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"Je ne cours pas avec un pistolet." Détective privé de Bachkirie - à propos de son travail

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"Je ne cours pas avec une arme.» Détective privé de Bachkirie - à propos de son travail

Noursil Zhdanov de la ville Bachkir de Blagoveshchensk a 57 ans et il est détective privé depuis dix ans. Dans la région, il est déjà connu pour plusieurs affaires de grande envergure. UFA.AIF.RU il a demandé au détective qui et pourquoi commandait ses services, comment il menait l'enquête et à quel point ses services étaient demandés dans la République aujourd'hui.

Major à la retraite

Olga Blachnova, UFA.AIF.RU: Nursil Nurovich, comment êtes-vous devenu détective privé?
Noursil Zhdanov: j'ai Pris ma licence et je suis un détective privé (Rires). Bien sûr, tout n'est pas si simple, la licence n'est pas donnée à tout le monde. Avant cela, j'ai 20 ans, de 1987 à 2007, j'ai travaillé dans la police. Il a commencé à patrouiller, puis a suivi une formation en tant que canin et a été transféré à la recherche criminelle, a travaillé en tant que District, parallèlement à ses études à l'institut de droit. Le diplôme d'avocat a permis d'être muté au poste d'enquêteur. À l'époque, j'étais formé par de vrais as, ils connaissaient la population, ils savaient parler aux gens. Maintenant, tout est différent.

- Qu'est-ce qui a changé depuis?

– Au cours de la réforme, lorsque la police a été rebaptisée police, le personnel dans les départements a été considérablement réduit, la charge de travail des employés a augmenté plusieurs fois. Ils n'ont pas le temps de se familiariser avec la population de leur quartier. Quand je suis devenu chef de département, j'avais 14 personnes sous mes ordres. Et après la réforme pendant neuf ans a progressivement réduit le personnel à six personnes-a pris à grovd, dans la ville d'abord l'équipage de la police de la circulation (gai), puis un agent de recherche criminelle, inspecteur des mineurs, enquêteur, enquêteur, et expert-criminaliste je n'avais pas, et les traces du crime sur les lieux de l'incident lui-même Un jour, j'ai décidé que j'en avais assez, j'ai fait un choix en faveur de ma famille et de ma propre santé. Il prend sa retraite en 2007.
Que signifie l'activité d'un détective privé? Surveiller les femmes infidèles?
- Non, je n'ai jamais fait de surveillance. Pas parce qu'ils ne se tournent pas. Ceux qui veulent savoir ce que font les conjoints loin de chez eux m'appellent chaque semaine. Mais je ne peux pas. Premièrement, c'est illégal, et Deuxièmement, contraire à l'éthique. Je ne m'occupe pas de l'effondrement de la famille. Mon travail consiste à recueillir des informations, à découvrir les circonstances de l'incident, à aider les policiers à s'acquitter de leurs responsabilités. Je ne cours pas après les criminels avec une arme à feu, je n'ouvre pas les appartements, les voitures, les appartements, les bases de données des autres, comme les gens le pensent souvent. Mon travail n'est pas un film.

Je ne cours pas après les criminels avec une arme à feu, je n'ouvre pas les appartements, les voitures, les appartements, les bases de données des autres, comme les gens le pensent souvent. Mon travail n'est pas un film.


Mécontents de la police

Qui sont vos clients?
- Le plus souvent, ce sont des victimes d'escroqueries. Ici, prenez ce faux noyé mesyagutovsky (en 2017, le directeur d'une coopérative de consommation en Bachkirie a mis en scène sa noyade pour cacher le détournement de fonds des emprunteurs). Que la police s'offusque de moi, mais c'est de leur faute de ne pas pouvoir l'arrêter depuis si longtemps. Cet homme a vécu un an et demi dans un village voisin, à huit kilomètres de chez lui. Et tous les locaux le savaient. Mais ils ne voulaient pas donner aux policiers. Désolé-après tout, la femme, les enfants. Il a dû être arrêté dans les bureaux supérieurs du ministère de l'intérieur! Marcher, prouver, convaincre…
Je suis approché par des gens insatisfaits du travail de la police, ils cherchent la justice et ne peuvent pas la trouver. Ils étaient déçus et désespérés.
Mais il faut comprendre que les policiers n'ont tout simplement pas assez de temps en raison de la charge de travail élevée. L'agent de police est maintenant inondé de papiers, il n'a pas le temps de faire des stagiaires, de former des nouveaux arrivants.

Je suis approché par des gens insatisfaits du travail de la police, ils cherchent la justice et ne peuvent pas la trouver. Ils étaient déçus et désespérés.

- Les forces de sécurité sont-elles difficiles à coopérer?
- C'est différent à chaque fois. Parfois, on me donne la lecture du dossier, on échange les informations disponibles. Mais plus souvent, bien sûr, ils sont prêts à m'écouter, à prendre Note, mais ils ne veulent pas partager leurs matériaux. Ils peuvent être compris, ils sont tenus de respecter le secret de l'enquête. Donc, une coopération vraiment efficace n'est pas si souvent obtenue – dans le cas où l'enquêteur sait d'une manière ou d'une autre de moi en tant que détective, c'est-à-dire qu'il a la ferme conviction que les secrets ne partiront pas plus loin que moi.
- Dans quelle mesure les services de détectives privés sont-ils demandés en Bachkirie?
– Eh bien, je reçois au moins une fois par semaine. Certes, pas seulement de la Bachkirie - de toute la Russie. Ce sont souvent des affaires de fraude – ces criminels, en particulier ceux qui ont des technologies modernes, ne se limitent pas à une région. Et souvent demandé d'aider à trouver la personne disparue. Et en plus, je suis avocat, donc mon travail ne consiste pas seulement à traquer et à rechercher des criminels. L'autre jour, il a aidé une personne à obtenir un salaire. J'ai eu assez pour cet appel – le directeur de l'entreprise a payé un ancien employé dès qu'il a entendu que j'étais un détective privé. Apparemment, il a quelque chose à cacher.




Comment vont les recherches

Comment cherchez-vous les disparus?
– De différentes manières. Par exemple, il a mené une recherche à Kazan. C'était en 2018, quand nous avons organisé la coupe du monde de football. L'homme d'Oufa est parti là-bas et a disparu. Six mois après sa disparition à la police. Finalement, ma mère s'est tournée vers moi. Comme il s'est avéré, le gars a perdu sur les Paris et a eu peur de rentrer à la maison. Je l'ai découvert dans l'auberge où il vivait au début. Comment l'as-tu découvert? Juste avec les gens, vous devez être capable de communiquer (sourire astucieusement-env.Ed.). Je suis allé au poste de police local, il a soulevé tout le monde sur les oreilles-leur a dit que si le week-end de l'homme ne trouve pas, devra engager une affaire de meurtre... à la fin, nous avons trouvé un gars dans le même quartier de la ville, il vivait dans le grenier d'un immeuble. Il a fait pousser sa barbe, sa moustache... Nous ne l'avons reconnu que par passeport. Et ils l'ont trouvé simplement-ils ont balayé la région, comme le font généralement les chercheurs volontaires. Et puis j'ai appelé mes parents pour qu'ils viennent chercher leur fils.

- C'est éthique? Après tout, il est un adulte, il a pris la décision lui-même.

- Et quoi, serait-il préférable qu'il soit enterré comme un inconnu? Et les parents ne sauraient jamais ce qui est arrivé à leur fils? La mère de ce type l'a ensuite tenu par la main tout le chemin du retour, ne lui a pas enlevé les yeux. C'est pour ces moments que je travaille. Ou un jour, j'ai trouvé un mineur. Il y a un cas désagréable-le garçon a été intimidé par des escrocs locaux. Le gars s'est échappé de Birsk - sans téléphone portable, sans argent pratiquement-d'abord à durtyli, puis il a été vu sur la route en direction de Neftekamsk. Il marchait à pied et on l'a rattrapé en voiture. Et vous savez, quand la voiture s'est arrêtée, le gars a vu son père-son visage à ce moment-là... Ils se sont embrassés et n'ont pas dit un mot du tout pendant au moins deux minutes... je n'ai pas pris d'argent pour cette recherche, des amis après tout.

Affaires de grande envergure

- Vous êtes connu pour des affaires de résonance, y compris pour les frères Mazov, disparus avec son père. (les garçons ont été trouvés six mois après la disparition au fond des rivières à Oufa-env.Ed.) Pourquoi leur recherche est-elle si longue?
- Que les enquêteurs me pardonnent pour ces mots, mais dès le début, la recherche a été mal organisée. Ici, les bénévoles vont - ils ne savent pas quoi chercher, seulement les traces piétinent. Selon Mazov, la recherche a été organisée à grande échelle, juste sur la rivière, la recherche n'a pas été complètement efficace, je pense qu'il était nécessaire d'utiliser le réseau, très probablement à cause des chicots et des buissons sur l'eau, ils ne pouvaient pas l'utiliser, mais dans les zones ouvertes, il était nécessaire de les utiliser.

Ou si vous vous souvenez du meurtre de Mugima, la propriétaire du restaurant Amazon. Une semaine plus tard, je savais qui avait commis le crime, pendant un mois, j'ai identifié tous les complices, puis cinq ans plus tard, j'ai cherché à reprendre l'affaire. Et quand il a réussi, au lieu du principal suspect, l'ex-mari de Mugima a été arrêté, l'accusant d'avoir ordonné le meurtre. Mais les complices du vrai tueur n'ont pas avoué le crime, donc j'ai dû prouver que l'ex-mari n'était pas coupable. Finalement, quand le vrai tueur a été arrêté, il a fait des aveux.

- Vous êtes souvent «jeté»?
- Oui, mais avant. Maintenant, je ne travaille pas sans prépaiement. Bien que, pour certaines affaires, je prends moi-même gratuitement. Si vous vous souvenez, quand Yana Gantkina (une écolière de neuf ans de la ville de Beloretsk a disparu en mai 2017 sur le chemin de l'école, son corps a été retrouvé un mois plus tard – env.Ed.) a disparu, combien de personnes ont ensuite aidé à la recherche. Donc, je n'ai pas pu rester à l'écart... ils ont Identifié le coupable par les caméras de sécurité. Vous savez, je suis toujours sûr que les chances de trouver une fille vivante étaient. J'ai une raison de le faire. Mais je ne peux pas révéler les détails. Un rappel inutile à sa famille.

Extrême et revenu

- Avez-vous déjà été dans des situations dangereuses?
- Bien sûr! Par exemple, à la recherche de Pommade, au début de l'hiver, je suis tombé sous l'eau. J'ai eu le temps d'exposer mes coudes, de m'appuyer sur le bord de la glace. Je suis sorti d'une manière ou d'une autre, puis j'ai presque gelé sur la piste – personne ne voulait me conduire, je suis tout mouillé. Mais rien, il y avait un homme gentil. J'ai posé sur le siège une couverture du coffre, j'ai complètement allumé le poêle – je ne l'ai pas laissé geler.

- Et combien, si ce n'est un secret, vous gagnez, dans un tel travail parfois extrême?

- Disons que j'ai assez de vie. Les grosses commandes sont rares, mais je ne suis pas en détresse. En plus, je reçois une pension. Il y a encore un moment où les gens ne comprennent pas ce que je fais. Voici prendre les victimes des escrocs. J'ai eu un cas où les gens ont donné plus de 20 millions de roubles. escroc-sans documents, sans reçu. Ensuite, ils allaient payer un million de plus à l'avocat. Et quand ils sont venus me voir, ils se sont demandé si mon travail valait quelque 50 000$. Ils disent qu'on paiera 10% quand j'aurai un remboursement. Mais je ne suis pas un collectionneur. Mon travail est de trouver le coupable et les preuves, et le reste est le pouvoir des forces de l'ordre.
D'autre part, lorsque les parents recherchent un enfant disparu, ils sont prêts à emprunter pour trouver leur enfant, à payer pour l'information. Même quand il y a peu de chance de trouver vivant. Mais en général, je travaille gratuitement pour les enfants.

«Не бегаю с пистолетом». Частный детектив из Башкирии – о своей работе..jpg
 
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«Не бегаю с пистолетом». Частный детектив из Башкирии – о своей работе

Нурсилу Жданову из башкирского города Благовещенска 57 лет и уже десять лет он частный детектив. В регионе он известен уже по нескольким громким делам. UFA.AIF.RU спросил у сыщика, кто и почему заказывает его услуги, как он ведет расследование и насколько востребованы его услуги в республике сегодня.

Майор в отставке

Ольга Блажнова, UFA.AIF.RU: Нурсил Нурович, как Вы стали частным детективом?
Нурсил Жданов:
Взял лицензию, и вот – я частный детектив (смеется). Конечно, все не так просто, лицензию не каждому дают. Перед этим я 20 лет, с 1987-й по 2007-й, проработал в милиции. Начинал патрульно-постовым, потом прошел обучение на кинолога и перевелся в уголовный розыск, поработал участковым, параллельно обучаясь в юридическом институте. Диплом юриста позволил перевестись на должность следователя. В то время меня обучали настоящие асы, они знали население, умели разговаривать с людьми. Сейчас все по-другому.

– А что изменилось с тех пор?

– Во время реформы, когда милицию переименовали в полицию, штат в отделах сильно сократили, у сотрудников нагрузка увеличилась в разы. Им уже некогда знакомиться с населением своего района. Когда я стал начальником отделения, у меня в подчинении было 14 человек. А после реформы в течение девяти лет постепенно сократили штат до шести человек - забрали в ГРОВД, в город сперва экипаж ГИБДД (ГАИ), потом сотрудника уголовного розыска, инспектора по делам несовершеннолетних, дознавателя, следователя, а эксперта-криминалиста у меня не было, и следы преступления на месте происшествия изымал сам. В один прекрасный день решил, что с меня хватит, сделал выбор в пользу семьи и собственного здоровья. В отставку ушел в звании майора в 2007-м.
– А что подразумевает деятельность частного сыщика? За неверными женами следить?
– Нет, я слежкой ни разу не занимался. Не потому что не обращаются. Желающие выяснить, чем занимаются супруги вдали от дома, мне каждую неделю звонят. Но я не берусь. Во-первых, это противозаконно, а во-вторых, неэтично. Я не занимаюсь развалом семьи. Мое дело – собрать информацию, выяснить обстоятельства произошедшего, помочь полицейским выполнить свои обязанности. Я не бегаю за преступниками с пистолетом, не вскрываю чужие квартиры, машины, квартиры, базы данных, как люди часто думают. Моя работа - это не кино.

Я не бегаю за преступниками с пистолетом, не вскрываю чужие квартиры, машины, квартиры, базы данных, как люди часто думают. Моя работа - это не кино.


Недовольны полицией

– А кто они – ваши заказчики?
– Чаще всего это жертвы мошенников. Вот взять этого месягутовского лже-утопленника (в 2017 году директор потребительского кооператива в Башкирии инсценировал свое утопление, чтобы скрыть растрату средств заемщиков). Пусть полиция на меня обижается, но они сами виноваты, что так долго не могли его арестовать. Этот человек полтора года жил в соседнем селе, километрах в восьми от своего дома. И все местные это знали. Но сдавать полицейским не хотели. Жалели – все-таки жена, дети. Его ареста мне пришлось добиваться в верхних кабинетах МВД! Ходил, доказывал, убеждал…
Ко мне обращаются люди, неудовлетворенные работой полиции, они ищут справедливости и не могут ее найти. Они разочаровались и отчаялись.
Но надо понимать, что у полицейских просто не хватает времени из-за высокой нагрузки. Сотрудник полиции сейчас завален бумагами, ему некогда заниматься стажерами, обучать новичков.

Ко мне обращаются люди, неудовлетворенные работой полиции, они ищут справедливости и не могут ее найти. Они разочаровались и отчаялись.

– Тяжело силовики идут на сотрудничество?
– Тут каждый раз по-разному. Порой мне дают ознакомиться с материалами дела, мы обмениваемся имеющейся информацией. Но чаще, конечно, готовы выслушать меня, принять к сведению, а вот своими материалами делиться не хотят. Их можно понять, они обязаны соблюдать тайну следствия. Так что действительно эффективное сотрудничество получается не так часто – в том случае, когда следователь так или иначе знает обо мне, как о детективе, то есть у него есть твердая уверенность, что дальше меня тайны не уйдут.
– Насколько востребованы в Башкирии услуги частных детективов?
– Ну, мне звонят минимум раз в неделю. Правда, не только из Башкирии - со всей России. Часто это дела о мошенничестве – такие преступники, особенно с современными технологиями, не ограничиваются в своей деятельности одним регионом. А еще часто просят помочь найти пропавшего человека. Ну и, кроме того, я же юрист, так что моя работа связана не только с выслеживанием и розыском преступников. Вот на днях помог человеку добиться выплаты зарплаты. Мне хватило для этого одного звонка – директор предприятия заплатил бывшему сотруднику, как только услышал, что я частный детектив. Видимо, ему есть что скрывать.




Как идут поиски

– Как вы ищете без вести пропавших?
– По-разному. Например, вел как-то поиск в Казани. Это было в 2018-м год, когда у нас проводили чемпионат мира по футболу. Мужчина из Уфы уехал туда и пропал. Полгода заявление о его пропаже в полиции лежало. В конце концов мать обратилась ко мне. Как потом выяснилось, парень проигрался на ставках и побоялся возвращаться домой. Я это выяснил в том хостеле, где он поначалу жил. Как выяснил? Просто с людьми надо уметь общаться (хитро улыбается – прим.ред.). Я пошел в местный участок полиции, там всех на уши поднял – сказал им, что если за выходные человека не найдем, придется возбуждать дело об убийстве… В итоге нашли мы парня в том же районе города, он обитал на чердаке жилого дома. Отрастил бороду, усы... Узнали мы его только по паспорту. А нашли просто –прочесали местность, как это обычно делают волонтеры-поисковики. Ну а потом позвонил родителям, чтобы приехали и забрали сына.

– А это этично? Ведь он взрослый человек, решение принял сам.

– А что, было бы лучше, если бы его похоронили как неизвестного? И родители никогда не узнали бы, что с их сыном? Мать этого парня потом всю дорогу домой его за руки держала, глаз с него не сводила. Вот ради таких моментов я работаю. Или еще однажды я нашел несовершеннолетнего парня. Там неприятный случай – мальчишку местные аферисты запугали. Парень сбежал из Бирска - без мобильника, без денег практически - сначала в Дюртюли, потом его видели на трассе в сторону Нефтекамска. Он пешком шел, а мы его на машине догнали. И вот знаете, когда машина остановилась, парень увидел отца – его лицо в этот момент… Они обнялись и не меньше двух минут вообще ни слова не говорили… Я за этот поиск денег не взял, знакомые все-таки.

Громкие дела

– Вы известны по резонансным делам, в том числе по братьям Мазовым, пропавшим с отцом. (мальчиков нашли через полгода после исчезновения на дне рек в Уфе - прим.ред.) Почему их поиск так затянулся?
– Да простят меня следователи за эти слова, но с самого начала поиск был плохо организован. Вот волонтеры ходят - они же не знают, что искать, только следы затаптывают. По Мазовым поиск был организован широкомасштабный, просто на реке поиски оказались не до конца эффективными, я думаю, что необходимо было еще использовать и сети, скорее всего, из-за коряк и кустов на воде, они не смогли ее использовать, но на открытых участках надо было их применять.

Или вот если вспомнить убийство Мугимы, хозяйки ресторана «Амазонка». Я уже через неделю знал, кто совершил преступление, в течение месяца установил всех соучастников, а потом ещё пять лет добивался возобновления дела. А когда добился, вместо главного подозреваемого арестовали бывшего мужа Мугимы, обвинив его в том, что убийство заказал он. Но подельники настоящего убийцы не признались в преступлении, так что пришлось доказывать, что бывший муж не виновен. В конце концов, когда настоящего убийцу всё-таки арестовали, он дал признательные показания.

– Часто Вас «кидают»?
– Бывало, конечно, но раньше. Сейчас я без предоплаты не работаю. Хотя, за некоторые дела сам бесплатно берусь. Если помните, когда Яна Перчаткина (девятилетняя школьница из города Белорецка пропала в мае 2017 года по дороге в школу, ее тело нашли через месяц – прим.ред.) пропала, сколько людей тогда в поиске помогали. Вот и я не смог остаться в стороне… Вычислили преступника по камерам видеонаблюдения. Знаете, я до сих пор уверен, что шансы найти девочку живой были. Есть у меня для этого основания. Но детали раскрыть не могу. Ни к чему лишнее напоминание ее семье.

Экстрим и доход

– Бывало, что Вы попадали в опасные ситуации?
– Конечно! Например, на поиске Мазовых, еще в начале зимы, я провалился под воду. Успел выставить локти, опереться на край льда. Кое-как выбрался, а потом чуть на трассе не замерз – никто меня не хотел подвозить, я ж весь промок. Но ничего, нашелся добрый человек. Постелил на сиденье какое-то одеяло из багажника, печку на полную включил – не дал замерзнуть.

– А сколько, если не секрет, Вы зарабатываете, на такой порой экстремальной работе?

– Скажем так, на жизнь мне хватает. Крупные заказы редки, но я не бедствую. К тому же, пенсию получаю. Тут есть еще такой момент, что люди плохо понимают, чем я занимаюсь. Вот взять потерпевших от мошенников. Был у меня случай, когда люди отдали больше 20 млн руб. аферисту - без документов, без расписки. Потом собирались еще миллион адвокату заплатить. А когда пришли ко мне, засомневались, стоит ли моя работа каких-то 50 тысяч. Говорят, мол, заплатим 10%, когда я добьюсь возврата денег. Но я же не коллектор. Мое дело найти преступника и доказательства, а остальное - полномочия правоохранительных органов.
С другой стороны, когда родители ищут пропавшего ребенка, они готовы кредит взять, чтобы найти своего ребенка, заплатить за информацию. Даже когда мало шансов найти живым. Но вообще по детям я работаю бесплатно.


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