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MK Volgograd. Un article sur Alexander Nabatov.

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Détective privé de Volgograd aiguisé par le résultat.

Il ne joue pas du violon - parce qu'il ne sait pas comment. Il ne fume pas de pipes - maman ne le permet pas. Néanmoins, cela n'empêche pas Alexandre Nabatov d'être un véritable détective.


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Il ne joue pas du violon - parce qu'il ne sait pas comment. Il ne fume pas de pipes - maman ne le permet pas. Néanmoins, cela n'empêche pas Alexandre Nabatov d'être un véritable détective.

Ne pas marteler dans les "greniers"

Une fois, Alexander Vladimirovich était le chef du département de lutte contre la drogue dans le domaine de la criminalité ethnique organisée du département des affaires intérieures du district de Krasnooktyabrsky. Un jour n'est pas très beau, comme il lui semblait alors, le jour où il a quitté son travail.

"Mais l'âme était dans cette affaire", admet-il. "J'ai pensé, je me suis assis, et en mars 2007, j'ai reçu une licence officielle pour ouvrir une agence de détective."

Cependant, Sherlock Holmes pour Alexander Nabatov n'est pas un exemple à suivre. C'est plus intéressant comme type psychologique.

«Holmes est plus intéressant à lire en tant qu'adulte», dit-il. - Une perception complètement différente. Par exemple, il observe très correctement l'essence des choses: "Pourquoi marteler votre" grenier "avec des connaissances qui n'ont aucune application pratique."

Et Volgograd Holmes, à juste titre, ne martèle pas son «grenier» avec toutes sortes de bêtises. Et il lui est donc beaucoup plus facile d'extraire les informations nécessaires à partir de là. Maintenant, lui, ainsi que de nombreux Watsons, n'étant pas esclaves de la bureaucratie et de la routine, sont liés à des affaires criminelles, que les autorités n'abordent pas pour une raison ou une autre. Ce sont les employés de son agence de détectives qui parviennent à attraper le «grand tétras» - pour résoudre des cas difficiles de longue date.

«Au cours de la dernière année, nous avons découvert 6 de ces cas», explique Alexander Vladimirovich. - Par exemple, dans l'une des entreprises de Volgograd, une très grosse somme d'argent a disparu. Les victimes se sont tournées vers les autorités. En vain. Et nous sommes emprisonnés pour le résultat. Toutes les forces et tous les moyens vont au règlement de l'affaire. En conséquence, nous avons chassé tout le personnel de l'entreprise à l'aide d'un polygraphe et travaillé avec ceux que le détecteur de mensonges a distingués. Ils ont trouvé de l'argent et les responsables.

La tâche la plus difficile pour le détective est la recherche des disparus. La principale nuance d'un tel travail est l'appel officiel des proches à la police avant de se tourner vers les détectives. Et ce n'est pas un caprice. Juste à l'aube du travail de détective, l'agence avait un dossier.

- Une fille arrive, toute en larmes: «J'ai un mariage. Le marié est perdu. Aidez-moi à trouver ". Comment peut-on rester indifférent et ne pas aider au bonheur des jeunes », détective hausse les épaules. "Nous l'avons repéré." La première chose que le fiancé «non cuit» a demandé: «Qui êtes-vous et pourquoi me cherchez-vous en général? .. Quels parents me cherchent? Nous n'avons pas eu de mariage, ils ne sont personne pour moi. " C'est, tout à fait raisonnablement, en général, il a tout dit. Nous envahissons la vie personnelle de quelqu'un d'autre - sur quelle base? Nous avons donc besoin d'une déclaration pour ce type d'activité.

Le détective «rampe» dans les affaires de l'autre côté. Par exemple, lorsqu'un couple divorce et que l'un d'eux essaie de cacher une partie de la propriété.

«L’ex-femme d’un homme très riche m’a dit:« Je sais que l’ex-mari en a beaucoup, mais officieusement ou conçu pour que vous ne creusiez pas », poursuit-il. - En effet, nous avons découvert qu'il avait un gros enjeu, et qu'il devait partager avec sa femme.

Soldats de fortune

Partout dans le bureau du détective, il y a de petites figures de soldats. Certains sont sur l'étagère derrière. D'autres se tiennent au-dessus de la porte.

"Maintenant, je collectionne un numéro spécial consacré au 200e anniversaire de la bataille de Borodino", sourit le détective en montrant les chiffres. - 60 émissions promises. Il en reste 24 de plus. Deux fois par mois, je vais au kiosque Soyuzpechat et j'en prends une copie. Et je choisis d'autres soldats dans différents magasins de la ville.

Passion pour Alexandre Vladimirovitch ... présentée. Après avoir creusé la tête sur ce qu'il fallait présenter à leur patron le jour de la police, les policiers l'ont emmené et lui ont présenté un soldat - pour la bonne chance. Probablement, ils ont touché des cordes cachées avec leur cadeau. Le début de la collection a été posé. Pour la troisième année, Alexander Nabatov a reconstitué sa collection.

"Quelqu'un regarde les poissons d'aquarium, et moi, par exemple, quand je veux m'abstraire un peu de l'agitation de la terre, je me tourne vers mes soldats", dit-il.

«Mon unité était la seule dans le district des troupes internes du nord du Caucase à ne pas avoir perdu une seule personne»

Détectives de tous les pays - unissez-vous

L'année dernière, Alexander Nabatov a été accepté dans la société internationale des détectives. Lors d'une conférence de détectives de nombreux pays, Volgograd s'est lié d'amitié avec le détective américain Steve Dudnik.

"Bien sûr, les États-Unis ont de très grandes capacités techniques", partage-t-il ses conclusions. - Mais là, la législation sur l'activité de détective privé est complètement différente. Je dirais où c'est mieux. Dans notre pays, conformément à la loi en vigueur, si je rejoins une affaire pénale, je dois en informer l'autorité chargée de l'enquête sur l'affaire que j'ai prise dans les 24 heures. De plus, je dois fournir toutes les informations que nous "déterrons". En Amérique, rien de tel. Là-bas, le détective est une unité absolument indépendante, qui a le droit de mener des enquêtes, d'engager des poursuites et de les envoyer au parquet. Il n'est tenu de partager des informations avec personne. Mais il est mille fois plus difficile pour eux d'obtenir la licence de détective lui-même - il est plus facile de voler dans l'espace. Ils n'ont pas de détectives uniques, la loi ne le permet pas. Et au début, ils obtiennent une licence préliminaire, c'est-à-dire, en russe, une période probatoire pendant laquelle le détective travaille dans n'importe quelle agence de détective. C'est important pour nous: une formation juridique ou une expérience opérationnelle d'au moins trois ans, un état de santé, un bon casier judiciaire - c'est tout, la licence pour le travail de détective est la vôtre.

La plupart du temps, les détectives sont d'anciens policiers. Mais il y en a de véritables uniques. Alexander Nabatov a un ami qu'il appelle en plaisantant Bill Gates. Il était chargé d'assurer la sécurité informatique d'une grande organisation à Moscou et travaillait exclusivement avec des ressources d'information et de cette manière, sans quitter son ordinateur, il enquêtait sur les affaires.

"Sanya, pouvez-vous imaginer qu'ils transportent là-bas - vous ne les inspectez toujours pas." "Oui je peux l'imaginer. Mais je dois sacrifier quelque chose. Mais j'ai du pain frais tous les jours à l'avant-poste. » Du pain encore chaud à la guerre! .. "

Le cerveau est le principal outil de survie

L'idée principale, peut-être, est dans toutes les œuvres littéraires: le cerveau est le principal instrument du détective. Peut-être, grâce à sa capacité à sortir des sentiers battus, Alexander Nabatov dirige non seulement une agence de détective, mais en général la vie. Derrière lui, deux guerres tchétchènes.

- J'ai commencé à servir dans l'unité des forces spéciales des troupes internes, était un officier de carrière. Nous sommes entrés en République tchétchène le 95 janvier. Pour le 95e et le premier quart du 96e, j'étais chez moi pendant 47 jours. Le reste du temps est en guerre. Et puis, travaillant déjà dans la police, il a combattu lors de la seconde guerre tchétchène.

Au total, Alexander Nabatov a effectué 5 voyages d'affaires: trois dans le premier tchétchène, puis le conflit ossète-ingouche et un de plus dans le second tchétchène. Il a commencé comme commandant de reconnaissance de peloton, puis il était commandant de compagnie de formation, puis chef d'état-major adjoint d'un bataillon spécial pour la formation au combat - il a formé ses soldats à survivre.

«Mon unité était la seule dans le district des troupes internes du nord du Caucase à ne pas avoir perdu une seule personne», dit-il. - Tout le monde a survécu. Ceci est un indicateur clé. Ensuite, il a été annexé à Kalachevskaya, puis nous étions une unité structurelle distincte.

C'était drôle et triste pendant la guerre. Selon Alexander Vladimirovich, la vie ordinaire se déroulait.

«Un journaliste américain est venu en 1995, un représentant du magazine« Soldier of Fortune »à Moscou», se souvient-il. - Nous nous sommes alors tenus entre les villages de Samashki et Sernovodsk. Le journaliste s'est promené, a regardé: la saleté, le froid, l'humidité, du ciel, de la pluie ou de la neige. "Comment pouvez-vous vivre dans de telles conditions?" Elle était horrifiée. Et mon peloton était composé de hooligans, ceux qui n'avaient pas le temps de mettre en prison, et ont été enrôlés dans l'armée - "larmes", camarades absolument fous, c'est peut-être pour ça que tout le monde est resté en vie ... Alors, tous ces camarades la suivent: "Eh bien, allons-nous nous battre avec nous?" Elle a hâte: "Non, non - il n'y a pas d'options." Et puis j'ai appelé ma mère, à Moscou: "J'ai vu votre fils, il est bel et bien vivant, il a envoyé des salutations". Très dramatique.

Alexander Nabatav a dû communiquer très souvent avec la partie adverse. Agir en tenant compte de la psychologie de l'ennemi.

«Aînés, le mulet est venu négocier», se souvient-il. - Ils ont parfaitement compris que s'il n'y a pas de compromis, ils devront le dire avec douceur. Ensuite, d'ailleurs, peu de Dudaev l'ont soutenu. Il était un général de l'aviation soviétique, vient d'arriver au pouvoir et a réussi à saisir le moment. Je n'ai pas communiqué avec Dudaev.

Cependant, Nabatov fait partie de ceux qui ont assuré les négociations dans le village de Sleptsovskaya, Aslan Maskhadov puis ministre de l'Intérieur Kulikov.

La guerre est la guerre. Nous avons dû faire des compromis. Ainsi, à travers eux sans file d'attente et sans inspection sont passés trois "tartes" chargées de pain.

"Les agents du contre-espionnage ont dit un jour:" Sanya, pouvez-vous imaginer qu'ils les transportent là-bas - vous ne les inspectez pas de toute façon. " "Oui je peux l'imaginer. Mais je dois sacrifier quelque chose. Mais j'ai du pain frais tous les jours à l'avant-poste. » Du pain encore chaud à la guerre! ..

Le deuxième Tchétchène en 2001 a été une «guerre complètement différente».

«Mon unité a participé à la libération des otages», se souvient-il. - Pour cela, j'ai reçu le grade de major et l'arme à froid premium - un poignard de l'armée. Nous avons libéré six otages et pris deux gangs qui se livraient à des enlèvements. Le chef du clan, dont les principaux revenus provenaient des enlèvements et des vols de pétrole, était un homme très célèbre et influent en Ingouchie. Il y avait un processus purement de négociation - qui passe psychologiquement à qui. Je remercie les personnes qui m'ont formé dans ce domaine, les vrais gourous de la psychologie.
 
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Волгоградский частный детектив заточен под результат.

Он не играет на скрипке – потому что не умеет. Он не курит трубки – мама не разрешает. Тем не менее это отнюдь не мешает Александру Набатову быть самым настоящим сыщиком.

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Он не играет на скрипке – потому что не умеет. Он не курит трубки – мама не разрешает. Тем не менее это отнюдь не мешает Александру Набатову быть самым настоящим сыщиком.

Не забивайте «чердаки»

Когда-то Александр Владимирович был начальником отделения по борьбе с наркотиками в сфере организованной этнической преступности ОВД Краснооктябрьского района. В один не особо прекрасный, как ему тогда казалось, день он ушел с работы.

– Но душа лежала к этому делу, – признается он. – Подумал, посидел – и в марте 2007 года получил официальную лицензию на открытие детективного агентства.

Однако Шерлок Холмс для Александра Набатова – не пример для подражания. Он больше интересен как психологический типаж.

– Холмса интересней читать в более взрослом возрасте, – утверждает он. – Совершенно другое восприятие. Например, тот очень верно подмечает суть вещей: «Зачем забивать свой «чердак» знаниями, которые не имеют никакого практического применения».

И волгоградский Холмс, абсолютно справедливо, свой «чердак» всякой чепухой не забивает. А потому ему гораздо легче извлекать оттуда нужную информацию. Теперь уже он, в паре с многочисленными Ватсонами, не будучи рабами волокиты и рутины, подключаются к уголовным делам, которые у официальных органов по тем или иным причинам «не идут». Именно сотрудникам его детективного агентства удается поймать «глухаря» – раскрыть давние трудные дела.

– За прошлый год мы раскрыли 6 подобных дел, – говорит Александр Владимирович. – Например, на одном из волгоградских предприятий исчезла очень большая сумма денег. Потерпевшие обратились в органы. Безрезультатно. А мы заточены под результат. Все силы и средства идут на раскрытие дела. В итоге, мы весь персонал предприятия прогнали через полиграф и работали с теми, кого детектор лжи выделил. Деньги и виновных нашли.

Самая сложная задача для детектива – поиск пропавших без вести. Основной нюанс в подобной работе – официальное обращение родственников в милицию прежде, чем обратиться к сыщикам. И это не прихоть. Просто на заре детективной деятельности был у агентства случай.

– Приходит девушка, вся в слезах: «Свадьба у меня. Жених потерялся. Помогите найти». Как тут остаться равнодушным и не помочь счастью молодых, – разводит руками сыщик. – Мы его разыскали. Первое, что спросил «недопечённый» женишок: «Вы кто такие и почему вы меня, вообще, разыскиваете?.. Какие родственники меня ищут? У нас свадьбы не было, они мне никто». То есть вполне резонно, в общем-то, все сказал. Мы вторгаемся в чужую личную жизнь – на каком основании? Так что, заявление нам для подобного рода деятельности необходимо.

В дела амурные «лезет» сыщик и с другого бока. Например, когда супруги разводятся и кто-то из них пытается скрыть часть имущества.

– Бывшая жена одного очень состоятельного человека мне заявляла: «Я знаю, что у экс-муженька всего много, но неофициально или оформлено так, что не подкопаешься», – продолжает он. – Действительно, мы обнаружили у него большой пакет акций, и ему пришлось делиться с женой.

Солдатики удачи

По всему кабинету детектива расставлены маленькие фигурки солдатиков. Одни находятся на полке за спиной. Другие стоят над дверью.

– Сейчас вот собираю особенный выпуск, приуроченный к 200-летию Бородинской битвы, – улыбается детектив, показывая на фигурки. – 60 выпусков обещали сделать. Осталось еще 24 штуки. Два раза в месяц в киоск «Союзпечати» обязательно заглядываю и беру экземплярчик. А других солдатиков выбираю в разных магазинах города.

Увлечение Александру Владимировичу… подарили. Сломав голову, что преподносить своему шефу на День милиции, сотрудники взяли да и презентовали ему солдатика – на удачу. Наверное, какие-то скрытые струны затронули они своим подарком. Начало коллекции было положено. Вот уже третий год Александр Набатов пополняет свою коллекцию.

– Кто-то на аквариумных рыбок смотрит, а я, например, когда хочется немножко абстрагироваться от земной суеты, поворачиваюсь к своим солдатам, – говорит он.

«Моя часть была единственной в Северо-Кавказском округе внутренних войск, которая не потеряла ни одного человека»

Сыщики всех стран – объединяйтесь

В прошлом году Александра Набатова приняли в международное общество детективов. На конференции сыщиков многих стран волгоградец подружился с американским детективом Стивом Дудником.

– Конечно, в Штатах очень большие технические возможности, – делится он своими выводами. – Но там и законодательство частной детективной деятельности совершенно другое. Я бы еще поспорил, где лучше. У нас, согласно действующему закону, если я подключаюсь к уголовному делу, то обязан в течение 24 часов уведомить об этом орган, проводящий дознание по взятому мной делу. Кроме того, всю ту информацию, что мы «накопаем», я должен предоставить операм. В Америке – ничего подобного. Там детектив – абсолютно самостоятельная единица, имеющая право проводить расследования, возбуждать дела и направлять их в прокуратуру. Он не обязан ни с кем делиться информацией. Зато у них в тысячу раз труднее получить саму лицензию детектива – проще в космос полететь. У них нет одиночек-детективов, закон не позволяет. И поначалу они получают предварительную лицензию, то есть, по-русски говоря, испытательный срок, на протяжении которого детектив работает от какого-либо детективного агентства. У нас важно: наличие юридического образования или оперативного стажа не мене трех лет, состояние здоровья, несудимость – и все, лицензия на детективную деятельность твоя.

В основном, детективы – это бывшие работники полиции. Но бывают и настоящие уникумы. У Александра Набатова есть друг, которого он шутя называет Билл Гейтс. Тот занимался обеспечением компьютерной безопасности крупной организации в Москве и работал исключительно с информационными ресурсами и именно таким образом, не выходя из компьютера, расследует дела.

«Сань, представляешь, что они там провозят – ты же их все равно не досматриваешь». «Да, представляю. Но мне надо чем-то жертвовать. Зато у меня каждый день на заставе свежий хлеб». Еще теплый хлеб на войне!..»

Мозг – главное орудие выживания

Основная мысль, пожалуй, во всех литературных произведениях: мозги – главное орудие детектива. Возможно, благодаря своим способностям неординарно мыслить Александр Набатов не только возглавляет детективное агентство, а вообще, живет. У него за спиной две чеченские войны.

– Я начинал в спецподразделении внутренних войск служить, являлся кадровым офицером. Мы входили в январе 95-го в Чеченскую Республику. За 95-й и первый квартал 96-го я дома был 47 дней. Все остальное время – на войне. А потом, уже работая в милиции, на второй чеченской войне воевал.

В общей сложности у Александра Набатова было 5 командировок: три в первой чеченской, затем осетино-ингушский конфликт и еще одна пришлась на вторую Чеченскую. Он начинал командиром взводразведки, потом был командиром учебной роты, затем помощником начальника штаба специального батальона по боевой подготовке – обучал выживать своих солдат.

– Моя часть была единственной в Северо-Кавказском округе внутренних войск, которая не потеряла ни одного человека, – говорит он. – Все остались живы. Это ключевой показатель. Потом ее присоединили к Калачевской, а тогда мы были отдельной структурной единицей.

На войне бывало и смешно, и грустно. По словам Александра Владимировича, шла обычная жизнь.

– Американская журналистка приезжала в 95-м году, представитель журнала «Солдат удачи» в Москве, – вспоминает он. – Мы тогда стояли между селами Самашки и Серноводск. Журналистка ходила, смотрела: грязь, холод, сырость, с неба то ли дождь, то ли снег. «Как вы можете жить в таких условиях?» – ужасалась она. А у меня взвод состоял из хулиганов, тех, кого не успели посадить в тюрьму, а призвали в армию – «оторвы», абсолютно безбашенные товарищи, может потому-то и все живы остались… Так вот, все эти товарищи ходят за ней следом: «Ну что, будем с нами воевать?» Она поспешно: «Нет, нет – тут без вариантов». А потом маме моей позвонила, в Москву: «Видела вашего сына, он жив, здоров, привет передавал». Очень трогательно.

Александру Набатаву приходилось очень часто общаться с противоборствующей стороной. Действовать, принимая во внимание психологию противника.

– Старейшины, мула приезжали на переговоры, – вспоминает он. – Они прекрасно понимали, что если не найдется компромисс, им, мягко говоря, придется несладко. Тогда, кстати, Дудаева не особо многие и поддерживали-то. Он был генералом советской авиации, просто попал к власти и удачно воспользовался моментом. С Дудаевым не общался.

Однако Набатов был в числе лиц, которые обеспечивали проведение переговоров в станице Слепцовской Аслана Масхадова и тогда еще министра внутренних дел Куликова.

Война есть война. Приходилось и на компромиссы идти. Так, через них без очереди и без досмотра проходили три «пирожка», груженные хлебом.

– Контрразведчики как-то сказали: «Сань, представляешь, что они там провозят – ты же их все равно не досматриваешь». «Да, представляю. Но мне надо чем-то жертвовать. Зато у меня каждый день на заставе свежий хлеб». Еще теплый хлеб на войне!..

Вторая чеченская в 2001-м – была «совсем другой войной».

– Моя часть занималась освобождением заложников, – вспоминает он. – Я за это и звание майора получил, и наградное холодное оружие – армейский кинжал. Мы освободили шестерых заложников и две банды, которые занимались похищением людей, взяли. Главой клана, основной доход который получал от похищения людей и кражи нефти, был очень известный и влиятельный человек в Ингушетии. Тут шел чисто переговорный процесс – кто кого психологически передавит. Я благодарен людям, которые меня в этом деле поднатаскали, настоящие гуру психологии.

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RESPECT ET RESPECT !!!!
 
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РЕСПЕКТ И УВАЖЕНИЕ!!!!

Плотников Юрий Михайлович

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РЕСПЕКТ!!!

Андрей Захаров

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Респект коллеге)))

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Oui, respect. Et ils m'ont inclus dans l'article était intéressant à lire. :))
 
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Да респект. И меня в статью включили было интересно почитать. :))

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