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Anniversary of the Spy Museum in Washington

Игорь Коракс

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9 Nov. 2009
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Украина, г.Харьков
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iapd.info
Washington est une ville très espionne. Dans le café, où Vitaliy Yurchenko, le double transfuge, a trompé les agents de la CIA qui s'occupaient de lui, allant aux toilettes, de là dans la rue, puis directement à l'ambassade soviétique, il y a même une plaque en laiton sur le canapé où il était assis. Et combien d'agents du renseignement célèbres ont été capturés ici: Aldrich Ames, Robert Hanssen et trois des dix "taupes" récemment capturées ont également creusé non loin du siège de la CIA à Langley.

Avec une telle concentration d'énergie d'espionnage, il n'est pas surprenant qu'un musée d'espionnage privé (et plutôt cher - 20 $ par entrée) à quelques pâtés de maisons du bâtiment du FBI ait visité environ 7 millions de personnes depuis sa création depuis 2002. Pendant les mois d'été, les files d'attente s'étendent sur un trimestre entier. Cette année, le seul musée d'espionnage au monde célèbre son anniversaire.

Le visiteur ici peut s'essayer en tant qu'agent amateur. A l'entrée, on lui attribue un surnom de code et lui propose de se souvenir de la "légende". Il arrive ensuite au cinéma, où il est testé pour l'aptitude professionnelle à l'espionnage. Des personnalités suspectes apparaissent à l'écran et en appuyant sur le bouton vert, jaune ou rouge, vous signalez à quel point elles vous semblent dangereuses. Voici une vieille femme - le pissenlit de Dieu pointe un appareil photo vers vous, et une voix off vous avertit: "Cela semble inoffensif, mais pourquoi prendre des photos?" À la fin, ils vous disent: "Vous avez toutes les données nécessaires pour devenir un espion", et seulement après cela, ils sont autorisés à l'exposition principale.

Ici, vous admirez le «baiser de la mort», - le museau d'un pistolet jetable déguisé en rouge à lèvres de l'arsenal du KGB des années 1960; un parapluie venimeux, exactement comme celui avec lequel ils ont piqué le dissident bulgare Markov à Londres en 1978; à la boîte aux lettres où Aldrich Ames a pris des notes à la craie, laissant les diplomates soviétiques comprendre que de précieuses informations les attendent dans la précieuse cache. La bande sonore de l'exposition est composée d'aveux d'agents exposés, de nouvelles radiophoniques sur le succès du contre-espionnage et de sirènes de police hurlantes.

Il y a aussi des moments amusants: à côté de la machine James Bond, l'Aston Martin DB5 dit que le GPS et le verrouillage électronique du moteur, désormais sur des voitures ordinaires, ne rêvaient même pas d'espions il y a 30 ans. À l'étage inférieur du musée, à l'aide de décorations, une partie de Berlin divisée par un mur et un tunnel creusé dans le secteur soviétique, où se trouve une machine à laver compacte avec sèche-linge, a été recréée afin que les espions occidentaux maculés puissent ressortir propres sans susciter de soupçons.

La section intitulée «Weapons of Mass Failure», ouverte en 2009, raconte ce qui arrivera à l'Amérique en cas de cyberattaque réussie: il n'y aura pas d'eau, pas de lumière, pas de connexion. Fin des affaires; émidémie et troubles civils. Dennis Blair, directeur des Renseignements nationaux, conseiller spécial du président sur la cybersécurité, Richard Clark, ancien directeur de la CIA James Wolsey, fait peur avec des scénarios terribles sur les écrans.

Le conseil d'administration du musée comprend par le passé des employés de la CIA, du KGB et du MI-5. Leur expérience et leurs connexions dans le développement de l'exposition ont été très importantes. «L'idée d'espions est principalement formée par Hollywood. Le musée, d'autre part, montre que les histoires d'espions réels sont beaucoup plus fascinantes que la fiction », a déclaré Milton Maltz, chef du propriétaire du musée, qui a investi 40 millions de dollars dans sa création.

Oleg Kalugin, qui a servi au KGB pendant plus de trente ans et vit maintenant en Amérique, est responsable de la section soviétique de l'exposition. Contrairement à d'autres anciens agents, Kalugin n'est pas assis tranquillement: il conseille, enseigne et dirige des visites d'espionnage. Il y a deux semaines, il a prononcé une conférence intitulée «Vienne: la ville de mes rêves» a réuni une salle pleine dans le musée. Kalugin, par exemple, a expliqué l'échec de l'opération qui lui avait été confiée pour l'enlèvement à Vienne d'un agent double Nikolaï Artamonov-Shadrin. La voiture, dans laquelle les éclaireurs chargés de chloroforme ont été conduits, est restée coincée sur le bord de la route et a traversé la frontière avec sa traînée. «Là, il est mort d'une crise cardiaque. Ce n'est pas surprenant: une personne travaille pour les Soviétiques, les rencontre à Vienne - et soudain, ils l'enlèvent ... "Tous ces détails ne sont pas seulement nouveaux, mais quand vous les entendez de la bouche d'un participant direct aux événements, qui parle aussi comme un discours c'est une drôle d'aventure, ils font forte impression. Les auditeurs étaient bouche bée.

Après la conférence, après une conférence, Kalugin a parlé du musée: «D'après l'exposition, il est clair que techniquement l'intelligence de l'Est et de l'Ouest était à peu près au même niveau. La différence est que les Américains étaient exclusivement engagés dans la collecte de données, et les Russes se sont fixé comme objectif non moins de discréditer l'ensemble du système occidental. » J'ai demandé comment Kalugin travaille avec d'anciens opposants (par exemple, le directeur du musée Peter Ernst a travaillé pendant 32 ans dans le département russe de la CIA). «Les professionnels des deux côtés trouveront toujours une langue commune», a-t-il répondu, «et l'idéologie a déjà perdu de sa netteté.»

Et pourtant, tous ces verres avec du cyanure de potassium dans les bras (pris - mordu), des émetteurs en talons et une galerie de "bugs" qui diminuent au fil des ans sont tellement paranoïaques que dans une boutique de souvenirs qui vend des montres avec un appareil photo et d'autres jouets espions, je n'ai pas envie de payer avec une carte. Uniquement en espèces. Afin de ne pas laisser de marques inutiles.

Source [DLMURL = "https://www.vedomosti.ru"] Vedomosti [/ DLMURL]
 
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Вашингтон — очень шпионский город. В кафе, где двойной перебежчик Виталий Юрченко обманул опекавших его агентов ЦРУ, отправившись в туалет, оттуда на улицу, а затем прямиком в совет­ское посольство, есть даже медная табличка на диване, где он сидел. А сколько знаменитых разведчиков тут ловили: Олдрич Эймс, Роберт Ханссен, да и трое из десяти недавно пойманных «кротов» тоже окопались недалеко от штаб-квартиры ЦРУ в Лэнгли.

При такой концентрации шпионской энергии неудивительно, что частный (и довольно дорогой — 20 долларов за вход) шпионский музей в нескольких кварталах от здания ФБР посетило за время его существования с 2002 года порядка 7 млн человек. В летние месяцы очереди вытягиваются на целый квартал. В этом году единственный в мире Spy Museum празднует юбилей.

Посетитель здесь может испробовать себя в роли агента-дилетанта. На входе ему присваивают кодовую кличку и предлагают запомнить «легенду». Затем он попадает в кинотеатр, где его испытывают на шпионскую профпригодность. На экране появляются подозрительные личности, и нажатием зеленой, желтой или красной кнопки вы сигнализируете, насколько они кажутся вам опасными. Вот старушка — божий одуванчик наводит на вас фотоаппарат, и голос за кадром предупреждает: «Вроде неопасна, но зачем фотографирует?» Под конец вам сообщают: «Вы обладаете всеми необходимыми данными, чтобы стать шпионом», — и только после этого допускают до основной экспозиции.

Здесь вы любуетесь на «поцелуй смерти», — дуло замаскированного под помаду одноразового пистолета из арсенала КГБ 1960-х годов; ядовитый зонтик, точь-в-точь как тот, которым укололи болгарского диссидента Маркова в Лондоне в 1978-м; на почтовый ящик, где Олдрич Эймс делал пометки мелом, давая понять советским дипломатам, что в заветном тайнике их ждет ценная информация. Звуковое сопровождение выставки составлено из признательных показаний разоблаченных агентов, радионовостей об успехах контрразведчиков и воя полицейских сирен.

Есть и забавные моменты: рядом с машиной Джеймса Бонда Aston Martin DB5 написано, что GPS и электронная блокировка двигателя, стоящие теперь на обычных авто, 30 лет назад шпионам даже не снились. На нижнем этаже музея с помощью декораций воссоздана часть разделенного стеной Берлина и прорытый в советский сектор туннель, где стоят компактные стиральная машина с сушкой — чтобы измазавшиеся западные шпионы могли выйти на поверхность чистенькими, не вызывая подозрений.

В открытом в 2009 году разделе, который называется «Оружие массового сбоя», рассказывается, что произойдет с Америкой в случае успешной кибератаки: не будет ни воды, ни света, ни связи. Конец коммерческой деятельности; эмидемии и гражданские волнения. Жуткими сценариями с экранов пугают директор Национальной разведки Деннис Блэр, специальный советник президента по кибербезопасности Ричард Кларк, бывший директор ЦРУ Джеймс Вулси.

В совет директоров музея входят в прошлом сотрудники ЦРУ, КГБ и МИ-5. Их опыт и связи при разработке экспозиции были очень важны. «Представления о шпионах в основном формируются Голливудом. Музей же показывает, что истории настоящих шпионов намного увлекательнее, чем вымысел», — говорит Милтон Малтц, глава компании — владельца музея, вложившей в его создание 40 млн долларов.

За советский раздел экспозиции отвечает Олег Калугин, более тридцати лет прослуживший в КГБ, а ныне живущий в Америке. В отличие от других бывших агентов, Калугин не сидит тихо: он консультирует, преподает и водит экскурсии по шпионским местам. Прочитанная им две недели назад лекция под названием «Вена: город моей мечты» собрала в музее полный зал. Калугин поведал, например, о том, как была провалена порученная ему операция с похищением в Вене двойного агента Николая Артамонова-Шадрина. Машина, в которой везли усыпленного хлороформом разведчика, завязла на обочине, и его волоком перетаскивали через границу. «Там он и умер от сердечного приступа. Неудивительно: человек работает на советских, встречается с ними в Вене — и вдруг они же его и похищают…» Все эти детали не то чтобы новы, но, когда слышишь их из уст непосредственного участника событий, который к тому же рассказывает так, словно речь идет о забавном похождении, они производят сильное впечатление. Слушатели сидели разинув рты.

На фуршете после лекции Калугин рассказал о музее: «Из экспозиции видно, что технически разведки Востока и Запада находились примерно на одном уровне. Разница в том, что американцы занимались исключительно сбором данных, а русские ставили своей целью ни много ни мало дискредитацию всей западной системы». Я спросил, как Калугину работается с бывшими противниками (например, директор музея Питер Эрнст 32 года трудился в русском отделе ЦРУ). «Профессионалы с обеих сторон всегда найдут общий язык, — ответил он, — а идеология уже потеряла остроту».

И все-таки все эти очки с цианистым калием в дужках (поймали — надкуси), передатчики в каблуках и галерея уменьшающихся с годами в размерах «жучков» нагоняют такую паранойю, что в магазине сувениров, где продаются часы с фотокамерой и прочие шпионские игрушки, как-то не хочется расплачиваться карточкой. Только наличными. Чтобы не оставлять лишних следов.

Источник [DLMURL="https://www.vedomosti.ru"]Ведомости[/DLMURL]

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Merci Igor! Très intéressant!
 
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Спасибо, Игорь ! Весьма интересно !

Плотников Юрий Михайлович

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Igor, merci!
 
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Игорь, спасибо!
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Cool :). Igor, merci !!!
 
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ПРикольно :) . Игорь, спасибо!!!

Детектив-Молдова

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adp-dia.com
Remercier! J'ai lu avec intérêt!
L'information est pertinente, surtout à la lumière de l'idée de créer un musée du MOD!
 
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Спасибо! Читал с интересом!
Информация актуальна, особенно в свете идеи создания музея МОД!