Détective privé. Écoute électronique. Surveillance.

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Que font les détectives privés aujourd'hui

Plus de 50 détectives privés travaillent actuellement à Saint-Pétersbourg et il existe environ 30 organisations impliquées dans les enquêtes privées. Environ le même nombre d'entreprises individuelles et de firmes entreprennent de tels travaux de temps à autre. Parfois, seule leur intervention permet de résoudre les affaires criminelles les plus "sourdes" ou de sauver des personnes, semble-t-il, dans des situations sans espoir... Agents secrets Il y a beaucoup de difficultés et d'ennuis, des obstacles insurmontables dans le travail des détectives à la location. Ils butent continuellement sur les interdictions, les traversent et enfreignent les lois. Ils ne font pas souvent de grandes choses. Et parfois l'enquête sur tel ou tel épisode s'éternise péniblement, voire ne bouge pas du tout. Par rapport aux forces de l'ordre, les "commerçants privés" n'ont que deux avantages : moins de charge de travail (le nombre de cas enquêtés par les détectives diffère des centaines de fois) avec plus de financement (au moins un ordre de grandeur supérieur). D'où le résultat meilleur et plus rapide que les adeptes d'Alan Pinkerton parviennent périodiquement à obtenir. Mais pas toujours. Dans l'ensemble, nous ne savons presque rien de leur travail réel. Et la raison principale ici est que le premier principe de chaque détective privé ou bureau de détective est la confidentialité à cent pour cent. Mais tout le secret devient tôt ou tard clair. Souvent, les exploits des détectives privés (tant positifs que négatifs) sont encore rendus publics. "Rendez l'appartement" ! Anna Vladimirovna a insisté sur le fait qu'elle voulait quitter la ville. Eh bien, il dort et se considère comme la maîtresse d'une petite maison confortable dans un village calme et isolé de la région de Leningrad. Par conséquent, disent-ils, et vend son "Khrouchtchev" à deux pièces à un prix aussi avantageux. L'argent qu'une femme de 53 ans a demandé pour un appartement (d'une superficie totale d'environ 52 mètres carrés) à Saint-Pétersbourg n'était vraiment pas si gros - 40 000 dollars. Selon les normes du marché, le coût de ce logement était de 10 à 15 000 dollars de plus. La famille Kudrov n'avait pas d'argent solide, mais elle rêvait d'emménager dans un appartement de deux pièces. Pendant très longtemps, 6 personnes se sont entassées dans une pièce de 25 mètres dans un appartement communal. Ayant économisé une partie des fonds pour le paiement supplémentaire, ayant emprunté une autre partie à des amis, la famille cherchait depuis plusieurs mois un appartement décent, qu'elle pourrait acheter en vendant le logement existant. Fatigué, presque perdu l'espoir... Et puis - un succès rare : fin octobre sort soudainement une annonce concernant une option valable à un prix abordable. La transaction a eu lieu en novembre 2004. Et en mars 2005, les Kudrov ont été vus au seuil de l'une des agences de détectives de Saint-Pétersbourg. De nouveaux clients ont dit aux détectives privés ce qui suit. Environ quelques mois après que les Kudrov ont acquis un bien immobilier, leur nid familial à peine équipé a été visité par des enquêteurs médico-légaux. Les serviteurs de Themis ont apporté aux propriétaires la mauvaise nouvelle que leur droit de posséder cette propriété est en grande question. Depuis, lorsque l'appartement a été vendu par Kudrov, les proches d'Anna Vladimirovna, 53 ans, sont allés au tribunal pour demander que la transaction soit déclarée illégale, car le propriétaire de l'appartement souffrait d'une maladie mentale incurable et était fou. En mars, la décision du tribunal approchait. Il y avait tout lieu de croire qu'il ne serait pas en faveur des Kudrov. Dans le même temps, les malheureux acheteurs ne croyaient catégoriquement pas à "l'anomalie" d'Anna Vladimirovna ... Cette enquête est devenue l'une des plus rapides dans la pratique de cette agence de détectives. En quelques semaines, des détectives privés ont découvert que la maladie mentale d'Anna Vladimirovna, ainsi que des certificats de sa folie, avaient été établis après la signature du contrat de vente du logement. Les détectives ont trouvé le médecin qui avait commis une telle falsification et ont réussi à prouver que le médecin avait reçu un pot-de-vin des proches du «patient» pour cela. Toutes les informations ont été immédiatement transférées aux forces de l'ordre. En conséquence, une affaire pénale a été ouverte contre le médecin et les parents-corrupteurs. Le tribunal a rejeté la demande de déclarer la transaction invalide. De plus, les Kudrov ont intenté une action en réparation pour préjudice moral et sont restés vivre dans un nouvel appartement, vraiment leur propre appartement. Au bord de la loi La législation actuelle interdit aux détectives non étatiques d'effectuer de nombreuses choses sans lesquelles leurs activités sont tout simplement impensables. Les lois sont constamment enfreintes. Mais bon ou pas, on ne peut juger qu'au cas par cas. - Si vous suivez littéralement la loi "Sur les activités de détective privé et de sécurité", il vous sera en principe impossible de travailler, - déclare Sergei Nikolayevich N., détective privé expérimenté, chef de l'une des principales agences de détective de Saint-Pétersbourg - Les grandes agences peuvent encore se permettre d'équilibrer au bord de la loi, et les petits bureaux ou les détectives solitaires la violent généralement tout le temps. Par exemple, ils installent des dispositifs d'écoute clandestine, espionnent des particuliers, utilisent l'aide désintéressée de policiers, ou encore se présentent comme des agents des forces de l'ordre... Pourtant, dans ce cas, ils ne mentent guère. Un détective - sans bonnes relations éprouvées dans la police - est comme un concierge en tutu : il a l'air drôle, mais cela n'a aucun sens. Selon les statistiques, 98% des détectives privés de Saint-Pétersbourg et de Moscou sont d'anciens employés de divers organismes chargés de l'application des lois. Ceci, soit dit en passant, est considéré comme une caractéristique de l'enquête privée russe. En Occident, Sherlock Holmes est spécialement formé. Notre école de police est commune aux "flics" et aux détectives. Le nombre de détectives privés sur les rives de la Neva et dans l'ensemble du pays a particulièrement augmenté au cours des cinq dernières années - de 8 à 13 fois (selon la région), ce qui indique une fois de plus que de plus en plus de spécialistes partent forces de l'ordre à la recherche d'une vie meilleure, ce qui a permis en même temps d'appliquer leur expérience. Dans environ 40 à 50 % des cas, les détectives privés espionnent les épouses et les maris infidèles. Un autre 20 à 25% de leur travail consiste à collecter des informations pour les clients commerciaux sur les concurrents, ainsi qu'à rechercher des débiteurs qui ont "oublié" de restituer l'argent. La recherche de personnes disparues représente 10 à 15 % des commandes. Il y a aussi beaucoup de petites commandes sans préciser le but : prise de vue avec des caméras photo et vidéo, installation de toutes sortes de "bugs" et de caméras cachées dans les bureaux et les appartements, surveillance extérieure, collecte d'informations diverses, etc. Mais en même temps, les détectives eux-mêmes recommandent: il vaut mieux prendre soin de votre sécurité à l'avance, essayez d'assurer et de protéger votre vie contre de tels problèmes qui vous obligent ensuite à embaucher un détective ... *** PRIX Aujourd'hui, sur la rue à partir de 200 $ -350 par jour ; - surveillance externe de la voiture - de 250 à 500 $ par jour; - surveillance avec enregistrement vidéo - 2 fois plus cher ; - avec la photographie - le prix augmente de 50 à 80 $ ; - collecte de toutes les informations sur une personne ou une entreprise - de 1 000 à 1 500 $ ; - détection de l'infidélité mari, femme - à partir de 800 $; - recherche de fraudeurs ou de débiteurs - de 800 à 1 200 $ ; - enquête sur cambriolage - de 1 200 à 1 500 $ ; - recherche de personnes disparues - à partir de 1500 $. /Courrier de Saint-Pétersbourg (Saint-Pétersbourg), 08.09.2005/

 

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l'enquête privée n'est pas en demande parmi les hommes d'affaires Komi

Bien que les enquêtes privées ne soient pas demandées par les hommes d'affaires Komi, les détectives doivent rechercher les animaux perdus

Le marché du détective privé à Komi a de bonnes perspectives de développement, mais jusqu'à présent, les clients se limitent aux demandes de suivi d'une femme infidèle ou de recherche d'un chat perdu. Une telle opinion dans une interview avec un correspondant de KomiOnline a été exprimée par Dmitry, un détective privé à Syktyvkar.

«Les gens pensent en stéréotypes et ne savent pas que le détective est principalement engagé dans la recherche et la collecte des informations nécessaires. On me demande souvent si je fais le suivi des conjoints infidèles. Non, je ne le suis pas, car je n'en vois pas l'intérêt, et cela contredit la loi », a déclaré Dmitry. - Mais de telles demandes sont reçues, et parfois cela devient ridicule - ils se tournent pour trouver un chat ou un chien. Certains veulent mettre en place des bugs pour garder à nouveau un œil sur l'autre moitié. Le détective lui-même, selon ses aveux, n'entreprend pas de tels cas, mais certains collègues, apparemment, par manque de travail, acceptent tout.

Selon lui, les services d'un détective privé sont avant tout nécessaires aux affaires : par exemple, quelqu'un a besoin de trouver des débiteurs, de recueillir des informations sur des concurrents, les compagnies d'assurance ont besoin de vérifier l'impeccabilité d'un événement assuré. Dans les procédures civiles et pénales, les éléments recueillis par le détective peuvent devenir une cause d'action ou une preuve, un détective privé est prêt à trouver un témoin, alors qu'un avocat ne le fera pas. En outre, il existe d'autres domaines de travail importants: la recherche de personnes disparues, la collecte d'informations sur un employé qui obtient un emploi, la possibilité de suivre le cercle social de l'enfant pour les parents particulièrement vigilants. "La police ne recherchera pas la personne disparue avec autant de soin, pour au moins une raison - le manque de temps, tandis que le détective mènera son enquête de et vers", a expliqué Dmitry. "Il peut fournir toutes les données à l'employeur."

Cependant, à Komi, aucun de ces services n'est encore très demandé - ils ne veulent pas payer pour des informations, bien que les prix des agences de détectives dans la république et dans les villes centrales varient considérablement. "Personnellement, je prends au moins 15 000 roubles, la collecte d'informations est un processus laborieux, le montant comprend divers coûts", a déclaré Dmitry. "Et à Moscou et à Saint-Pétersbourg, ils ne travaillent pas pour moins de deux mille dollars."

Une autre question "glissante" est la légalité des activités des détectives. «Bien sûr, nous obtenons des licences du ministère de l'Intérieur, mais il s'avère par la loi que la collecte d'informations est un travail semi-légal. Ils ont longtemps voulu modifier l'ancienne législation afin de tout légaliser, mais jusqu'à présent, cela ne s'est pas produit », a déclaré Dmitry.

Cependant, le détective de Syktyvkar pense avec optimisme que ce marché se développera également activement dans les provinces. "Il était une fois, les avocats privés n'étaient pas approchés, mais maintenant ils ne sont pas assis sans travail", a-t-il ajouté. À son avis, les affaires et l'esprit d'entreprise à Komi vont se développer, et la demande pour divers types d'informations va également augmenter. «En attendant, les agences qui apparaissent sont fermées dans un an. Mais seuls les professionnels qui ont non seulement une expérience de travail dans les forces de l'ordre, mais aussi diverses relations dans toute la région peuvent tourner dans ce domaine », a conclu Dmitry.

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Détective privé.
Chasseur de traîtres

Amour maléfique...

Des histoires sur la surveillance de conjoints infidèles ont en quelque sorte imperceptiblement coulé de la vie étrangère dans notre réalité. Voici l'un d'entre eux. Son correspondant "Change" sous couvert d'anonymat a été informé par un détective privé de Saint-Pétersbourg.

La sécurité du vice-président d'une banque réputée a trouvé une "queue" en forme de Zhiguli, qui depuis plusieurs jours était attachée autour de la ville derrière la six centième Mercedes du patron. Les gardes du corps ont décidé qu'une tentative d'assassinat était en préparation et ont décidé de l'empêcher eux-mêmes. Pour commencer, ils ont vérifié le bureau du patron et ont trouvé un "bug" dans un vase à fleurs (après cela, plusieurs employés de banque qui sont entrés dans le bureau, et même la femme du patron, sont devenus suspects). Ensuite, selon les numéros de voiture, les agents de sécurité ont "découvert" le propriétaire de la "Zhigulenka". Il s'est avéré qu'il s'agissait d'un ancien employé de la police judiciaire.

Le tueur potentiel a été immédiatement mis sous surveillance. Et un jour plus tard, ils l'ont découvert: l'ancien opéra s'est rencontré dans un café avec la femme du vice-président. L'observateur n'a pas entendu la conversation, mais cela ne ressemblait pas à un rendez-vous amoureux. Le soir même, une photo du rendez-vous secret a été montrée au vice-président de la banque. Après quelques heures, le banquier a eu une conversation sérieuse avec sa femme et tout s'est mis en place.

Il s'est avéré que la femme soupçonnait la femme de trahison. Mais faire des crises de colère sans preuve n'était pas dans sa nature. Et elle a composé le numéro du détective privé...

Il y a eu un cas où un détective privé de Saint-Pétersbourg filmant une scène de trahison a dû sauter du troisième étage et fuir les gardes de l'établissement avec une jambe cassée. Pour échapper à la poursuite, il a dû lancer une caméra vidéo. Après cela, le détective a passé un mois à l'hôpital. En apprenant l'échec, le client (l'épouse d'un important homme d'affaires de Saint-Pétersbourg) n'a pas payé un sou aux détectives.

Du porno dur à commander

En entendant ces histoires de notre part, les employés des agences de détectives privés de la ville sur la Neva se sont contentés de sourire :

- Tout peut arriver dans la vie. Ces types s'en sont quand même bien tirés, sinon ils auraient pu leur tirer dessus. Au cas où.

Dans les années 90 du siècle dernier, la demande de surveillance des conjoints infidèles ne concernait que les millionnaires et les oligarques russes. Mais à l'heure actuelle, les services de détectives privés dans le domaine du mariage et des relations familiales ne sont pas utilisés uniquement par les super-riches.

Selon le directeur de l'une des agences de détectives privés de la ville, près d'un habitant de Saint-Pétersbourg sur trois qui a ordonné une vérification diligente d'un conjoint (autre option : la mariée / le marié) est un représentant de la classe moyenne. Très souvent, cela est dû aux particularités du contrat de mariage, lorsqu'il contient une clause selon laquelle un conjoint reconnu coupable d'adultère perd presque tout lors d'un divorce. Et donc, attraper «l'infidèle» par la main peut être une entreprise rentable non seulement en famille, mais aussi financièrement.

Les moindres détails sont discutés avec des détectives privés. Certains d'entre eux se limitent uniquement à des images générales dans la rue, qui représentent des gens qui parlent pacifiquement. D'autres, comme des paparazzi aguerris, sont prêts à coucher avec leurs amants. Ici, «l'objet» ne peut pas échapper au fait que, dit-on, il s'agit d'un ami d'enfance ou d'un premier amour qu'il a rencontré par hasard dans un café.

Si les honoraires du détective sont suffisamment élevés, alors "l'objet" peut même être provoqué à la trahison. Récemment, le copropriétaire d'un grand réseau commercial à Saint-Pétersbourg a été impliqué dans une procédure de divorce et a par conséquent perdu sa part dans l'entreprise et une partie de ses biens. La fille avec qui il s'est amusé dans une salle équipée d'une caméra sur la perspective Nevsky a quitté le pauvre garçon le matin même, et l'homme ne l'a plus jamais revue. Mais la femme, regardant du porno dur joué par son propre mari, s'est frotté les mains avec plaisir en prévision d'un divorce gagnant.

Une autre solide catégorie de clients des détectives privés sont les prétendants étrangers. Les riches célibataires occidentaux pensent toujours que les femmes russes veulent les tromper. Ils ont délibérément déformé les informations les concernant qu'ils ont publiées sur Internet afin d'utiliser de riches étrangers à des fins personnelles. Soit dit en passant, de tels contrôles pour les agences privées ne sont pas difficiles. Les escrocs professionnels du mariage, les détectives privés le savent sans exception.

Au bord de la loi

Les méthodes utilisées par les détectives privés à Saint-Pétersbourg copient pratiquement les méthodes de travail opérationnel des employés du ministère de l'Intérieur et du FSB. Ce n'est pas surprenant, car la plupart des détectives privés sont d'anciens policiers et "membres du comité". En règle générale, ces personnes forment l'épine dorsale de toute agence de détective. De plus, à différentes périodes, des employés non membres du personnel qui n'ont pas de formation spéciale dans les organes peuvent travailler pour l'agence. Ce sont soit des hackers qui s'introduisent dans la correspondance Internet des amoureux, soit des acteurs qui séduisent « l'objet », ainsi que des photographes professionnels filmant la trahison.

Selon la législation, les services de ce type sont régis par la loi « sur les activités de détective privé ». Cependant, dans la pratique, même l'observation visuelle ordinaire peut s'équilibrer au bord de cette loi. C'est pourquoi les détectives travaillent souvent sous terre. De l'argent au lieu d'une cassette ou d'une photo. Et pas de contrats. Après tout, la perte d'une licence signifie la fermeture de l'agence. De nombreux détectives comprennent que leurs activités violent directement le droit à la vie privée des "objets" commandés. Mais les frais élevés l'emportent sur toutes les préoccupations.

Les services de détective coûtent cher. Si la nature du travail effectué est primitive, par exemple, pour savoir si Ivan Ivanovich va vraiment aux bains publics avec des amis le jeudi, et non à une beauté de 20 ans, alors ils peuvent se limiter à mille dollars. Mais il n'y a pas de limite supérieure dans ces services. Ainsi, selon les récits de professionnels, s'il y a un "objet" et qu'il y a des moyens, alors il peut être "brûlé" même en orbite spatiale. Et, par conséquent, les frais ici se chiffrent en dizaines de milliers. Certes, il est possible que le traître retrouvé ne laisse pas cela sans réponse et puisse ordonner non seulement une contre-surveillance, mais même un tueur pour un détective trop rapide...

Alexeï MARTOV

 

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La demande de services de détective privé augmente en Russie

La demande de services de détective privé augmente en Russie

Le dicton "faire confiance mais vérifier" semble devenir un principe de vie pour de nombreux Russes. Apparemment, cela explique la croissance de la demande pour les services de détectives privés, enregistrée récemment par des experts.
"Surveillance" de la tricherie, contrôle des enfants, enquêtes sur les entreprises - et ce n'est pas une liste complète des services que les détectives sont prêts à fournir à leurs clients.
Les premiers détectives privés de notre pays sont apparus au début des années 90. À cette époque de troubles, la demande d'enquêtes ou la recherche de proches disparus du côté de la population était extrêmement faible, de sorte que l'activité principale des détectives se réduisait à participer à des affrontements entre hommes d'affaires et les «frères». Heureusement, les personnes qui ont choisi cette profession pour elles-mêmes connaissaient de première main les moyens de résoudre de telles situations: la plupart des détectives nouvellement créés proviennent des forces de l'ordre et des services spéciaux. Désormais, l'attention des détectives se concentre principalement sur les enquêtes internes de l'entreprise.
"Le plus souvent, un détective est approché à cause de vols dans l'entreprise elle-même", explique Igor Goloshchapov, président du conseil d'administration du Centre de coordination des chefs de structures de sécurité et de détective. - Dans une telle situation, la direction préfère mener une enquête interne pour ne pas effrayer les auteurs et ne pas laver le linge sale en public. Après tout, de tels cas peuvent gravement nuire à la réputation de toute entreprise.
Les banques sont aussi des clients réguliers des détectives. Cela est dû, tout d'abord, à la volonté de minimiser le nombre de défauts de paiement. Par conséquent, une base de données contenant des informations sur les emprunteurs potentiels est envoyée aux agences de détectives pour leur vérification ultérieure.
Les affaires familiales sont une autre activité non moins importante des détectives. Certes, les bureaux réputés préfèrent ne pas traiter de telles commandes. "Suivre des conjoints infidèles n'a de sens qu'en Occident", explique Oleg Zimin, fondateur de l'agence de détective Call. - Et dans notre pays, où la tradition de conclure un contrat de mariage est pratiquement absente, ce n'est pas conseillé : non seulement recueillir de telles informations signifie balancer au bord de la loi, mais aussi les preuves présentées ne sont pas valables devant un tribunal. Par conséquent, vous ne pouvez installer une surveillance familiale que pour votre propre tranquillité d'esprit.
Une autre chose est quand il s'agit d'enfants. Depuis peu, des parents aisés, surchargés de travail, demandent parfois à savoir si leur enfant est en mauvaise compagnie. Et parfois, ils ordonnent simplement une escorte secrète de leur progéniture pour être sûrs que rien ne lui arrivera.
Récemment également, les ordonnances de vérification des futurs époux ont été particulièrement populaires. Ici, nous ne parlons pas tant de trahison que d'obtention d'autres informations. Comme le disent les détectives, parfois au cours d'une telle enquête, des détails parfois inattendus sont découverts. En particulier, le marié d'une dame lui a non seulement caché son véritable état civil (il s'est avéré qu'il était marié depuis plusieurs années et avait des enfants), mais même son vrai nom ! Les conjoints légaux ne dorment pas non plus: lorsqu'ils sont sur le point de demander le divorce, ils découvrent, avec l'aide d'un détective, si le mari, contournant le budget familial, a quelques comptes en Suisse et a acheté une villa aux Canaries Îles.
L'un des domaines de travail les plus importants des détectives aujourd'hui est devenu la recherche de personnes disparues. En raison de la lourde charge de travail des policiers, physiquement incapables d'accorder une attention suffisante à chaque cas spécifique, les proches des disparus se tournent de plus en plus vers les détectives privés. Cependant, selon Oleg Zimin, tous les ordres ne sont pas acceptés pour exécution. "Il y a évidemment des cas désespérés", explique le spécialiste, "par exemple, la recherche d'un grand-père souffrant d'amnésies soudaines, ou d'un adolescent qui s'est enfui de chez lui à plusieurs reprises."
Mais avec l'aide d'un détective, vous pouvez retrouver la trace d'un vieil ami, camarade de classe ou ancien amant, dont la connexion pour une raison ou une autre a été interrompue.
Cela signifie-t-il qu'en cas de problème, vous devez contacter les détectives et non appeler le 02 ? Une source policière est convaincue qu'il ne vaut pas la peine de parler d'une quelconque concurrence entre les commerçants privés et les structures officielles. « Nos activités professionnelles ne se chevauchent pratiquement pas, explique le policier. « Les détectives enquêtent sur les cas où il n'y a pas de corps du délit. Leur devoir est d'exécuter des commandes privées. Mais si, au cours de l'enquête, il s'avère que la loi a été violée, le détective est alors tenu de nous en informer et de se retirer de toute enquête plus approfondie.
Cela se produit parce qu'en Russie, contrairement, par exemple, aux États-Unis, les détectives n'ont pratiquement aucun pouvoir spécial pour mener des enquêtes. "Dans notre pays", déclare Igor Goloshchapov, "un citoyen ordinaire a plus de droits à exercer un travail de détective qu'un détective professionnel, ne serait-ce que parce qu'il n'a alors rien à craindre de la révocation de sa licence".
Néanmoins, à en juger par les données de l'expert de Finam Investment Company, Vladislav Kochetkov, le volume du marché des services de détective a presque doublé cette année et atteint 120 millions de dollars. Dans le même temps, selon les experts, la croissance du marché est largement due aux détectives illégaux, dont la part, selon diverses sources, atteint jusqu'à 90% des détectives.
Selon l'un de ces "commerçants privés", qui, pour des raisons évidentes, a refusé de donner son nom, il est beaucoup plus facile de travailler sans statut officiel, car une licence ne donne pas de droits spéciaux, mais impose beaucoup de restrictions. Cela est particulièrement vrai pour l'utilisation d'équipements spéciaux.
En ce qui concerne le coût des services de détective, selon les détectives, il n'y a pas de tarifs standard, tout comme il n'y a pas de commandes standard. Cependant, certains chiffres indicatifs ont tout de même réussi à le savoir. Ainsi, mener une enquête d'entreprise coûtera en moyenne au client 5 à 6 000 dollars, rechercher une personne - 4 à 5 000 USD et établir l'observation d'un enfant - à partir de 500 dollars.
L'entreprise semble rentable, mais, selon Oleg Zimin, tout n'est pas si simple. « La plupart des agences, dit-il, qui ont émergé au milieu des années 90, ont été contraintes d'arrêter leurs activités. Seuls survivent ceux qui réussissent à se faire un nom et à acquérir une clientèle solide. Parce que dans notre métier, la réputation est primordiale. Si vous avez réussi à le gagner, les choses se passent comme sur un tapis roulant, sinon, il faut interrompre par des ordres aléatoires.

IA "Alliance Media" basée sur les matériaux du journal "New News"

 

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Life on the verge of investigation

175 years ago, in 1832, the first private detective agency was created in Paris. Since then, the image of a private investigator has become part of popular culture - there are probably more novels written about people in this profession and more films made than about anyone else. Meanwhile, not everyone realizes that the main task of a private investigator is not to protect the law, but to violate in the interests of the client.

Thieves Detective
The profession of a private detective is relatively young, although private security companies have been known in Europe since the 18th century, and the protection of people and their property existed in ancient times. It can be considered that a private investigation owes its appearance to Eugene Francois Widoc. This extraordinary man lived in France in the first half of the 19th century and is known in our country mainly for the film "Vidoc" with Gerard Depardieu in the title role.

At first, Vidok was an ordinary criminal - he made a living by theft, robbery and robbery. In 1808, Vidok went to prison, from which he could only get out of one way - becoming a police informant. He turned out to be a brilliant provocateur and turned in more than one criminal to the police. In 1812, Vidok proposed organizing a special unit of undercover masters like himself. In Paris, under his leadership, the Trust Brigade was created, consisting of 12 detectives, many of whom had a criminal past. Knowing perfectly the world of crime, Vidok managed to inflict a heavy blow to him. In 1817 alone, his unit arrested 811 offenders, including 15 murderers and 38 stolen buyers.

The louder the fame of Vidok, the more he was envious of the police leadership. In 1832 he was accused of organizing crimes himself, in order to later reveal them with brilliance. It is not known how fair these accusations were, but one way or another, Vidok had to leave the service. However, the 57-year-old detective was still full of energy and was not going to rest. In 1833, he founded the company "Detective Bureau" - in fact the first detective agency in history. The bureau specialized in economic crime. Vidok undertook the investigation of financial fraud, as well as the search for hiding debtors, and was very successful: in the first two years of his work, he managed to return about 60 thousand francs to his clients. The secret of success was the same: Vidok hired former crooks who knew the fraudulent tricks to work in the bureau. Vidok was engaged in this business until his death in 1857 and managed to earn not only fame, but also considerable money, because each time, returning the stolen goods to the client, he took a certain percentage of this amount.

Vidoc succeeded because he correctly assessed the situation. He understood very well that many people who were in trouble did not go to the police because they were afraid of publicity, because they did not want to get involved with the state bureaucratic machine, and, finally, because they did not believe in the success of the investigation that people would conduct. interested financially in its success. But in the private detective bureau, the client received a guarantee of complete confidentiality and, of course, understood that the detective was interested in conscientious fulfillment of the contract, and not in high crime detection rates, which often harmed the case. However, the client usually expected that a private detective, if necessary, would break the law, if only to achieve the goal. Vidoc, for example, was famous for his ability to act, going beyond the law, which gave customers additional confidence in the ultimate success of his investigative measures.

Since then it has been so. Private detectives always acted where police intervention would be insufficient, impossible, or undesirable, and the methods they practiced were often classified as dubious. In fact, private investigations have not changed much since the time of Vidok. But the composition of clients resorting to the services of commercial detectives has varied significantly.

Hotel evidence
Following Widoc, the iconic figure in the history of private investigation was the famous Alan Pinkerton, who founded his business in 1850 in Chicago. However, his agency was never purely detective. Rather, it was a small but well-trained army of mercenaries capable of tracking down the stage robbers or providing security for an important person. In particular, Pinkerton fighters at the beginning of the North-South Civil War guarded Abraham Lincoln, who, thanks to their talents, managed to escape the assassination and was killed just after his guard was assigned to the military.

After the death of Alan Pinkerton in 1884, his company went into business, previously not a private detective at all. At the end of the 19th century, strikes of workers became commonplace in America, which, of course, was not very popular with employers. Business often responded to union demands by mass layoffs and hiring strikebreakers. The workers, of course, did not favor strikebreakers, drove them from enterprises, attacked and beaten. At the same time, the police, then too weak and poorly organized, had little hope. It was here that entrepreneurs and private detective agencies came in handy, which in those years in the USA continued to remain legalized detachments of mercenaries.

Pinkerton National Detective Agency was one of the first to supply militants to protect strikebreakers from attacks by angry workers. Naturally, soon the oldest detective agency in America appeared competitors. So, even during the Civil War, Pinkerton broke away from the company with George Thiel at the head - The Thiel Detective Company. She also joined the fight against the strikers, and one of her leaders, former cavalryman John Farley, was so successful in this difficult matter that he was nicknamed the “king of strike strikers”. In 1895, Farley founded his own "detective" agency, dealing exclusively with strikes. The business was more than successful. Farley received $ 1 million for the failure of the strike in San Francisco. The average price of a package of anti-strike actions was $ 300 thousand, while the entire office of Farley repaid 35 strikes. By 1914, John Farley was a multimillionaire. In fact, private detectives performed classic police functions on strikes, that is, they protected working strikebreakers from furious strikers, but at the same time, employers could be sure that such protection would work quite effectively and, if necessary, would be waived by law in order to fulfill the contract.

Thus, at the end of the 19th century, many American detective agencies were more likely private security forces than detective agencies themselves. The existence of such private armies finally worried the U.S. Congress, and at the end of XIX several laws were passed prohibiting the recruitment of such organizations in order to organize armed security. By the 1940s, the class struggle in the United States acquired a more peaceful character, which was associated with the rise of the American economy and improved working conditions, so the detectives had to wean themselves from pogrom-policing activities and return to their true calling - private investigations.

Meanwhile, the demand for the talents of private detectives has long been formed on both sides of the Atlantic. True, to investigate mysterious and dark crimes in the spirit of stories about Sherlock Holmes had to be infrequent. The most common order in the second half of the 19th century was to obtain evidence of adultery, without which in those days divorce was almost impossible. In England, for example, the law of 1857 determined the field of application of the forces of private detectives mainly family affairs. After the adoption of this law, British independent detectives enthusiastically fabricated what was called "hotel evidence" when one of the spouses was caught in a hotel in a society of the opposite sex. In particular, the London detective Harry Benson, known at the end of the 19th century, kept a date for this house, and also had a whole staff of gigolos and prostitutes under his wing, who, if necessary, could provide incriminating evidence to any of his clients.

The same thing was done in America. Here is what the New York Times wrote in 1910: "One political Brooklyn Republican decided to divorce his wife in order to marry another woman ... The husband spoke about his intentions to the Brooklyn detective agency, and immediately an attractive young man who worked in this agency, went to the house where his wife rented an apartment. " The young man quickly met a woman, making the most pleasant impression on her. He invited her to the theater, and then to the restaurant, where he put sleeping pills in her wine, after which the lady said that she would "feel better if she lies slightly in bed." The young man took her to a hotel room, where he stayed with her for an hour. At the same time, the detective registered the number in his own name and in the name of "his wife." In other words, adultery was imitated by all the laws of the genre. The scam revealed itself by accident: someone identified in the "lover" employee of the Brooklyn agency. But such failures were rare.

In fairness, it must be said that private detectives have repeatedly proved their effectiveness in other matters: they often found missing people and stolen things faster than the regular police, because they were personally interested in the results of their searches. At the same time, they did not pursue popular fame, even the greatest successes of individual detectives did not become public, which completely satisfied their clients.

Political role
At the beginning of the twentieth century, something else was added to the search for debtors and surveillance of unfaithful spouses. Private detectives turned out to be in demand by the establishment, including politicians, and it was a matter of more serious matters than revealing adultery. The first private detective after Alan Pinkerton, who gained access to the top, was William Burns, who since 1908 headed his own detective agency in Chicago. Burns was a good detective and an excellent PR man - by the beginning of the 1920s he was known throughout the country as "the best detective ever born in America" thanks to his own literary work: he wrote detective stories for magazines in which he described his own exploits. In 1921, Warren Harding, who once engaged in the publishing business, became the president of the United States. He appreciated Burns' ability and appointed him the head of the recently created Bureau of Investigation (now the FBI). As befits a private detective, Burns worked, often going beyond the legal field - in particular, he actively participated in the machinations of the corrupt environment of Harding. In those years, the so-called gang from Ohio, the fellow countrymen of the president who received prominent posts in the administration, was grouped around the White House. Burns was implicated in the Tipot Dome case, the essence of which was that the "Ohai" quietly privatized the oil field, which was considered the raw material reserve of the US Navy. For covering up the scam, Burns lost his post in 1923, but one of his nominees not only continued to feed on politics, but also managed to surpass the former glory of the former glory.

Gaston Mins, who was born in 1879 in the family of a well-known lawyer, had a talent for politics that was valuable for politicians - he could lie with inspiration and conviction, and it seemed he did it with great pleasure. He began his career as a school teacher, but soon re-qualified as a traveling salesman, and then as a private detective. In 1911, Mins began working for the New York Detective Agency. However, he did not work so much as composed colorful reports on his exploits. Gaston Mins constantly found some valuable evidence and interesting twists and turns in the cases entrusted to him in order to drag out the investigation as much as possible, because while the investigation is progressing well, dismissals can be safe. With the outbreak of World War I, Mins began working for German intelligence and drove her by the nose in the same way as his superiors. He inflamed the imagination of the Germans with information about spies and conspiracies, and thus "honestly" worked out the fee - the standard $ 100 per day.

When the United States entered the war against Germany, Mins wisely broke up with the Germans and returned to his usual detective work. He began working for Maud King, a young widow of a timber merchant who bequeathed a large part of his fortune to a nursing home. The woman suspected that the old people got more than she was told, and hired Mins to find out more in detail. Of course, the detective got down to business and successfully pulled money from the widow. In addition, Mrs. King needed advice on which companies to invest in and which not to. Gaston Mines undertook to invest her funds and, of course, stole them. True, he burned out on his own investment projects. Soon, Mod King got married and also began to suspect something, but then misfortune happened. During a walk with Mins, Mrs. King died from a bullet fired from her own gun. At the trial, Mins lied so convincingly that the jury believed that Mod King accidentally killed herself by a shot in the back.

When William Burns recruited Gaston Mines in the Bureau of Investigation in 1921, he already had a bad reputation, but it seems that this was exactly what the “Ohio gang” needed. They began to entrust Mince with the most dubious operations, with which, I must say, he coped well. In particular, he was ordered to steal correspondence between the wife of President Florence Harding and a certain "Mrs. X" - an astrologer, with whom the first lady consulted on all matters. If it had been revealed that many decisions in Washington were made under the dictation of some sorceress, there would be no scandal; moreover, there were rumors that "Mrs. X" was the mistress of the president himself. Gaston Mins monitored the fortune teller’s house, and when he found out that she had a black maid, he sent his Negro employee, who seduced the maid and thus gained access to the house. Soon the documents were stolen.

In 1924, when Burns had already lost his post, Mins was put on trial because of his own dark affairs. While working in the bureau, the detective "protected" bootleggers, for which he was sentenced to two years. But, coming out of prison, he continued to do what he liked. To begin with, Gaston Mins published a book in which he claimed that President Harding, who died in 1923, was poisoned by his own wife. The journalist who wrote the book with his words, he did not pay. Then Mins found wealthy clients willing to give money to fight communism. Gaston Mins "exposed" two non-existent Soviet agents and began their "development", reporting to employers on the progress of the operation. For example, he several times "stole" secret documents from spies, and they, in turn, "stole" them from him. Finally, he stated that one spy shot another and burned the documents.

With such scams, Mins could have sneaked up to old age, but he was ruined by the dream of breaking a big jackpot. In 1932, America was shocked by the news of the abduction of the child of the famous pilot Charles Lindbergh, who was the first in the world to fly across the Atlantic. A friend of the Lindbergh family was socialite Evelyn Walsh Macklin, known mainly for having acquired the priceless blue diamond Hope, which once belonged to Marie Antoinette herself. Macklin, like many other clients of private detectives, did not really believe in the ability of the police and, having heard about Mines's bad reputation, decided that he would probably be able to find the missing baby.

Soon, Gaston Mins, as usual, announced that he had attacked the trail of the kidnappers. He pulled a lot of money out of a compassionate Macklin and, in particular, had a very good rest in Florida - under the guise of a trip related to the investigation. Finally, Mins announced that he had made contact with the criminals and that they were ready to give up the child in exchange for $ 100,000. Evelyn Maclean pledged her diamond to raise money, and Mins soon said that the operation had failed. He was not going to return the money, because he was allegedly stolen by some scammers who pretended to be messengers from Maclean. This time, Mins was not able to get out, as it turned out that the Lindbergh baby was killed shortly after the abduction, which means that the whole story about contacts with the abductors was a lie from beginning to end. Mins went to jail, where he died, but his story did not discourage the powers that be from seeking the services of private investigators.

Presidential Army
At the beginning of the twentieth century, society still regarded the figure of a private detective with some suspicion, but in the 1930s this image was already romanticized by numerous books, movies and comics, where people in cloaks with a raised collar and hats pulled over their eyes effectively dealt with enemies of society. Over the years, the services of detective agencies and detective freelancers have become more and more popular. Companies often hired them to check the integrity of their partners or to delve into the past of their own managers. In addition, private individuals were still looking for debtors, stolen cars and escaped wives, and still ordered staged "hotel evidence". So, in the early 1970s, in England, the owner of a detective agency was tried, who tried to collect incriminating evidence against a certain rich resident of London. A specially sent woman tried to seduce the object, but he turned out to be a faithful spouse and did not succumb to temptation. Then three powerful fellows pounced on a man who got into custom development, threw him into bed next to a dummy lady and in this position took a picture ... The dirt collector was taken to clean water, but he escaped with a fine and a suspended sentence.

Presidents also did not leave private detectives with their attention. Richard Nixon, who entered the White House in 1969, believed that he needed his own investigative agency besides the CIA and the FBI. Private detective Anthony Ulasevich, better known as Tony Yu. Ulasevich, had a wealth of experience in detective work, was chosen to be the president’s personal investigator. Like Widok, he rose from the bottom of society - was born into a family of poor Polish immigrants. In 1943, Ulasevich became a patrol policeman in Harlem, so he knew perfectly well the inside of the life of a big city. In 1949, Anthony Ulasevich was admitted to the Bureau of Special Services and Investigations (BOSSI) at the New York Police Department. Now his functions included protecting the first persons of the state and their guests. So, Ulasevich ensured the safety of Dwight Eisenhower, John F. Kennedy, singer Paul Robson, Cuban dictator Fulgencio Batista and even Nikita Khrushchev, who came to America in 1960. BOSSI was engaged not only in security, but also in the investigation of especially important cases, which, as it turned out, Ulasevich had a special talent. As a result, the detective accepted the flattering offer - exchanged a police badge for the role of President Nixon's personal private detective.

For $ 22 thousand a year, Anthony Ulasevich had to keep an eye on Nixon’s ill-wishers such as Democratic Senator Edward Kennedy and billionaire Howard Hughes. One of his first cases in a new post was the investigation of the incident involving Edward Kennedy. On the night of July 18, 1969, a car driven by a senator crashed from a bridge into a river. The youngest brother of John Kennedy managed to get ashore, and his young secretary Mary Joe Kopechne died. The case was a lot of strange. So, Kennedy, instead of immediately calling the police, went on foot to the house where there was a party with which he left with Kopechne, after which the senator and two other men returned to the scene of the accident and began to dive in order to save the girl. The next day, Ulasevich began his own investigation and soon managed to provide Republican Nixon with information that became a powerful compromising material against the favorite of the Democratic Party. First of all, it turned out that the car doors were locked and, although the windows were broken, Kennedy would most likely not be able to get out through them. Ulasevich later said: “Dr. Donald Mills did not perform an autopsy. In fact, he determined that Mary Joe was a drowned by eye. My experience in investigating the killings says that Kopechna did not drown. I saw a white foam at her mouth, which means that she died of a lack of oxygen ... There is a version that Mary Joe was strangled before the car fell into the water. " Given that, in addition to Edward Kennedy, there was no one to strangle the unfortunate, it is clear that the Democratic leader hung on a hook from Nixon. At least in the presidential ambitions of the younger Kennedy was put an end to.

True, after a few years, Nixon realized that even Ulasevich could not solve all his problems. When the Watergate affair erupted, it was Anthony Ulasevich who was sent to distribute money to agents who were caught hacking the office of the Democratic Party. Bribes were supposed to make them silent, but it turned out only worse. The role of the detective was revealed during the investigation, which added evidence in favor of the fact that Nixon was trying to hide his involvement in this case. For the president, the scandal, as you know, ended in impeachment, and for his detective - in excommunication from Washington intrigues.

Star affairs
The VIP clientele of private detectives has for some time been not only the American economic and political elite, but also the largely glamorous inhabitants of Hollywood. Stars were confused with crime no less than businessmen and politicians, and more often than not they got into unpleasant situations. Therefore, one of the most successful private detectives of the second half of the twentieth century was the so-called Hollywood detectives, who managed to grab hold of the bohemian clientele.

One of the first to seize on her was Fred Otash, who in the 1960s changed his Los Angeles police service to a private detective practice. While he worked in the police, his tasks included raids on elite clubs to detect illegal drugs and other violations. The local bohemia regularly came across something, and Otash had the opportunity to make many useful acquaintances. He dealt with local mafiosi, as befits a cool cop. In particular, he loved to mock petty boss mafia boss Johnny Stompanato. “I remember once,” said Otash, “my partner and I dragged Stompanato to the Hollywood Hills and punched him properly. Then we stripped him and threw him there, and then called and said that a naked man was running along the street.” But with the immediate boss of Stompanato, the mafia boss of Los Angeles, Mickey Cohen, Otash was in excellent relations, which later allowed him to establish a thriving business.

When Fred Otash opened his agency, his celebrity acquaintances, such as Frank Sinatra, became clients of the detective office. The mafia also had its interest in Hollywood, and the former cop did not refuse services to her either. So, the union boss Jimmy Hoff, who had close ties with the mafia, ordered Otash to follow Marilyn Monroe, because he wanted to get dirt on her alleged lover - President John F. Kennedy. There is a version that Fred Otash really had an audio recording of an intimate meeting between Kennedy and Monroe and, after the death of the actress, sold it to the CIA. It is known for certain that Otash visited the Monroe house a few hours after her death, after which the actress's diary disappeared without a trace. The authorities forgave Otash a lot, since he was an FBI informant and provided very interesting information.

But the most famous Hollywood detective for the entire existence of the "dream factory" is Anthony Pellicano. Pellicano began his detective business in 1969 in Chicago, but soon went bankrupt and a few years later decided to start in that capacity again. Good luck came to him in 1977, when unknown people stole the urn with the ashes of producer Mike Todd - the third husband of actress Elizabeth Taylor. Pellicano in front of the press and the disgraced policemen dug up the urn in the same cemetery where it was stolen. Most likely, he himself abducted her, but Taylor was very grateful to him and introduced him to Hollywood high society. Since then, Pellicano has become a "problem solver", as he called himself, and his clients are movie and sports stars. Most often, he was engaged in extinguishing scandals, buying out photographs from paparazzi and fried materials from journalists. He also skillfully shut his mouth to witnesses. For example, the famous O`J Simpson shortly before the murder of his wife hired Pellicano to silence his secretary, who accused him of rude and abusive behavior. The detective gave her money, and she fell silent. In addition, Pellicano, having received an order for the operational development of a celebrity, often immediately appeared to the "ordered" star for compensation.

Wanting to have a richer collection of incriminating evidence, Anthony Pellicano kept anyone he could under the hood. He recorded telephone conversations of Sylvester Stallone, Tom Cruise, Nicole Kidman and many other stars. He only got caught in 2002, when he hired a gangster to intimidate a journalist who was preparing scandalous material about his client, Stephen Seagal. Pellicano went to jail on charges of illegal wiretapping, blackmail, destruction of evidence and other articles that could probably convict most private detectives, because they are hired for risky and dubious cases that require the same dubious special techniques and methods.

Today, private detectives remain in demand, because people, as in the days of Vidok, do not trust police officers too much, who are not interested in helping the victim, but in quickly closing the case for good statistics. Most of the successes of modern private investigators are evidence of this. For example, several years ago in Texas, the Meyer Detective Agency saved a young man who was accused of seducing a minor from imprisonment. Detectives found that the 14-year-old prosecutor, from the age of 12, herself seduced everyone who fell in her way, and in this case organized a classic fraud, hoping for compensation.

If the crime belongs to the category of minor ones, the victims often have to rely only on the help of a private investigator, since the police have enough other concerns. So, in 2004, an American Kelly MacDonald one morning discovered that a casual acquaintance who had spent the night with her disappeared along with home electronics. All the police had to do was to interview possible witnesses: neighbors, taxi drivers, etc., but the cops said that there was no chance of finding things, and they did not do anything. The victim turned to detective Stephen Scanlon, and he spotted the thief and stolen goods in a few hours. There are a great many such stories, and all because a private detective, unlike a policeman, who is also overloaded with work, is financially interested in a successful investigation. In general, in the foreseeable future, private investigators will not remain without work.

KIRILL NEWS
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Re: Gurchenko a engagé un détective pour condamner son mari de trahison

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Re: l'enquête privée n'est pas demandée par les hommes d'affaires de Komi

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