Detectives of all countries, unite!

[Детектив-Молдова]

"Détectives de tous les pays, unissez-vous!"

Le 4 septembre 1923, l'Organisation de la police criminelle internationale a été créée, qui deviendra plus tard Interpol

Leslie Harrison était un fraudeur célèbre, mais il a facilement échappé à la police, se déplaçant d'un pays à l'autre. Cela a continué jusqu'à ce qu'Interpol se lance dans les affaires.

De Salzbourg, le siège de cette organisation a reçu un message qu'un monsieur respectable, qui se faisait appeler Lawrence Howard, s'est arrêté dans un hôtel de luxe bien connu. Il a loué une voiture et a soudainement quitté l'hôtel sans payer. Bientôt, le moteur de recherche international a commencé à fonctionner et les réponses aux demandes de Paris ont commencé à arriver:

De Londres: «Lawrence Howard, de son vrai nom Leslie Harrison, est né à Bedford. Accusé d'avoir reçu de l'argent frauduleusement. Voulait. "

Depuis Amsterdam: «Il y a quatre cas de fraude pour Leslie Harrison.»

Du Liechtenstein: «Une voiture volée par Howard, alias Harrison, a traversé la frontière et est en route pour la Suisse.»

Depuis Zurich: «Howard a séjourné dans un hôtel, a passé la nuit et a traversé la frontière française. Il est parti sans payer. »

Les détectives ont perdu la trace de Harrison à Toulouse. Cependant, quelques mois plus tard, il s'est présenté en Libye. La police de Benghazi a arrêté la Dodge volée.

Le conducteur a fait bonne impression sur eux, ils ont décidé qu'il ne savait pas que la voiture avait été volée et ils l'ont relâché, mais juste au cas où ils se seraient présentés à Interpol. À ce moment-là, le criminel a réussi à franchir la frontière avec l'Égypte. Il se faisait appeler colonel de l'armée britannique Lawrence Howard. Le grade élevé a fait une telle impression sur les douaniers qu'ils ont laissé passer le faux colonel sans vérifier, en lui faisant chaleureusement ses adieux. En apprenant leur "crevaison", ils ont immédiatement appelé au Caire. 10 jours plus tard, un message est venu au siège d'Interpol: «Lawrence a été arrêté à l'hôtel Cecile au Caire. Dites-nous quoi faire ensuite. "

Cette longue histoire est l'une des rares qui soit devenue publique. Pour des raisons évidentes, Interpol ne publie pas les détails de ses opérations.

Quand cette organisation a-t-elle été créée? On peut dire ça en 1923, et il n'y aura pas d'erreur. Cependant, les historiens citent également une autre date - 1914, qui n'est pas non plus sans fondement.

À la veille de la Première Guerre mondiale, le Prince Albert I a réuni à Monaco plusieurs dizaines de policiers, avocats et enquêteurs de haut rang de presque tous les pays européens. La réunion a discuté de la création d'une structure pour l'échange d'informations et d'unir les forces pour traquer et capturer les criminels internationaux.

Qui relevait de cette définition? Les trafiquants de drogue, les marchands d'esclaves, les escrocs opérant via des sociétés enregistrées dans différents pays, voulaient des contrevenants qui ont commis un crime dans un pays, mais ont réussi à se déplacer dans un autre.

La réunion à Monaco a été constructive, les invités du Prince Albert ont pu se mettre d'accord sur beaucoup de points, mais le déclenchement de la guerre a empêché la concrétisation de l'idée, et elle a été "mise sur l'étagère" pendant un certain temps.

Elle n'est pas restée longtemps allongée. En 1923, le chef de la police de Vienne Johann Schober a pris l'initiative de convoquer une nouvelle réunion, dont le but pourrait être formulé comme suit: "Détectives de tous les pays, unissez-vous!"

Certes, le monde entier n'en est pas encore au point, mais la conférence est assez représentative: 130 délégués de 20 pays annoncent la création, comme on l'appelait alors officiellement, de l'ICPC (Commission pénale internationale) dont le siège est à Vienne. Elle y était jusqu'en 1938 - avant que l'Autriche ne rejoigne le Troisième Reich.

Les nazis ont essentiellement pris Interpol entre leurs mains. Le chef SS Reinhard Heydrich a été nommé à sa tête, et les détectives de la Gestapo ont utilisé la vaste documentation recueillie dans les archives de Vienne pour poursuivre les opposants au régime nazi.

De nombreux dossiers et listes ont disparu et après la guerre, il a fallu reprendre le travail. Le crédit pour la relance d'Interpol appartient à l'inspecteur général de la police belge, Luvaz. En 1946, il a réuni ses collègues de 19 pays à Bruxelles. Le président a été élu (ce poste est allé à Luvaz lui-même), le secrétaire général et le comité exécutif. Le siège social est situé à Paris.

Dix ans plus tard, une autre réunion très importante a eu lieu dans la «patrie» d'Interpol, à Vienne, au cours de laquelle les fondements juridiques de l'alliance de recherche internationale ont été approuvés. Un nouveau nom officiel a été adopté - l'Organisation internationale de police criminelle, qui a survécu jusqu'à ce jour.

À l'époque, il comprenait 55 pays. Il a été décidé que l'assemblée générale de tous les participants se réunirait chaque année, le président est élu pour un mandat de quatre ans, deux vice-présidents pour un mandat de trois ans et un secrétaire général pour cinq ans.

Une charte a été adoptée réglementant tous les aspects de l'activité. En particulier, l'article 3 stipule qu'il est interdit de s'immiscer dans des questions liées aux activités de groupes politiques, religieux et militaires.

Plusieurs mythes ont été confirmés concernant les activités d'Interpol. Contrairement à certaines idées fausses, ce n'est pas une organisation chargée de l'application des lois; ses employés eux-mêmes ne traquent pas et n'arrêtent pas les criminels. La tâche principale est de collecter des informations et de les échanger, le reste incombe à la police nationale.

Les détectives des pays participants (et ils sont aujourd'hui plus d'une centaine) sont tenus de fournir des informations sur leurs compatriotes criminels, y compris les empreintes digitales et les «empreintes digitales» de la voix et des photographies, à la «banque de données» commune.

Ainsi, les bacs Interpol ont accumulé une quantité gigantesque d'informations précieuses qui peuvent être immédiatement mises à la disposition des détectives. Malgré le budget modeste, constitué des contributions des pays membres, l'organisation est bien équipée techniquement. Les informations sont informatisées, des millions de fichiers avec des empreintes digitales et des photographies, avec des références croisées aux noms et surnoms sur les disques. À Paris, il existe un centre de communication ultramoderne, dont les opérateurs sont en contact permanent avec les services de police nationaux.

Aux États-Unis, les attitudes envers Interpol sont mitigées. En 1950, les Américains se retirent de cette organisation. Le chef du FBI de l'époque, Edgar Hoover, estimait que dans le contexte de l'escalade de la lutte contre l'infiltration communiste, il ne fallait pas faire confiance aux partenaires avec des informations "délicates" collectées par des employés de son département.

Les États-Unis ont par la suite rétabli leur adhésion. Cependant, le pays a entendu à plusieurs reprises des voix critiques adressées à Interpol. La nécessité de fournir des informations sur les citoyens américains dont l'activité criminelle n'a pas été prouvée était répréhensible. Ils ont déclaré qu'Interpol violait les droits civils des personnes dans différents pays. Le Congrès a prétendu qu'il était dirigé par des personnes hostiles aux États-Unis, bien que l'organisation doive être apolitique.

Le veto sur l'ingérence dans la politique est compliqué par les opérations antiterroristes. Cela ne veut pas dire qu'Interpol élimine généralement ces cas. Par exemple, à la veille des Jeux olympiques de 1972, ses représentants à Tel Aviv et Amsterdam ont informé les autorités bavaroises et la police de Munich d'éventuelles attaques et ont même donné des noms spécifiques de participants potentiels, mais n'ont attaché aucune importance à ces avertissements.

Bien entendu, lorsque l'organisation est composée de 177 pays membres, il est difficile de s'attendre à une unanimité totale et à une coordination absolue des actions. Néanmoins, à en juger par l'expérience de ces dernières années, Interpol a fait preuve d'une grande efficacité dans les affaires liées au trafic de drogue. Plusieurs dirigeants de cartels internationaux ont été emprisonnés pendant longtemps.

Les pères fondateurs des «détectives internationaux» n'ont donc pas tenté en vain: leur création s'est avérée viable et portait et continue de porter ses fruits dans le domaine de la lutte contre la criminalité.

Matériel: Lev Borschevsky
en-tête de journal: calendrier «ANS»

 

[НСК-СБ]

Merci Nikolay! Intéressant!

 

[Частный детектив. Владивосток.]

Merci, intéressant!

 

[Бюро Рысь]

Merci de lire, très intéressant!

 

[Евгений СБ]

Remercier. Intéressant.

 

[Андрей Захаров]

Nikolay, merci Très intéressant

 

[@InfoPoisk]

Informatif.

 

[Матушкин Андрей Николаевич]

Remercier!!!

 

[Витаутас. Частный детектив г. Вильнюс. Литва]

À ce sujet encore

Histoire de l'Organisation internationale de police criminelle - Interpol

La fin du XIXe siècle a été marquée par de grandes avancées scientifiques et technologiques dont les résultats, naturellement, n'ont pas manqué au monde criminel. Le délinquant a commis un crime très médiatisé sur le territoire d'un État et s'est caché en toute sécurité sur le territoire d'un autre, devenant inaccessible à la police. En l'absence de traités bilatéraux d'extradition des criminels, des voies diplomatiques ou des contacts personnels de fonctionnaires de police ont été utilisés pour leur arrestation et leur extradition, ce qui a rendu le travail de la justice très difficile. Il y avait un sens aigu de la nécessité d'établir une coopération continue entre les États dans la lutte contre le "crime international", d'en associer le cadre organisationnel et juridique, de développer une force de police commune et des principes généraux. En 1889, lors de la réunion constitutive de l'Union du droit pénal international, ses participants ont noté l'émergence du "crime international" et ont appelé les services de police de différents États à le supprimer. En 1905, dans la ville de Hambourg, lors d'une réunion de la Forensic Society, un appel a été lancé à tous les États pour qu'ils créent des services spéciaux dans les services de police pour lutter contre le «crime international».
L'histoire d'Interpol a commencé en avril 1914. Puis à Monaco se tenait le Ie Congrès international de police criminelle, auquel assistaient des représentants de 24 pays, il y avait même un représentant des autorités policières en Russie. (L'Allemagne, l'Autriche-Hongrie, les pays scandinaves n'étaient pas présents). Ils se sont mis d'accord sur la possibilité de créer un service spécial qui tiendrait compte des informations criminelles internationales et de l'extradition des criminels. À l'origine de l'organisation, le duc de Monaco, Albert Ier de la dynastie Grimaldi, océanographe, propriétaire de plusieurs casinos de Monte-Carlo, a proposé, à la surprise des délégués, un excellent plan de lutte internationale contre la criminalité.
La Seconde Guerre mondiale a retardé ces plans pendant près de 10 ans. 10 millions de personnes sont mortes. Une criminalité sans précédent a commencé. L'Autriche-Hongrie a été particulièrement touchée, la guerre a provoqué une migration de population chaotique et le nombre de délits commis par des étrangers a augmenté. Ce n'est qu'en 1923 à Vienne, lors du Congrès international de police criminelle, qui a réuni des policiers de 138 représentants de 20 États, que la Commission internationale de police criminelle a été créée (ce nom de l'organisation a duré jusqu'en 1956) et sa charte a été adoptée. Cela s'est produit le 7 septembre 1923. Les délégués ont décidé que l'auteur de l'infraction était passible de sanctions pénales, quel que soit le pays ayant commis le crime et l'endroit où il avait été découvert. Le premier président d'Interpol a été l'un des initiateurs du Congrès de Vienne, le président de la police autrichienne I. Schober (futur chancelier d'Autriche). Vienne a abrité l'organisation nouvellement créée et a pris en charge tous les coûts associés à son fonctionnement et à ses frais de personnel. En outre, il a été décidé que le chef de la police autrichienne deviendrait automatiquement président de la commission. En 1938, l'Autriche est devenue partie de l'Allemagne. Évaluant rapidement les possibilités et les perspectives d'Interpol, même dans les années d'avant-guerre, les national-socialistes allemands ont envahi l'organisation. En 1941, le chef de la police nazie, Reinhard Heydrich, prend la présidence d'Interpol. Le siège de l'organisation a été déplacé à Berlin. En 1943, Heydrich a été remplacé par le chef de la Gestapo Ernst Kaltenbrunner. La police d'État secrète de l'Allemagne fasciste a utilisé à leurs fins les vastes capacités du centre international de la police criminelle et de son vaste classeur. Ainsi, Interpol est devenu un appendice de l'organisation, que le Tribunal militaire international de Nuremberg a ensuite reconnue comme criminelle. Après la défaite de l'Allemagne nazie, les riches archives d'Interpol sont introuvables. Le responsable des archives, Zindel, s'est suicidé. Il n'y a aucun témoin vivant de la destruction ou de l'évacuation du classeur.
En 1946, un congrès de la société internationale de police s'est tenu à Bruxelles, en présence de représentants de 17 États. L'inspecteur général de la Belgique, F. Luvaz, a été élu nouveau président. Au lieu de la charte de 1923, des dispositions temporaires ont été adoptées sur les buts, objectifs et principes de la commission. Une clause sur la non-participation de l'organisation aux affaires militaires était incluse dans ces dispositions. Cet article a été proposé par une autre figure légendaire, le directeur du FBI, Edgar Hoover, qui, jusqu'au dernier jour de l'existence du «Troisième Reich», a maintenu le contact avec la direction nazie de la commission internationale de police criminelle.
L'abréviation "Interpol" a commencé à être utilisée comme adresse télégraphique de l'Organisation. En 1947, le nom d'Interpol a fait une application accidentelle, ayant émis une réserve, à l'égard de l'Organisation, à la prochaine session de l'Assemblée générale, tenue à Prague, le représentant de l'Italie D. Dozi. Le nom a plu et a pris racine. La résidence permanente d'Interpol était Paris, qui dans les années d'après-guerre est devenu, pour ainsi dire, le centre de l'Europe. Le Ministère français de l'intérieur a fourni le bâtiment à l'Organisation et a pris en charge une partie des frais de personnel. Trois ans plus tard, l'ONU a accordé à Interpol le statut consultatif d'une organisation non gouvernementale.
Les années d'après-guerre ont été marquées par une expansion active des activités de la Commission, une augmentation de son importance, de sa place et de son rôle dans la coopération des États dans la lutte contre la criminalité. Le nom de «commission» a cessé de correspondre au statut réel de l'Organisation acquis à cette époque.

 

[Витаутас. Частный детектив г. Вильнюс. Литва]

Interpol is the abbreviation of the International Criminal Police Organization (IOUP). This is the only international organization directly involved in the fight against crime.
Interpol was created in 1923 as the International Criminal Police Commission (ICJM) to coordinate the struggle of various countries with common crimes with a center in Vienna. In 1938, it almost ceased to exist due to the occupation of Austria by fascist Germany. It was reconstructed in its modern form in 1946. The Interpol Charter came into force in 1956. Its members are 184 states. The headquarters is in Lyon (France). It is also a regional center for Europe, the Mediterranean, North America and the Middle East. Other Interpol centers are housed in Nairobi (for East Africa), Abidjan (for West Africa), Buenos Airos (for South America), Tokyo (for Asia) and Puerto Rico (for the Caribbean and Central America). Since 1982 Interpol received the status of the International Intergovernmental Organization at the UN.
The main goals of Interpol
The main goals of the organization are formulated in Art. 2 of the Charter:
1) to ensure and develop broad mutual cooperation of all bodies (institutions) of the criminal police within the framework of the existing legislation of the countries and in the spirit of the Universal Declaration of Human Rights;
2) create and develop institutions that can successfully contribute to the prevention and fight against common criminal crime. The Charter prohibits any interference in activities of a political, military, religious or racial nature (Article 3 of the Charter).
Interpol structure
The main decision-making bodies of Interpol are the General Assembly and the Executive Committee. The highest plenary organ of Interpol is the General Assembly, between its sessions, the highest administrative body with narrower powers and composition is the Executive Committee, headed by the President. The permanent working body is the General Secretariat, headed by the Secretary General. A special position in the system of governing bodies of Interpol is held by the National Central Bureaux (NCB), which operate simultaneously in two systems: a separate state and this organization with corresponding double subordination. Closing the system of governing bodies are advisers performing exclusively advisory functions.
The General Assembly consists of representatives from all member countries. The quantitative composition of the delegation is not specified anywhere. However, the charter requires the inclusion of high-ranking criminal police officers, employees whose functions are nationally related to the activities of Interpol, as well as specialists on issues included in the agenda of the next session of the General Assembly (Article 7). Representatives of countries outside Interpol, as well as delegates from international organizations, can participate in the session as observers.
Sessions of the General Assembly are held annually, in the fall, on different continents and in different countries. Each delegation has one vote. The statutory powers of the General Assembly: determine the main areas of cooperation between the police of different countries within the framework of Interpol; prepare and carry out activities facilitating such cooperation; accept new members; consider and approve the work plan and budget for the coming year, elect officials of the organization and solve financial issues. Permanent and temporary commissions are formed here for special studies of specific issues of combating juvenile delinquency, drug trafficking, etc. General Assembly resolutions on organizational and procedural issues are binding, and resolutions to the police and governments are advisory.
In addition to these sessions, representatives of the member states of the organization regularly hold Regional conferences on issues that are inappropriate to bring to the session of the General Assembly. A number of problems require preliminary discussion in the countries of this region. As a rule, a single point of view of a number of countries on this issue is formed here, a single approach to solving it, practical efforts are coordinated and coordinated to combat individual international criminal crimes common in this region.
The Executive Committee serves as the General Assembly between sessions. He oversees the implementation of the recommendations of the General Assembly, oversees the activities of the Secretary-General and prepares the agenda for the next session. The Executive Committee consists of the President elected by the General Assembly (for a term of 4 years), three Vice-Presidents (for a term of 3 years), who should represent different countries and continents (Asia, America, Africa, Australia and Europe) and nine delegates. The Assembly takes decisions by a simple majority vote in the form of resolutions or recommendations. Each Member State represented shall have one vote.
The President of the Interpol Executive Committee is actually the head of the entire organization and directs its activities between sessions of the General Assembly. All management is carried out both through the Executive Committee, and directly by making individual decisions on current affairs. In 1988 The Frenchman Ivan Barbo, the director general of the national police of the French Ministry of the Interior, was elected President of Interpol, under whose authority were all the departments of the French police and their personnel in the amount of more than 125 thousand employees.
Meetings of the Executive Committee are held at least once a year. All decisions are made by a majority vote. However, the President shall exercise his voting right only if the votes of the other members are equally distributed. In the performance of their functions, all members of the Executive Committee act as representatives of Interpol, and not as representatives of their countries (Article 21 of the Charter).
The General Secretariat is a permanent service of the whole organization, includes the Secretary General, specialists and administrative staff. It implements the decisions of the General Assembly and the Executive Committee, acts as an international center for combating general crime, as well as a specialized and information center, provides effective administrative guidance to Interpol, maintains contacts with the National Security Center and international organizations, prepares the necessary publications, and performs the duties of a worker Secretariat at sessions of the General Assembly and meetings of the Executive Committee, liaises with the President, etc.
The Secretariat is headed by the Secretary-General, who is appointed by the General Assembly for a term of 5 years from among those not older than 65 years. This is the main figure of Interpol in organizing the fight against crime. At his discretion, he selects the staff of the General Secretariat and manages all its services. As of January 1997, the Secretariat had approximately 280 staff members, of whom 16 were contracted. The rest are sent here to work by the police services of member countries of the organization. All these employees are prohibited in the performance of their functions from requesting or following the instructions of any government or other bodies outside of Interpol. They must refrain from any actions that may impede the fulfillment of their international mission (Article 30 of the Charter).
Since 1987, the European Secretariat has been operating as part of the General Secretariat to resolve purely regional problems in combating the illicit trade in drugs on the continent and other crimes and to improve police cooperation between states in Europe. Other organs of the General Secretariat should include the service of the General Secretariat, a special unit for carrying out general work and strengthening the security of the organization. Currently, the secretariat has 4 departments: administrative, police, research and technical support. Of greatest interest is the work of the police department, which coordinates the cooperation of the police organs - members in the fight against crime. In its structure, there are sub-divisions to combat the illegal trade in arms and international terrorism. Another subdivision processes information on the manufacture and sale of counterfeit paper and metal money, traveler’s checks, bonds, stocks and other counterfeiting facts. It has its own expert laboratory for the study of counterfeit securities; a special newsletter, Counterfeiting and Counterfeiting, is being prepared and published, with more than 15 thousand banks and issuing institutions all over the world subscribing to it.
A special subdivision of the police department collects and analyzes information on drug trafficking. It includes the service of the head of the department with a special unit for relations and cooperation, located in Bangkok (Thailand), the operations group and the intelligence group. Great help in the work is provided by regional bodies to combat these crimes. The unit is led by a senior official from the US Department of Justice's Narcotics Administration.
National Central Offices (NCBs) are established within the police structure of each Interpol Member State. They are the centers of international cooperation of states in the fight against crime, the strongholds of Interpol in the field. As already noted, in a particular state, the NCB is a permanent body of Interpol. At the same time, it is the police body of this state, endowed with great powers to combat crime. There are no such bodies in any international organization. As the strongholds of international police cooperation, the NCB in its countries maintains business relations with the court, prosecutor's office, border and customs services, and at the international level - with the NCB of other countries and the General Secretariat.
Practical implementation of international cooperation within the framework of Interpol
Requests and inquiries from the General Secretariat and the NCB of individual states, vested with the right to label their documents with the stamp “Interpol”, go to the head of the NCB of that country, and not to the Ministry of Foreign Affairs or another government agency. The head of the NCB without delay, in an orderly manner, instructs the subordinate services or officials to fulfill the request by the deadline. This ensures the efficiency and high efficiency in the activities of the NC and the entire Interpol.
The “NCB Doctrine”, adopted at the 34th session of the Interpol General Assembly in 1965, also noted another area of activity: the NCB, as the representative of Interpol in the state, should seek the active participation of the national police service in the affairs of Interpol, inform its personnel about the benefits of staying in this organization, explain the conditions and principles of international police cooperation in its system. At the same time, the NCB should become the center for the propagation of Interpol's policy, the initiators and conductors of the implementation of all decisions of its General Assembly.
Advisers are entrusted with the scientific development of individual issues (Article 34 of the Charter). The list of such issues includes the problems of combating the illegal distribution of narcotic and psychotropic drugs, juvenile delinquency, the identification and search for firearms, the use of electronic computer technology in police work, the transmission of fingerprint images using communication tools, etc. The Secretary General has the right to invite specialists from among scientists and practitioners who are well established in a particular field of knowledge, work or craft. If such a person agrees to conduct a specific scientific research, a specialist is appointed by a decision of the General Assembly to the position of consultant for a period of three years. The early dismissal of consultants may only be carried out by decision of the General Assembly.
Consulting advisers can perform their research and other functions both at the headquarters of Interpol and at the place of permanent service and residence in their country. They are given the right to attend sessions of the General Assembly as observers, and at the invitation of the president they can participate in the discussion of agenda items.
The main activities of Interpol
The first is criminal registration. Being the universally recognized and most effective means of solving international criminal crimes, tracing and detention of international criminals, it is organized by the General Secretariat according to a special technique in order to identify both criminals and some crimes. The main identification features are demographic data, the external characteristics of the object, the method of committing a crime (“modus operandi”), special signs of a person, his habits, gait, manner of behavior, etc. Criminal registration is divided into two main types: general and special. The object of general registration is information on international criminals and criminal offenses of an international element. Special registration captures fingerprints and photographs of criminals. For each type of criminal registration, file cabinets are maintained. These include:
1) an alphabetical file of all known international criminals and persons suspected of criminal activity, in which all the demographic and other information, including the criminal “profession,” is set out on a special card (at the end of 1996, for example, it included more than 4 million criminals, of which more than 3,000 thousand are actively operating, on which an additional personal “dossier” is kept with data on their criminal record, relocations and contacts);
2) a card file of a verbal portrait of criminals, which contains information about the appearance of criminals by 177 indicators (CS) of the member states of the organization, fill out a special card for each international criminal and send it to the General Secretariat, having received a request with a verbal portrait of the wanted person, experienced employees find the corresponding card, take a photocopy from it and send it to the addressee;
3) a file of documents and titles, consisting of two sections. The first one takes into account the numbers, series and other details of the passport, identity card, certificate of ownership of an airplane, car, firearm, movie camera and other documents used by international criminals. The second section contains cards with the names of ships, aircraft, cars that transported drugs, jewelry, etc., as well as the names of firms or organizations involved in international crimes);
4) a file of crimes and methods of their commission, which consists of several card files with a description of the name and methods of committing homogeneous groups or certain types of crimes: drug trafficking, counterfeiting, arms smuggling, hijacking and hijacking of aircraft, etc .;
5) a fingerprint file of ten fingers registration, the cards in which are arranged in accordance with the formula known in forensics as the “Galton and Henry formula”. Here are collected more than 300 thousand cards. About 10 thousand pieces are replenished annually. With its help, criminals are identified;
6) a card for recording persons according to their appearance using photographs or drawn details of their faces (photographs and drawings here are located by type of criminal “profession”: drug dealer, hotel thief, counterfeiter, etc. The photo library contains more than 10 thousand photographs of the most dangerous criminals).
Cooperation of states in the fight against crime is carried out in several directions:
1. Recognition of the danger to the community of states of certain criminal acts and the need for joint measures to prevent them. In addition to the crimes considered in this work, terrorism, hostage-taking, illegal trafficking in human beings, illegal seizure of aircraft, etc. can also be such. The danger of precisely these acts is recorded in the agreements.
2. Assistance in the search for offenders hiding in foreign territory. There are two possible channels of implementation - through diplomatic institutions and through direct links between the authorities conducting search and inquiry in the country (law enforcement agencies). It is worth noting the expansion of this area of cooperation: if earlier the state turned to a specific country with a request to search for or extradite a criminal, then this search is currently being conducted on a global scale, and not only an escaped criminal is declared wanted, but also stolen property. In order to facilitate the search, information is sometimes exchanged.
3. Assistance in obtaining the necessary materials in a criminal case. If a crime is committed or committed in several countries or part of it is committed in another state, etc. Witnesses and material evidence may be in another state. In order to receive case materials, in some cases it is necessary to carry out investigative actions abroad, which is carried out by sending an appropriate separate order (comissions rogatoires). This may be an order to interrogate a witness, a victim, to inspect the scene of the incident, etc. The agreement determines what kind of instructions can be given to the relevant authorities of another state. The body that is to fulfill this order is guided by its national procedural rules, and answers to all questions raised in the order must be given.
4. Providing practical assistance to individual states in resolving crime problems, studying these problems. This type of assistance is expressed in the direction to certain countries of experts called upon to provide specific assistance (to identify the main areas of the fight against crime, give recommendations on the organization of the penitentiary system, etc.).
5. The study of crime and the fight against it. To this end, international congresses are convened. Conferences, international organizations are created, research institutes.
6. Exchange of information. States often agree to provide each other with the information necessary for the successful investigation and capture of a criminal, as well as other criminal information. In particular, the exchange of information on sentences imposed on citizens of another country. Typically, this kind of information is exchanged once a year.