.
Невозможно описать, что творилось у меня в душе. Тех нелюдей, кто на это пошел, я готов был разорвать голыми руками. В тот же день мы с дедом расспросили соседей. Как выяснилось, ночью мимо двора ходили местные алкаши. Понятное дело, тоже защитники отечества и тоже причастные к вооруженным силам. В хлам, короче. Чем им не понравилась именно наша собака, никто сказать не мог, соседи вмешались, когда пёс уже не лаял, а кричал. Дело было так: не понятно зачем, эти подонки вошли во двор. По тёмным окнам, видимо, эти уроды догадались, что хозяев нет дома, может стащить что-то хотели. В общем Крым – единственное препятствие. Для большинства собак брошенный кирпич, даже если он не попал в цель – отличный повод забиться в конуру до прихода хозяев. Но наш Крым был отчаянно смел. Его не испугали ни враги, ни кирпичи, ни полученные травмы. Как говорили соседи, пёс ни разу не заскулил от боли. Сперва слышался лай, а затем, видимо когда кирпич сломал собаке челюсти – крик. До последнего пёс защищал двор от нападавших, хотя мог спасти свою жизнь, спрятавшись в конуре. Только после того, как шум стал невыносимым, соседи вышли из дома, чем спугнули подонков. Однако двоих из этой шайки люди опознали. Это были жители соседней улицы, вся округа прекрасно знала компанию отморозков, потому что по утрам они либо клянчили деньги на опохмел, либо напрашивались на работу за еду. А вечером устраивали шумные попойки с привлечением милиции. Собирались обычно в доме у одного из них, все это знали. Деревня есть деревня.
Уже на следующую ночь, вооружившись черенками от лопат, популярными тогда среди станичной молодёжи, мы с батей проникли в дом, где бухали эти гады. Подошли мы со стороны огорода, так что никто нас не видел. Собак, понятное дело, во дворе не было. Подробности помню плохо. Всё как в тумане. Зашли в открытую дверь, прошли комнату, где воняло перегаром, и начали бить всё, что выделялось на полу и диване. Ночи на юге тёмные, а в доме так и вообще было «глаз выколи», поэтому сначала били не прицельно, а вот когда начались крики боли, тогда и цели появились. Сколько мы там пробыли, я не помню. Били, пока крики не прекратились, а затем просто ушли. Трупы нашли через четыре дня.
Ещё раз повторюсь, я не считаю себя героем. Более того, сейчас, когда у меня появились жена и ребёнок, я на такой шаг не пошёл бы. Но тогда я не думал ни о милиции, ни о том, что бью людей из-за собаки. Но есть внутреннее ощущение, что сделал всё правильно.
Дед мне потом говорил: «Пёс прожил до утра лишь затем, чтобы убедиться, что с нами всё в порядке, и свой собачий долг он исполнил». Как только Крым увидел меня, на этом свете его уже ничего не держало, поэтому и умер он у меня на руках. Прости, дружище, что не уберегли."
https://www.xa-xa.org/2012/02/18/pro-sob ... stost.html
Пять лет тому назад я совершил преступление. Героем я себя не чувствую, но и совесть меня не мучает. Почему? А вот почему.
Крым – это кличка собаки. Мой дедушка нашёл его щенком в 2001 году. Просто однажды зимой пришел со свертком, из которого торчала глазастая щенячья голова. Сам я не был свидетелем первого появления Крыма в доме, мне об этом рассказала мама. Щенка кто-то оставил на снегу у соседского забора, а так как дед нашёл его утром, то, понятное дело, ночь пёс провёл на морозе. Ничего, обогрели, молоком напоили, спасли, в общем. Так вот. Прижился новый член семьи сразу, а так как дед жил в избе один, никто против появления питомца не был. Пёсик оказался дворовых пород, но, как и все дворовые, был не в меру умён и сообразителен. К первому году жизни на Крымовом счету были: побеги со двора, обнесённого забором, - 3 раза; задушено соседских кур, которые, к слову, находились в запираемом помещении – 2 штуки; нассано в ботинки нехорошим людям, при полном отсутствии случаев френдли файера, - 5 раз. Были и ещё удивительные происшествия, но этот маленький юркий комок шерсти умнел не по дням, и к первому году жизни поймать его на проказах стало совершенно невозможно. То есть, понятно кто нашкодил, но с поличным не пойман. Несколько раз, например, при первых зассаных ботинках, Крым мастерски подставил кота, который был тыкан мордой в чужие, по сути, ссаки.
Своенравен по характеру, Крым никогда не пакостил лично деду, и каким-то чутьём чувствовал границу, которую нельзя переступать. При появлении во дворе незнакомцев, пёс должен оповестить хозяина громким лаем – это его основная работа, за это и кормили. Так однажды во двор зашёл один дедов знакомец. Крым добросовестно обгавкал нарушителя, но знакомец, вопреки
пёсьим ожиданиям, не остановился, а продолжил путь и никак не реагировал на источник шума. Тут нужно сделать небольшое отступление и описать Крымскую внешность. Роста пёс был небольшого, сантиметров 30 в холке, хвост крючком, окрас жёлтый, шерсть длинная, морда наглая. Продолжим. В станице (это так деревня называется в Краснодарском крае, если кто не знает), где живёт дед, таких собак называет пустолайками, и никто от них ничего, кроме звуковых эффектов, не ожидает. Да и не опасны они для взрослого человека – пинком отбросить можно легко, поэтому собаки такие на человека не нападают, держась на расстоянии вытянутой ноги. Вот и шёл этот знакомый мимо пса, даже не взглянул, наверное. Но Крым был молод и горяч, пинков никогда не получал, поэтому решил проявить инициативу. Возомнив себя потомком сенбернаров и прочих ротвейлеров, наш герой напрыгнул на нарушителя. Вернее на нарушительскую штанину. Что об этом подумала штанина, история умалчивает, но вот мысли дедова знакомого услышали по всей улице. Дедушка нашёл место событий по отборному мату, и застал своего гостя, сидящим на пятой точке и поднявшим ногу вверх под углом. На ноге, вцепившись в штанину удушающей хваткой, висел бесстрашный защитник хозяина и спаситель хозяйского имущества в одной морде. Крым вообще кусал только за одежду, это я об осознании границ дозволенного, так что, кроме неожиданности и испорченной одежды, укушенные никаких неудобств не испытывали.
После всех собачьих «художеств», терпение деда кончилось, и он решил посадить пса на цепь. Сказано – сделано. Всей семьёй построили конуру, определили место и вот первый день в роли цепного пса. Крым, принимавший активное участие в строительстве конуры (лично пометил две доски), будучи посаженным на цепь, остался недоволен. Выражалось недовольство громко, но хозяин решение принял, и менять его не собирался. Полаял Крым и успокоился. Справедливости ради, стоит отметить, что с цепи пса периодически отпускали, так что не всё так плохо, а для людей так вообще хорошо.
И вот потекла размеренная жизнь сторожевого пса. Кормят, поят, не обижают. Заходили мы к деду часто, пёс встречал нас весёлым громким лаем и был просто счастлив, когда кто-нибудь из родственников подходил потрепать загривок или почесать за ушком. По праздникам в миске у Крыма оказывались сочные кости, а не хлеб с похлёбкой, как обычно. Такие вот нехитрые собачьи радости. Дожил пёс, служа хозяину верой и правдой до шести лет.
Ночью с 23-го на 24-е февраля было уже по-весеннему тепло. На праздник вся родня собралась у нас в доме. А так, как праздновали весело, решили ночевать тоже у нас. Поутру, я пошел провожать дедушку до дома, потому что похмелье никто не отменял, а дед вечером усугубил самогон пивом. Зашли мы во двор, прошли до крыльца и только тут я подсознательно почувствовал, что что-то не правильно, чего-то не хватает. Минуту соображал и понял – тишина. Никто не встретил нас приветливым лаем. Оставив дедушку разуваться на крыльце, я пошёл к конуре. Крыма я сразу не увидел, но понял, что случилось что-то плохое. Вокруг конуры валялось много старых кирпичей, миска была перевёрнута, конура пробита в нескольких местах. Проследив по цепи, я нашёл тело пса за конурой. Никогда мне не уже не забыть того, что я увидел. Крым был просто разбит, другого слова не подобрать, весь в запёкшейся крови. Голова, туловище, лапы, всё превратилось в месиво. И что самое страшное, пёс был ещё жив. Он дышал, и, почуяв меня рядом, даже попытался скулить. Слёзы катились у меня из глаз. Я понял, что собаку забили кирпичами, но не понимал за что. Что мог сделать цепной пёс, чем заслужил такую жуткую смерть? Успокаивая бедное животное, я всё же решил взять его на руки, чтобы хоть немного облегчить страдания. Как оказалось, его били, даже когда он не мог больше стоять, и, упав на бок, он частично сохранил правую часть морды и правый глаз. Вот этим своим единственным глазом Крым смотрел на меня и плакал. Никогда в жизни до этого я не видел, чтобы собака плакала, и никогда после. Увидев меня, пёс глубоко вздохнул, и умер.
Невозможно описать, что творилось у меня в душе. Тех нелюдей, кто на это пошел, я готов был разорвать голыми руками. В тот же день мы с дедом расспросили соседей. Как выяснилось, ночью мимо двора ходили местные алкаши. Понятное дело, тоже защитники отечества и тоже причастные к вооруженным силам. В хлам, короче. Чем им не понравилась именно наша собака, никто сказать не мог, соседи вмешались, когда пёс уже не лаял, а кричал. Дело было так: не понятно зачем, эти подонки вошли во двор. По тёмным окнам, видимо, эти уроды догадались, что хозяев нет дома, может стащить что-то хотели. В общем Крым – единственное препятствие. Для большинства собак брошенный кирпич, даже если он не попал в цель – отличный повод забиться в конуру до прихода хозяев. Но наш Крым был отчаянно смел. Его не испугали ни враги, ни кирпичи, ни полученные травмы. Как говорили соседи, пёс ни разу не заскулил от боли. Сперва слышался лай, а затем, видимо когда кирпич сломал собаке челюсти – крик. До последнего пёс защищал двор от нападавших, хотя мог спасти свою жизнь, спрятавшись в конуре. Только после того, как шум стал невыносимым, соседи вышли из дома, чем спугнули подонков. Однако двоих из этой шайки люди опознали. Это были жители соседней улицы, вся округа прекрасно знала компанию отморозков, потому что по утрам они либо клянчили деньги на опохмел, либо напрашивались на работу за еду. А вечером устраивали шумные попойки с привлечением милиции. Собирались обычно в доме у одного из них, все это знали. Деревня есть деревня.
Уже на следующую ночь, вооружившись черенками от лопат, популярными тогда среди станичной молодёжи, мы с батей проникли в дом, где бухали эти гады. Подошли мы со стороны огорода, так что никто нас не видел. Собак, понятное дело, во дворе не было. Подробности помню плохо. Всё как в тумане. Зашли в открытую дверь, прошли комнату, где воняло перегаром, и начали бить всё, что выделялось на полу и диване. Ночи на юге тёмные, а в доме так и вообще было «глаз выколи», поэтому сначала били не прицельно, а вот когда начались крики боли, тогда и цели появились. Сколько мы там пробыли, я не помню. Били, пока крики не прекратились, а затем просто ушли. Трупы нашли через четыре дня.
Ещё раз повторюсь, я не считаю себя героем. Более того, сейчас, когда у меня появились жена и ребёнок, я на такой шаг не пошёл бы. Но тогда я не думал ни о милиции, ни о том, что бью людей из-за собаки. Но есть внутреннее ощущение, что сделал всё правильно.
Дед мне потом говорил: «Пёс прожил до утра лишь затем, чтобы убедиться, что с нами всё в порядке, и свой собачий долг он исполнил». Как только Крым увидел меня, на этом свете его уже ничего не держало, поэтому и умер он у меня на руках. Прости, дружище, что не уберегли."
https://www.xa-xa.org/2012/02/18/pro-sob ... stost.html
